Cette locution verbale du registre familier s'utilise - au sens figuré - pour évoquer :
à l'origine :
une personne qui assiste à un bal, une fête ou une grande réunion, sans y prendre part, sans participer à ce qui se passe.
et en particulier : une femme, que personne n'invite à danser.
Au XIXe siècle, lors des bals, les jeunes filles sans cavalier attendaient en effet immobiles le long des murs de la salle de danse, à l'image des personnages figés d'une tapisserie.
et aujourd'hui, par extension : une personne restant inactive parce que non sollicitée.
On dit par exemple : "Je me demande vraiment pourquoi on me fait venir à ces réunions, où je fais tapisserie deux heures durant chaque semaine".
Ce substantif féminin du langage courant désigne :
avant toute chose : un insecte parasite de très petite taille se déplaçant par saut et "hématophage" (qui se nourrit du sang de l’homme et de divers animaux).
mais également, en raison de leur très petite taille (idiotismes animaliers) :
un composant électronique monolithique non encapsulé, appelé "Puce électronique".
un bébé de sexe féminin ouune très jeune fille de faible corpulence, frêle et mince (registre familier).
On dit par exemple : "Tu devrais empêcher ta petite puce de tirer les moustaches de mon montagne des Pyrénées car des comme ça il en mange deux chaque matin, pour se mettre en appétit."
un symbole typographique servant à marquer l’énumération au début d’une ligne. Comme ici, imédiatement à gauche de cette définition.
ou, enfin : une boucle d'oreille de petite taille.
Comme l'a déclaré, le 21 août 2020, Virgile Caillet, le délégué Général de l'Union sport & cycle, dans l'émission matinale Good Morning Business, de la chaîne de télévision française RMC Story.
Mais : "Pour ATTEINDRE LE SEUIL DE RENTABILITÉ il faut trois millions et demi d'abonnés" ?
Parce que j'estime inadmissible de jargonner ainsi en anglais sur une chaîne de télévision française destinée au public français - fût-ce dans une émission à caractère économique - je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".
Comme l'a déclaré le journaliste sportif français Olivier Ménard, le 15 août 2020, dans son émission vespérale "L'Équipe du soir", de la chaîne de télévision française L'Équipe.
Et pas : "Sa personnalité CORRESPOND TRÈS BIEN avec l'organisation lyonnaise" !
Ou : "Sa personnalité S'ACCORDE TRÈS BIEN avec l'organisation lyonnaise" !
J'aime beaucoup cette expression proverbiale du registre soutenu qui signifie que l'on peut faire exceptionnellement une chose que l’on aurait tort de faire habituellement.
Ou que l'on peut changer ses habitudes de manière exceptionnelle, sans que cela n'engage pour l'avenir.
On dit par exemple : "Une fois n'est pas coutume, je ne vais pas vous donner d'exemple".
Son équivalent dans le registre familier est : "Pour une fois" ("Pour une fois, je ne vais pas vous donner d'exemple").
décourager (quelqu'un) par les difficultés, le caractère ingrat (d'une entreprise) ; lasser quelqu'un de quelque chose, l'inciter à renoncer à poursuivre son action, son effort.
On dit par exemple : "Mon patron rebute ses collaborateurs directs par ses méthodes".
choquer, déplaire, dégoûter (quelqu'un), inspirer de la répugnance (à quelqu'un), ne pas être attirant.
On dit par exemple : "Je n'ai jamais mangé de tripes ; c'est un plat qui me rebute".
Cette locution verbale du registre familier signifie : faire des efforts, se dépenser physiquement ; se donner du mal, travailler durement, s'impliquer.
Elle est principalement utilisée - au sens propre - dans le domaine sportif, notamment dans celui du football.
Mais on l'emploie également au sens figuré.
On dit par exemple : "Le président souhaite que ses ministres s'investissent davantage et mouillent le maillot".
