Ces deux locutions verbales du registre familier, utilisées au sens figuré, ont des significations relativement proches :
"Mener en bateau (quelqu'un)" : abuser, berner, duper, mystifier, tromper; faire croire n'importe quoi.
On dit par exemple : "Ma voisine est très âgée et assez crédule : la pauvre s'est fait menée en bateau par son frère durant des années et lui a prêté de l'argent pour une entreprise qui n'a jamais existé !".
et "Monter un bateau (à quelqu'un)" : mentir, mystifier, tromper, dire quelque chose de faux, faire croire une chose inventée de toutes pièces
On dit par exemple : "Lorsque nous étions étudiants, mes copains et moi montions des bateaux aux nouveaux arrivants en organisant de faux travaux dirigés et de faux cours".
Sources : www.expressio.fr, www.linternaute.fr, dictionnaire.reverso.net et dictionnaire.sensagent.leparisien.fr
Comme l'a déclaré, le 21 août 2020, l'acheteuse Diane Rameau, dans l'émission de télévision "Storage wars France : Enchères surprise", de la chaîne de télévision française 6ter.
Mais, plus simplement : "Je ne connais pas CE TYPE de vase" !
Inutile de vouloir se faire passer pour plus savant que l'on est en utilisant des mots compliqués dont on ignore la signification même...
"La typologie" est la science de l'élaboration des types, facilitant l'analyse d'une réalité complexe et la classification.
Et "Une typologie" est donc une classification.
MDF (Medium Density Fiberboard) est un sigle anglophone signifiant "Panneau de fibres à densité moyenne".
Il désigne un matériau industriel, inventé par hasard aux États-Unis en 1966 et présentant de multiples avantages.
Également connu sous la dénomination de "Medium" (nom commercial du produit utilisé par la société Isoroy), ce panneau issu d'un procédé industriel continu, est constitué de fibres de bois et d'un liant synthétique que l'on soumet à des contraintes de température et de pression.
Du fait qu'il pourrait être cancérigène, il est de moins en moins utilisé dans la construction.
Il s'agit d'un panneau de fibres de bois à moyenne densité (avec des masses volumiques variables allant de 600 à 800 kg/m3), par opposition aux panneaux de fibres de bois durs (type Isorel ou Unalit) dont la densité est élevée (de l'ordre de 1 000 kg/m3).
Cette expression du registre familier s'utilise pour illustrer l'absence de proximité caractérisant les relations que l'on peut avoir avec une personne ; lesquelles relations se limitent aux formules de politesse telles que "Bonjour" et "Bonsoir".
Et pas : "Un toit-terrasse" ou "Une toiture terrasse" !
C'est à dire : un dispositif architectonique technique permettant de réaliser une toiture plate.
Cette dernière peut rester inaccessible ou être utilisée comme espace à vivre, convivial ou de loisir.
Un toit-terrasse peut être traité en jardin (parfois seulement végétalisé) ou il peut être constitué de partie à l'air libre et d'éléments construits, avec un solarium par exemple.
Comme l'a déclaré l'acheteur français François-Xavier Renou, le 20 août 2020, dans l'émission "Affaire conclue" de la chaîne de télévision publique France 2.
Cette expression du registre familier en forme d'idiotisme alimentaire signifie : avoir bon appétit, être capable de beaucoup manger ; manger abondamment.
On dit également, dans le même registre : "Mieux vaut l'avoir en photo qu'en pension".
Comme l'a déclaré, le 14 août 2020, le journaliste sportif français Giovanni Castaldi, dans l'émission vespérale d'Olivier Ménard "L'Équipe du soir", de la chaîne de télévision française L'Équipe.
Mais : "Maintenant il est beaucoup moins EN VOGUE. L'ENGOUEMENT À SON ÉGARD est TERMINÉ".
J'aime beaucoup le calembour du titre de ce superbe téléfilm français, réalisé en 1994 par Cédric Klapisch.
Explication du calembour
Il résulte de la paronymie avec la formule « Le péril jaune », qui désignait, à la fin du XIXe siècle, le danger que les peuples d’Asie surpassent les Blancs et gouvernent le monde.
Désignant dans un premier temps le péril chinois, l’expression est ensuite employée au tournant du XIXe siècle afin de stigmatiser le Japon lors du conflit qui l’oppose à la Russie en 1904-1905.
Tourné pour le compte de la chaîne de télévision publique franco-allemande ARTE dans le cadre de sa série "Les années lycée", le film fut ensuite exploité en salles, en janvier 1995, avant de devenir avec le temps un film culte de cette période.
Le film raconte l'histoire des retrouvailles, après dix ans, de quatre amis qui furent lycéens de terminale au printemps 1976, soit trois années avant moi, qui suis né la même année que le réalisateur, en 1961. Ce qui explique sans doute mon attachement personnel pour cette histoire.
On y découvrait pour la première fois les jeunes acteurs français Vincent Elbaz et Romain Duris, alors âgés de 23 et 20 ans.
Repéré dans la rue par un agent pour les besoins du film, Romain Duris deviendra ensuite Xavier Rousseau, le héros de la trilogie de Klapisch "L'auberge Espagnole" (2002), "Poupées russes" (2005) et "Casse-tête chinois" (2013).
Il s'agit du nom de scène de l'humoriste française Inès Reghioua, née le 20 juillet 1992.
Ayant participé à partir de 2013 au Jamel Comedy Club, elle fait une première apparition au "Marrakech du rire" en 2019.
Par ailleurs, en août de la même année, une vidéo d'elle devient très populaire sur les réseaux sociaux : "C'est quand que tu vas mettre des paillettes dans ma vie, Kevin ?".
Le titre de celle-ci serait d'ailleurs devenu une phrase culte, à en croire certains organes d'information.
Au point de lui permettre en tous cas de rejoindre la troupe des Enfoirés en mars 2020.