On ne dit pas : "I' z'y pensaient pas" !

Le journaliste sportif français Thierry Marchand

Comme l'a déclaré le journaliste sportif français Thierry Marchand, le 25 août 2020, dans l'émission vespérale d'Olivier Ménard, de la chaîne de télévision française L'Équipe.

Mais : "ILS N'y penaient pas" !

"Une tribu" et "Un tribut".

Ces deux mots parfaitement homophones ont naturellement des significations radicalement différentes :

  • "Une tribu" est un substantif féminin du langage courant désignant :
    • au sens propre :
      • dans l'Antiquité : une division du peuple (juif, grec, romain).

On parle par exemple des "douze tribus d'Israël", issues de chacun des douze fils de Jacob.

      • dans les sociétés pré-industrielles : un groupe social et politique fondé sur une parenté ethnique réelle ou supposée.
    • au sens figuré et de façon ironique : un groupe nombreux ; une famille nombreuse et, notamment, une famille recomposée.

On utilise également pour cela le substantif féminin "Une smala", qui nous vient de l'arabe et qui désigne au sens propre : l'ensemble de la maison d'un chef arabe, avec ses tentes, ses serviteurs, ses troupeaux et ses équipages. Et au sens familier : une famille nombreuse et encombrante.

  • et "Un tribut" est un substantif masculin du langage courant désignant :
    • une contribution forcée, imposée par un État à un autre.
    • une contribution payée à une autorité, un pouvoir.
    • et dans le registre soutenu : un dommage, un sacrifice, une perte subis du fait de quelque chose ou pour quelque chose.

On dit par exemple : "Les pompiers de new york ont payé un lourd tribut le 11 septembre 2001".

Source : wiktionary.org

 

"Une bru", "La glu", "Une tribu" et "Une vertu".

Ces quatre substantifs féminins du langage courant sont les seuls à pas prendre de "e".

  • Et "La glu" est :
    • au sens propre : une colle végétale visqueuse et tenace obtenue notamment à partir du houx et des baies de gui ou de genêt, dont on se sert surtout pour capturer des oiseaux de façon assez détestable (on parle de "Chasse à la glu").

Oiseau chassé à la glu

    • et au sens figuré, dans le registre familier : une personne importune, indiscrète ("Une glu").

Source : wiktionary.org

On ne dit pas : "Faire la collection de", "Faire la collection des" ou "Faire la collection du" !

Mais, bien plus simplement : "Collectionner" !

Par exemple : "Mon père collectionne les bandes dessinées anciennes" plutôt que "Mon père fait la collection des bandes dessinées anciennes" (registre populaire).

"Dick Rivers".

Le chanteur de rock français Dick Rivers

Il s'agit du nom de scène du chanteur français Hervé Forneri, né le 24 avril 1945 et mort le 24 avril 2019.

Le chanteur de rock français Dick Rivers

Dick Rivers est le chanteur et le cofondateur, à l'âge de seulement 15 ans, du groupe de rock français "Les chats sauvages" (1961-1965).

Et il est - avec Johnny Hallyday et Eddy Mitchell - l'un de ceux qui ont popularisé le rock'n'roll en France.

Surnommé "L'Elvis de Nice" (06) (la ville dont il était originaire), Dick Rivers a enregistré trente-trois disques studio et trois en public en cinquante-cinq ans de carrière.

Le groupe de rock français "Les chats sauvages" et son chanteur Dick Rivers

En 1969, âgé de 23 ans, il réalise son rêve : rencontrer son idole, Elvis Presley, après un concert à Las Vegas (Nevada) (États-Unis d'Amérique).

Il a la chance de pouvoir s’entretenir quelques minutes avec celui à qui il doit son nom de scène.

Dolores Hart et Elvis Presley (Deke Rivers) dans le film états-unien "Loving you" de Hal Kanter (1957)
Dolores Hart et Elvis Presley (Deke Rivers) dans le film états-unien "Loving you" de Hal Kanter (1957)

Elvis Presley (Deke Rivers) dans le film états-unien "Loving you" de Hal Kanter (1957)

Elvis Presley se nomme en effet "Deke Rivers" dans le film américain de Hal Kanter de 1957, "Amour frénétique" (fort judicieuse traduction du titre original "Loving you").

Affiche du film états-unien "Loving you" de Hal Kanter (1957)
Affiche du film états-unien "Loving you" de Hal Kanter (1957)

Source : wikipedia.org

"Christian-Jaque".

Le réalisateur français Christian-Jaque

Il s'agit du nom d'artiste du réalisateur et scénariste français Christian Maudet, né le 4 septembre 1904 et mort le 8 juillet 1994.

L'origine de son pseudonyme

En 1924, il dessine des affiches de cinéma pour une compagnie américaine, la First National, en collaboration avec Jacques Chabraison. Ils signent leurs travaux de leurs prénoms accolés : Christian-Ja(c)que(s).

Christian Maudet conservera ce pseudonyme lorsqu'il deviendra deux ans plus tard journaliste pour la revue Cinégraph, puis décorateur de cinéma de 1927 à 1931. Et enfin : réalisateur.

Une filmographie impressionnante

Sa filmographie, d’une longévité exceptionnelle (45 ans), est impressionnante : de 1932 ("Le Bidon d'or") à 1977 ("La Vie parisienne"), il réalise pour le cinéma six courts-métrages, trois saynètes et cinquante-neuf longs métrages ; en co-réalisant trois autres et en laissant autant inachevés.

Auxquels s'ajoutent - de 1968 à 1985 - une soixantaine de téléfilms.

Ainsi que des feuilletons télévisés parmi lesquels : "Jo Gaillard" avec Bernard Fresson (1975) (8 des 13 épisodes).