Source : www.languefrancaise.net et dictionnaire.reverso.net
Ces trois substantifs masculins du registre argotique désignent : "Un pou du pubis" ou "Un pou pubien".
Il s'agit d'un minuscule insecte de couleur noire vivant à la surface de la peau du pubis et mesurant de 2 à 3 mm de longueur.
On parle d'"Ectoparasite" car c'est un parasite externe, qui vit sur la surface corporelle d'un être vivant.
Le pou pubiendiffère des autres poux (le "Pou de la tête" et le "Pou du corps") par sa morphologie et sa localisation, le pubis.
Il s’apparente à un crabe : il présente un corps trapu avec un thorax très large et un abdomen court et étroit. Ses pattes sont puissantes et pourvues d'énormes pseudo-pinces (plus fortes que celles du pou de tête) qui lui permettent de s’agripper aisément aux poils de la région génitale. Il peut toutefois se loger au niveau du thorax, de l’abdomen, de la barbe, des cils, des aisselles...
Il est "Hématophage" : il se nourrit du sang de son hôte.
Ses parties buccales demeurent presque en permanence introduites dans la peau de son hôte, et il est capable de piquer. Ces piqûres causent de petites lésions bleues et, quelquefois, des réactions allergiques graves.
Le pou pubien est à l’origine, chez l'homme, de la "Phtiriase pubienne", une maladie infectieuse de la peau, qui est gênante, mais bénigne.
La plupart du temps, il se transmet par contact direct, pendant des rapports sexuels avec une personne infectée, mais la contagion peut aussi s’effectuer par un contact indirect, avec des vêtements, des serviettes, des draps ou une literie envahie.
Il s'agit de deux variétés de piments très miquants, parfois confondues.
"Le piment oiseau" ou "Piment martin" est un petit piment rouge ou vert, qui est une variété principalement antillaise.
Dans l'échelle de Scoville simplifiée, qui mesure de la force des piments, il est classé à un degré 8 (torride), légèrement plus fort que le piment de Cayenne.
Autrefois, avant que les traitements chimiques soient utilisés, ces piments se trouvaient en abondance dans les champs de canne.
Le nom "Piment d'oiseau" viendrait de ce que les oiseaux en sont très friands et en rejetent les graines dans leurs fientes.
Et le nom "Piment Martin" serait issu de celui du "Martin triste", un petit oiseau passereau.
Ce piment peut parfois être appelé "Piment langue d'oiseau", mais cette appellation est plus large et correspond à ce que l'on appelle plus communément le "Pili-pili".
et "Le piment langue d'oiseau" également appelé "Pili-pili", auquel j'ai déjà consacré un article.
Il s'agit du nom de scène du guitariste de jazz français Jean Reinhardt, né le 23 janvier 1910 et mort le 16 mai 1953.
"Django" est un mot romani signifiant "Je m'éveille".
Son style de jeu et de composition a été suivi d'adeptes, donnant naissance à un style de jazz à part entière, le jazz manouche.
Issu d’une famille sinté, il demeure aujourd’hui encore l'un des guitaristes les plus respectés et influents de l’histoire du jazz.
Grièvement blessé dans l'incendie de sa roulotte, en 1928, à l'âge de 18 ans, ce virtuose de la guitare a gardé toute sa vie les séquelles de ses brûlures à la main gauche qui l'ont obligé à trouver une nouvelle technique et à jouer dans un style si particulier que ses adeptes des générations suivantes poussent l'idolâtrie jusqu'à s'entraver les doigts pour reproduire son infirmité et sa technique.
Plusieurs de ses descendants sont devenus guitaristes :
Henri Reinhardt, son fils aîné issu d'un premier mariage (1929-1992),
Babik Reinhardt, son second fils (1944-2001),
David Reinhardt (1986-), son petit-fils (fils de Babik),
et Lévis Adel-Reinhardt (1997-), un autre petit-fils (fils de Henri).