"Une déconvenue".

J'aime beaucoup ce joli substantif féminin du registre soutenu qui signifie : déception, désillusion, désagrément, désappointement causé par un insuccès, une mésaventure, une erreur, une attente déçue.

On dit par exemple : "De graves déconvenues t'attendent si tu crois pouvoir continuer longtemps à tromper ainsi ton entourage".

Ou : "Ces élections ont été une nouvelle déconvenue pour le parti du président".

Sources : Le Robert, www.larousse.fr, wiktionary.org et www.cnrtl.fr

Mystérieux algorithme Google !

Statistiques

Ma collection d'articles consacré aux mots et locutions du "Registre soutenu" est, depuis la fin août 2020, la "page" la plus lue de J'aime les mots.

Avec pas moins de 17 000 visites sur les 398 000 enregistrés à ce jour, elle représente 4,27% de la fréquentation globale. Et, très concrètement, plus de 110 visiteurs par jour.

Très étrangement cependant, ce nombre s'est mystérieusement effondré durant très exactement 23 jours, du 22 février au 16 mars 2021. Et cela dans des proportions absolument phénoménales, et sans que rien ne puisse l'expliquer.

L'analyse détaillée des statistiques de fréquentation des 31 dernières semaines, gracieusement fournies par Google Analytics, se révèle en effet édifiante puisque :

  • Entre le 24 août 2020 et le 14 février 2021, cette "page" représente 5,85% des visites en moyenne, avec un minimum situé à 4,71% et un maximum à 6,99%.
  • Pour ne plus en représenter que... 1,63% en moyenne du 22 février au 16 mars 2021 !
  • Avant de subitement tripler pour en représenter à nouveau 4,87% les neuf derniers jours...

Ce qui représente tout de même, très concrètement, un passage de 102, 84 ou 103 lecteurs quotidiens à 20, 33 ou 32, puis à nouveau 109, 115 et 113 !

Pourquoi ? Comment ?

Mystère et boule de gomme !

On ne dit pas : "Contrairement à c'qu'on en croit" !

Le journaliste sportif français Bernard Lions

Comme l’a déclaré, le 15 mars 2021, le journaliste sportif français Bernard Lions, dans l’émission vespérale d’Olivier Ménard "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.

Mais : "Contrairement à cE quE L'on croit" !

Ou : "Contrairement à cE quE L'on EN DIT" !

Parce que ce n'est pas la première fois que je l'entends prononcer des phrases aussi mal construites, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

6 façons de dire : "les cheveux".

Une "tignasse" féminine, des "tifs" ou des "douilles"

Comme pour les dents, la langue française n'est pas très riche lorsqu'il s'agit de désigner les cheveux.

"Les douilles" et "Les tifs" relèvent du registre argotique.

De même que "Les veuch" (ou "Les veuchs"), qui sont des mots de verlan.

Dans le registre familier les idiotismes animaliers "Une crinière" et "Une toison" désignent une chevelure abondante

Et "Une tignasse", une chevelure abondante, rebelle, mal peignée.

Source : www.cnrtl.fr

"Travailler comme une brute" et "Dormir comme une brute".

Ces deux locutions verbales du langage courant ne manquent sans doute pas de surprendre nos enfants et nos amis étrangers.

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Travailler comme une brute" : travailler avec acharnement, sans répit.

On dit par exemple : "J'ai beau travailler comme une brute, arriver au bureau à 8H00 et ne jamais en partir avant 19H00, je ne m'en sors pas !".

Ou : "Autrefois, un mineur de fond devait travailler comme une brute pour gagner à peine de quoi survivre".

Un mineur de fond obligé de "travailler comme une brute"

  • "Dormir comme une brute" : dormir d'un sommeil particulièrement épais.

On dit par exemple : "J'ai eu toutes les peines du monde à réveiller mon père : il dormait comme une brute".

Un homme en train de "dormir comme une brute"

Et l'on dit également : "Dormir d'un sommeil de plomb".

 

Source : www.cnrtl.fr

Nouveaux records de fréquentation pour J'aime les mots ce 25 mars 2021 !

