"Donner un coup de propre" ou Faire un coup de propre".

Ces deux locutions verbales du registre populaire désignent : pour un véhicule ou un bien immobilier, principalement, un nettoyage général destiné avant toutes choses à mettre autant que possible en valeur ledit véhicule ou bien, avant de le mettre en location ou en vente.

Il ne s'agit pas forcément de travaux de qualité, bien au contraire parfois, puisqu'il arrive fréquemment que l'on se contente par exemple d'utiliser des peintures couvrantes destinées à "rafraîchir" certaines pièces en "cachant la misère". Ou de recouvrir de moquette bon marché les sols abîmés.

On dit par exemple : "Je vais donner un coup de propre à ma voiture samedi matin car j'ai deux acheteurs potentiels qui doivent venir la voir le dimanche".

Ou : "Il va falloir faire un coup de propre dans la maison de ma tante si l'on en tirer un prix correct";

"La putasserie".

Ce substantif féminin désigne :

  • au sens propre :
    • le fait de se prostituer ou un comportement de prostituée.

On dit par exemple : "La putasserie de cette danseuse de cabaret est clairement établie".

    • par extension : un comportement de femme légère.

On dit par exemple : "Mon oncle reprochait à ma tante sa putasserie".

    • par métonymie : l'acte de prostitution.

On dit par exemple : "La putasserie était malheureusement courante parmi les jeunes ouvrières".

    • par extension : la prostitution et tout ce qui s'y rattache.

On dit par exemple : "À cette époque la putasserie faisait partie de ce qui attirait les étrangers dans notre capitale".

  • et au sens figuré, dans le registre familier :
    • la manifestation d'un esprit vénal, hypocrite, complaisant.

On dit par exemple : "La putasserie de certaines publicités me dégoûte".

    • le caractère d'une activité par laquelle on cherche à plaire.

On dit par exemple : "On connaît la putasserie des métiers du spectacle"

    • ou : une chose sale, répugnante, qui dégoûte.

On dit par exemple : "Je ne supporte plus les putasseries que l'on nous fait faire".

Source : www.cnrtl.fr

"L'entendre de cette oreille", "Ne pas l'entendre de cette oreille" ou "Ne plus l'entendre de cette oreille".

Ces différentes expressions en forme d'idiotismes corporels appartiennent au registre familier.

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "L'entendre de cette oreille" :
    • bien compter là-dessus ; s’attendre à cela,

On dit par exemple : "Je l'entends bien de cette oreille : tu seras toujours le bienvenu chez moi".

    • à ma connaissance, l'expression n'est en revanche pratiquement jamais utilisée pour dire : d'accord, approuver,
  • tandis que sous sa forme négative, "Ne pas l'entendre de cette oreille" signifie : ne pas être d'accord, désapprouver,

On dit par exemple : "J'ai essayé de coucher mon fils tôt ce soir, mais il ne l'entend malheureusement pas de cette oreille".

  • et "Ne plus l'entendre de cette oreille" signifie : ne plus être d'accord, désapprouver.

On dit par exemple : "La majorité des français ne l'entendent plus de cette oreille et gouvernement va donc devoir faire quelques concessions".

Source : www.languefrancaise.net

Très bons résultats en mars pour J’aime les mots !

Statistiques
  • records quotidiens de fréquentation battus 5 fois, passant de 1 992 le 22 février, à 2 120 le 8 mars, 2 130 le 10 mars, 2 329 le 17 mars, 2 350 le 25 mars et 2 362 le 31 mars !
  • 61 777 lecteurs différents ce mois-ci (contre 48 217 en février), soit une hausse de + 28%.

Mais seulement 16% (contre 15% en février) sur 28 jours (comme en février) et non 31 jours (comme ce mois-ci).

  • Dont 58 778 via Google (contre 45 645 en février), soit une hausse en "valeur corrigée" de + 16% (contre 15% en février).

Avec des lecteurs dans 196 pays ou territoires désormais, puisque j’ai obtenu ce mois-ci mes premiers lecteurs à Guernesey, à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, au Suriname, au Yémen et en Zambie !

Pour les curieux, comme chaque mois, les chiffres détaillés ont été mis à jour sur la page "Statistiques du blogue"

Les statistiques de jaimelesmots.com

"Un caractère de chien" ou" Un caractère de cochon".