Le réalisateur français Christian-Jaque sur le tournage du film "Lucrèce Borgia" (1953)
Le réalisateur français Christian-Jaque sur le tournage du film "Lucrèce Borgia" (1953)

Au cours de cette prestigieuse carrière, il a fait tourner les plus grandes vedettes :

Affiche du film français "La tulipe noire" de Christian-Jaque (1964)Affiche du film français "La symphonie fantastique" de Christian-Jaque (1942)

Jean-Louis Barrault, Harry Baur, Jules Berry, Francis Blanche, Bernard Blier, Bourvil, Charles Boyer, Pierre Brasseur, Alain Delon, Fernandel, Daniel Gélin, Robert Hossein, Louis Jouvet, Jean Marais, Yves Montand, François Périer, Albert Préjean, Gérard Philipe, Michel Piccoli, Michel Simon, Jean-Louis Trintignant, Erich von Stroheim ou Jean Yanne.

Affiche du film français "Un de la légion" de Christian-Jaque (1936)Affiche du film français "François 1er" de Christian-Jaque (1937)

Affiche du film français "François 1er" de Christian-Jaque (1937)  Affiche du film français "Les dégourdis de la 11e" de Christian-Jaque (1937)

Affiche du film français "Un revenant" ou "Le revenant" de Christian-Jaque (1946)Affiche du film français "Voyage sans espoir" de Christian-Jaque (1943)

Affiche du film français "Le gentleman de Cocody" de Christian-Jaque (1964) Affiche du film français "Le Saint prend l'affût" de Christian-Jaque (1966)

Affiche du film français "Fanfan la tulipe" de Christian-Jaque (1951)Affiche du film français "La chartreuse de Parme" de Christian-Jaque (1948)

Mais également : Brigitte Bardot, Maria Casarès, Claudia Cardinale, Martine Carol, Danielle Darrieux, Suzy Delair, Edwige Feuillère, Annie Girardot, Virna Lisi, Gina Lollobrigida, Sophia Loren, Mistinguett, Micheline Presle, Viviane Romance, Renée Saint-Cyr ou Marina Vlady.

Affiche du film français "Babette s'en va-t'en guerre" de Christian-Jaque (1959) Affiche du film français "Les pétroleuses" de Christian-Jaque (1971)

Affiche du film français "Adorables créatures" de Christian-Jaque (1952)Affiche du film français "Lucrèce Borgia" de Christian-Jaque (1953)

Affiche du film français "Lucrèce Borgia" de Christian-Jaque (1953)Affiche du film français "Madame du Barry" de Christian-Jaque (1954)

Affiche du film français "Nana" de Christian-Jaque (1954)Affiche du film français "Nana" de Christian-Jaque (1954)

Affiche du film français "Nathalie" de Christian-Jaque (1957) Affiche du film français "Carmen" de Christian-Jaque (1945)

Christian-Jaque est le réalisateur de deux films adaptés de romans éponymes de Pierre Véry comptant parmi mes favoris : "Les disparus de Saint-Agil" (1938) et "L'assassinat du père-Noël" (1941).

Affiche du film français "Les disparus de Saint-Agil" de Christian-Jaque (1964)

Affiche du film français "L'assassinat du Père-Noël" de Christian-Jaque (1941)

À la fin de sa carrière, en 1975, en revanche, il a tourné un effroyable "nanar" : le film "Docteur Justice", tiré de la bande dessinée éponyme de Marcello et Jean Ollivier, dont j'avais adoré suivre les aventures dans "Pif gadget", à partir de juin 1970.

Affiche du film français "Docteur justice" de Christian-Jaque (1975)

Vie privée

Christian-Jaque s'est marié six fois, dont trois avec des actrices françaises (en gras).

Il a ainsi été successivement marié à :

  • Germaine Spy (3 février 1931-12 juillet 1938),
  • Simone Renant (19 juin 1940-11 mai 1944),
  • Renée Faure (18 février 1947-15 juillet 1953),
  • Martine Carol (15 juillet 1954-13 mai 1959), avec laquelle il a tourné six films : "Adorables créatures" (1952), "Lucrèce Borgia" (1953), "Destinées" (1954), "Madame du Barry" (1954), "Nana" (1955) et "Nathalie" (1957,
  • Laurence Christol (24 novembre 1961-2 octobre 1983),
  • Denise Morlot (1992-8 juillet 19946), qui fut sa scripte et son premier assistant-réalisateur.

Source : wikipedia.org

"Un politologue" ou "Un politiste".

Ces deux substantifs mixtes rigoureusement synonymes désignent : un spécialiste de la science politique, l'objet de la science politique étant l'étude des phénomènes politiques qui renvoient aux différentes facettes de la gestion de la vie en collectivité.

Le qualificatif s'applique à différents métiers, parmi lesquels chercheur, consultant, analyste et sondeur.

Source : wikipedia.org

"Buer" et "Rebuer".

Ces étranges verbes du registre désuet signifiaient autrefois :

  • "Buer": faire la lessive, lessiver, laver.

La "Buanderie" est ainsi une pièce aménagée, un local, un abri, un bâtiment plus ou moins vaste réservé à la lessive, autrefois dénommée "Buée", ainsi qu'aux lavages domestiques, artisanaux ou industriels.

Et celui ou celle qui y faisait ou contrôlait la lessive était nommé(e) à l'origine un "Buandier" ou une "Buandière".

  • et "Rebuer" : buer à nouveau, relaver, laver à nouveau, lessiver à nouveau.

Sources : wiktionary.org

On n'écrit pas : "La loose" ni "Un looser" !

Mais : "La lose" et "Un loser" !

Déjà que ces deux mots ne sont pas français mais anglais ; le strict minimum consiste à les écrire correctement.