Un homme, en homme chinoise, bras levés écartés, célébrant une victoire

Avec 2 350 visiteurs différents (contre 2 329 le 17 mars, il y a 8 jours),

Dont 2 245 via Google et les moteurs de recherche (contre 2 192 le 17 mars) !

Avec 49 093 visiteurs en 25 jours, dont 8 814 visiteurs au cours des 4 derniers, je peux maintenant espérer passer la barre des 61 000 visiteurs en mars (contre 48 217 en février 2021 et 4 707 en février 2020).

"Renfrogner", "Se renfrogner" et "Renfrogné" ou "Renfrognée".

  • Le verbe "Renfrogner" signifie : contracter les traits du visage en signe de mécontentement ou sous l'effet de la mauvaise humeur.

On dit par exemple : "La moindre contrariété te renfrogne".

Une fillette au visage renfrogné

  • "Se renfrogner" signifie : manifester du mécontentement par une expression contractée et maussade du visage.

On dit par exemple : "Inutile de te renfrogner, je ne cèderai pas !"

  • et l'adectif "Renfrogné" ou "Renfrognée" signifie donc : contracté, plissé en signe de mécontentement, en parlant du visage.

Une fillette au visage renfrogné

Sources : www.cnrtl.fr et wiktionary.org

 

Doit-on parler d'"Un écrasé de pomme de terre" ou d'"Une écrasée de pomme de terre" ?

"Un écrasé de pommes de terre" ou "Une écrasée de pommes de terre"

Curieusement, le nom de ce plat semble ne pas possèder de genre bien défini !

Il n'est apparemment présent dans aucun des "grands" dictionnaires, qu'il s'agisse du Larousse, du Robert ou des anciens dictionnaires de l'Académie française.

Et les deux termes "Un écrasé" ou "Une écrasée" sont utilisés indifféremment et de manière aléatoire dans de nombreux ouvrages de cuisine, sur des sites de grands chefs, ou encore sur des sites d'émissions de télévision culinaires.

"Un écrasé de pommes de terre" ou "Une écrasée de pommes de terre"
"Un écrasé de pommes de terre" ou "Une écrasée de pommes de terre"

Ainsi, par exemple :

  • le blogue du chef Simon sur le site du journal "Le Monde" parle d'"un écrasé", mais également d'"une écrasée",
  • et l'émission culinaire "MasterChef" de TF1 parle sur son site d'"un écrasé", puis dans les étapes de la recette d'"une écrasée". Et dans l'édition 2010 de leur ouvrage "MasterChef, le cookbook" d'"une écrasée".

En d'autres termes, et en conclusion,  il ne semble pas exister, pour l'instant, de manière officielle d'écrire ce terme !

Source : institutions.ville-geneve.ch

"Le fruit ne tombe jamais loin de l’arbre", "La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre" ou "Le gland ne tombe jamais loin du chêne".

Ces différentes expressions en forme d'idiotismes botaniques appartiennent au registre familier.

Et elles signifient, au sens figuré : les enfants ne sont jamais très différents des parents.

On peut ainsi la rapprocher de plusieurs autres expressions idomatiques : "Les chiens ne font pas des chats" ou "Les chats ne font pas des chiens", "Bon chien chasse de race" ou "Les corbeaux ne font pas d'agasses".

Ainsi que : "Tel père, tel fils".

Sources : wiktionary.org et WWW

"Lire entre les lignes".

Cette locution du langage courant signifie, au sens figuré : comprendre ou deviner ce qui n'est pas exprimé de manière explicite.

On dit par exemple : "J'ai lu votre dossier pour ce projet. Il est en effet très convaincant, mais si je lis entre les lignes, je comprends tout de même que jusqu'ici vous n'avez concrètement trouvé aucun investisseur".

Ou : "Il faut savoir lire entre les lignes d'un rapport financier si vous ne voulez pas vous heurter à d'assez désagréables déconvenues".

Sources :www.linternaute.fr et www.francaisauthentique.com