Ces deux locutions nominales en forme d'idiotismes animaliers appartiennent au registre familier.

Et elles désignent, au sens figuré : un mauvais caractère, un caractère difficile ; qui se fâche facilement.

On dit par exemple : "Mon patron a un caractère de chien mais c'est un excellent professionnel".

Ou : "La fille de ma voisine est jolie comme tout, mais elle a un caractère de cochon".

On dit également "Avoir une humeur de chien" ou "Avoir une humeur de dogue".

Source : wiktionary.org

"Un garde du corps", "Un officier de sécurité, "Un APR" ou "Un agent de protection rapprochée".

"Un garde du corps" est un idiotisme corporel relevant du registre familier et désignant ce qu'il a normalement toujours été convenu d'appeler "Un APR" ou "Un agent de protection rapprochée", cette locution nominale étant donc le terme idoine.

Ces différentes appellations désignent : un individu dont la fonction est de protéger une personne en cas de tentative d'agression ou les biens qu'elle portent en cas de tentative de vol.

Le terme « garde du corps » est employé par les médias et le langage courant pour désigner un « officier de sécurité » ou « agent de protection rapprochée ». Le mot « gorille » est quelques fois employé dans le langage familier1 (source dictionnaire Larousse).

Dans le secteur de la sécurité privée, les termes utilisés sont « agent de protection rapprochée », « A3P » (« agent de protection physique de personnes ») ou « officier de sécurité ».
Personnes protégées
Représentation des gardes du corps du roi, sous Louis XVI.

Divers types de personnes peuvent avoir besoin de protection rapprochée. Il s'agit en général de personne ayant une exposition médiatique, mais pas seulement :

Personnalités politiques ;
Personnalités du monde des affaires ;
Membres de familles royales ;
Célébrités (du spectacle, des sport ou des médias, journalistes, auteurs, etc.) ;
Figures religieuses de premier plan ;
Témoins pouvant être soumis à des menaces graves ;
Particuliers ayant reçu des menaces sérieuses.

Les personnes occupant une même fonction ne sont pas exposées aux mêmes risques selon les pays et ne bénéficient pas du même niveau de protection.
Histoire
Historiquement, on trouve en France la première acception de ce terme sous Philippe-Auguste, qui institue cette charge en 1192. C'est une partie des sergents d'armes qui constitue dès lors les pre

assure la sécurité de personnalités des affaires, de la politique, des médias, du show-business ou du sport à leur domicile ou durant leurs déplacements professionnels et privés. Il exerce soit dans le public (fonctionnaire de police) ou dans le privé (entreprise de protection).
Description métier

Seul ou en équipe, le garde du corps ou agent de protection rapprochée (APR) assure la sécurité des VIP (very important person / personne très importante) durant leurs déplacements professionnels ou privés en respectant des procédures précises, avec discrétion et dans le strict respect des lois.

Chauffeur de sécurité, il reste là aussi, avant tout un agent de sécurité rapprochée. Dans certains cas, et tout aussi efficace, un agent féminin peut être demandé par le client par souci de discrétion.

Le garde du corps s’entraîne régulièrement afin d’être toujours opérationnel. Durant ses missions, outre ses qualités personnelles, il dispose de son arme (avec permis), de radios afin d’être en relation avec ses collègues pour agir instantanément.

Pour les missions dites à risques il dispose d'un triptyque, mallette dépliable en trois parties comportant des plaques anti-balles pouvant servir à protéger la personnalité.

Discret et sportif, le garde du corps doit souvent posséder une expérience d’agent de sécurité ou de gardien pour être embauché dans le secteur privé. Dans ce dernier cas il travaille le plus souvent pour une société de gardiennage.

Dans le public, ces professionnels sont des fonctionnaires d'Etat. Ils appartiennent au service de la protection (SDLP), service de la police nationale française.

Rigueur, discipline, sens aigu de l’observation, pratique des arts martiaux, courtoisie, politesse, sang froid sont les qualités essentielles de ce professionnel.

Pour exercer l'APR doit obtenir une carte professionnelle auprès de la préfecture de police.

Sources : www.cidj.com et XXX

"Un MO" ou "Un Modus operandi".

Ce sigle et cette locution latine, souvent utilisés dans les feuilletons policiers, désignent : une manière d'opérer, de procéder ; une façon de faire.

Et non un "Mode opératoire", comme on peut malheureusement fréquemment le lire ou l'entendre dans les mauvaises traductions.

Cette expression peut être utilisée dans de nombreux contextes : organisationnels, professionnels, scientifiques, etc.

Et en matière de criminologie, le modus operandi correspond au mode de fonctionnement typique d'un criminel et ses façons d'agir.

Par exemple, un violeur peut avoir pour habitude d'agresser nuitamment des femmes rentrant par le dernier métro.

Cette manière d'opérer ne doit pas être confondue - comme c'est souvent le cas avec la "Signature" d'un criminel, qui peut par exemple consister à découper une partie du vêtement de la victime, qu'il emporte et conserve comme "Trophée".

Alors que le modus operandi peut changer avec le temps (le violeur se mettant à agresser des femmes à d'autres moments de la journée), sa signature (le découpage d'une pièce de tissu) restera habituellement la même.

Source : wiktionary.org

On ne dit pas : "Malgré qu'il était douteux, j'ai vu qu'il est quand même tombé dans l'panneau" !

Le chanteur français Kendgi Girac

Comme l'a déclaré le chanteur français Kendji Girac, le 6 mars 2021,dans la saynète de l'émission "Surprise sur prise" consacrée au chanteur français Vianney, sur France 2.=

Mais : "BIEN qu'il AIT ÉTÉ DUBITATIF, j'ai vu qu'il est quand même tombé dans lE panneau" !

"Revenons à nos moutons" ou "Revenons-en à nos moutons".

"Revenons à nos moutons"

On ignore généralement l'origine littéraire de cette locution verbale en forme d'idiotisme animalier.

Appartenant au registre familier, elle signifie, au sens figuré : revenons au sujet dont nous parlions, à ce dont il était question.

Et elle s'utilise lorsque l'on désire reprendre le fil d’un discours interrompu après une digression.

On dit par exemple : "Oui, oui. J'ai bien compris que tu avais très faim et étais impatient de sortir dîner. Mais revenons à nos moutons si tu le veux bien : je te faisais part de mon étonnement concernant les rayures et les bosses décorant la voiture neuve que ta mère et moi t'avons offert il y a 48 heures...".

Cette expression provient en effet de la pièce de théâtre française "La Farce de Maître Pathelin", publiée pour la première fois en 1485, et dont l’auteur reste inconnu, même si on l'attribue parfois à Guillaume Alexis.

Le héros éponyme, un avocat douteux du nom de Pathelin, a escroqué le drapier Guillaume Joceaulme, afin de lui acheter à bas prix une étoffe. Au moment de payer, Pathelin feint d’être mourant et de délirer. Le marchand se demande alors si lui-même ne délire pas et si la transaction a réellement eu lieu. Le même drapier est ensuite à nouveau trompé, cette fois par le berger Thibault, qui lui vole tous ses moutons. Décidant de porter ces deux affaires devant le juge, il finit par mélanger les deux histoires et confondre les draps et les moutons. En sorte que le juge, agacé, lui demande fermement de "Revenir à ses moutons".

La citation d'origine est la suivante :

"De par le diable, vous bavez !
Eh ! Ne savez-vous revenir,
Au sujet, sans entretenir,
La cour de telles baveries ?
Sus, revenons à ces moutons !
Qu’en fut-il ?".

Sources : wikitionary.org, www.expressio.fr et www.linternaute.fr

"Un pas de deux".

Un "Pas de deux"

Cette locution nominale en forme d'idiotisme numérique désigne :

  • au sens propre : une séquence d'un ballet ou d'une chorégraphie exécutée par deux interprètes, hommes ou femmes.

On parle également de "Pas de trois" ou de "Pas de quatre" lorsque ces séquences sont exécutées par trois ou quatre interprètes.

7 des plus beaux "Pas de deux" de l'histoire du ballet
7 des plus beaux "Pas de deux" de l'histoire du ballet
  • et au sens figuré : une relation de connivence entre deux personnes.

On dit par exemple : "On sait déjà que pendant la campagne électorale le président et son Premier ministre vont nous encore se livrer à leur pas de deux habituel".

Ou : "L'élaboration des scénarios des frères Coen comme des frères Dardenne s'organisent autour d'un pas de deux".

Sources : Le Robert et wiktionary.org