On ne dit pas : "Les joueurs auront besoin du support des supporters" !

L'ancien joueur international de football français Djibril Cissé

Ainsi qu’a pu le déclarer, le 8 février 2023, l'ancien joueur international de football français Djibril Cissé, commentant la rencontre OM-PSG, en huitième de finale de la Coupe de France de football, sur la chaîne de télévision publique française France 3.

Mais : "Les joueurs auront besoin du SOUTIEN des supporteUrs" !

On ne dit pas : "On fait une courte pause" !

Le journaliste sportif français Fabien Levêque

Ainsi qu'a pu le déclarer, le 8 février 2023, le journaliste sportif français Fabien Levêque, commentant la rencontre OM-PSG, en huitième de finale de la Coupe de France de football, sur la chaîne de télévision publique française France 3.

Mais : "On MARQUE une courte pause" !

 

On ne dit pas : "J'chuis au bout d'ma vie" !

L'antiquaire française Caroline Margeridon
Ainsi qu'à ridiculement pu le déclarer, le 1er février 2023, telle une adolescente boutonneuse, la bientôt sexagénaire brocanteuse Caroline Margeridon, dans l'émission "Affaire conclue", présentée par Sophie Davant, sur la chaîne de télévision publique France 2.
Mais, par exemple : " Je n'en peux plus !" !

On ne dit pas : "Pas grand monde aurait osé poser cette question là" !

Le journaliste sportif français Bertrand Latour

Ainsi qu'a pu le déclarer, le 8 février 2023, le journaliste sportif français Bertrand Latour, dans l’émission vespérale d’Olivier Ménard "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.

Mais : "PEU DE GENS aurait osé poser cette question là" !

 

Merci à David Pujadas !

Le journaliste français David Pujadas

Pour avoir parlé, ce 8 février 2023, dans son émission "24 heures Pujadas", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LC, de "guerre d'usure".

Et non, comme la plupart de ses confrères, de "guerre d'attrition" !

Grâce lui en soit ici rendue.

 

Pourquoi dire : "Une guerre d'attrition" ?

Ainsi que nombre de journalistes et consultants militaires prétendument éclairés ne cessent malheureusement de le faire depuis quelques semaines sur les différentes chaînes de télévision française d'information en continu.

Et pas simplement, en français : "Une guerre d'USURE" !

Il s'agit naturellement d'un lamentable calque de la locution anglaise "attrition war", que tous ces veaux se précipitent pour reprendre bêtement et stupidement, comme ils le font régulièrement.

Une guerre d'usure est un conflit au cours duquel la stratégie militaire consiste à chercher la reddition de l’adversaire en l’épuisant par des pertes continues en personnel et matériel. La stratégie est donc simple : l’attente. La victoire reviendra au camp qui parvient à attendre et supporter les pertes que l’adversaire lui inflige sur une plus longue période que ce même adversaire ne puisse endurer. Ainsi, en théorie, la guerre sera gagnée par le camp qui dispose de la plus grande quantité de ressources en matériel ou personnel, et/ou du plus grand degré de résilience au conflit.

Ce concept de guerre d’usure n’est pas nouveau, et l'on a souvent opposé les guerres d’usure aux guerres de manoeuvres. Ce dernier type de conflit a pour objectif de remporter la victoire dans un temps limité pour minimiser les coûts pour l’État. D’un point de vue opérationnel, la conduite de la guerre est radicalement différente selon le type de guerre que l’on considère. Une guerre de manoeuvre nécessite des troupes légères, pouvant se déplacer rapidement pour surprendre l’ennemi. À l’inverse, une guerre d’usure nécessite une puissance de feu importante afin d’épuiser l’ennemi. Bien que les stratégies d’usure et de manoeuvre puissent coexister au sein d’un même théâtre, dans de très nombreux conflits où les adversaires étaient à peu près égal, le résultat final a presque toujours été déterminé par l’usure.

L’histoire moderne nous enseigne qu’un grand nombre de conflits du XXe siècle peuvent être qualifiés de guerre d’usure : la guerre de Corée, la guerre du Vietnam, le conflit israélo-arabe (1967-1970), la guerre soviéto-afghane ou certaines guerres civiles, comme celles en Libye ou en Syrie depuis 2011.

Plus proche de nous, la notion de guerre d’usure est revenue au premier plan avec les campagnes militaires en réplique aux attentats du 11 septembre 2001, menées par les coalitions occidentales et notamment l’armée états-unienne, en particulier en Irak et en Afghanistan.

Ces versions modernes du concept d’usure engendrent toutefois de nouveaux risques pour les belligérants, puisqu'elles peuvent se transformer en véritable "bourbier", dans lesquels le pays interventionniste peut se retrouver "enlisé" avec une image "d’occupant" pour la population locale.

Sources : www.defnat.com et wiktionary.org

Pourquoi dire : "Est-ce un timing que vous nous confirmez" ?

Le journaliste français Julien Arnaud

Ainsi qu'a pu le déclarer, le journaliste français Julien Arnaud, dans l’émission "Un oeil sur le monde", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Et pas simplement, en français : "Est-ce un HORAIRE que vous nous confirmez ?" !

 

 

"Pourquoi dire : "Les windfall profits" ?

Le journaliste économique français François Lenglet

Ainsi que l'a déclaré, le8 février 2023, le journaliste français François Lenglet, dans l’émission « 24 heures Pujadas », sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Et pas simplement, en français : "Les GAINS EXCEPTIONNELS" !

C'est à dire : des revenus anormalement élevés ou abondants, soudains et/ou inattendus. Comme ceux de la société Total Énergies pour l'année 2022, en hausse de 90% sur 2021.

Source : wikipedia.org

On ne dit pas : "On ne peut pas lui accepter ça" !

Le journaliste français Didier François

Ainsi qu’a pu le déclarer, le 2 février 2023, le journaliste français Didier François, dans l’émission "Brunet, Hammett et compagnie", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Mais : "On ne peut pas lui ACCORDER ça" !

Ou : "CELA N'EST pas ACCEPTABLE" !

 

"Conducteur" et "Un conducteur".

  • L'adjectif "Conducteur" signifie tout à la fois :
    • qui conduit.

On parle par exemple de "fil conducteur" ou de "principe conducteur".

    • et : qui peut être parcouru par un courant de conduction (pour un milieu, un corps) ; qui transmet l'énergie électrique ou la chaleur.

On parle par exemple de "matériau conducteur".

Conducteur d'électricité

  • Et le substantif "Un conducteur" signifie, selon le contexte :
    • une personne qui conduit un véhicule,
    • On parle par exemple de "conducteur de taxi", de "conducteur de bus" ou de "conducteur de car".

Un conducteur de car au volant

    • une personne qui guide, mène, dirige, gouverne.

On dit par exemple : "C'est un conducteur d'hommes né" ou "Il est le conducteur du peuple".

    • un soldat du train dans l'armée française,

Des conducteurs français ou soldats du trainDes conducteurs français ou soldats du train

    • un corps susceptible de transmettre d'un point à un autre de sa masse la chaleur ou l'électricité.
    • On dit par exemple : "Le métal est un bon conducteur" (et donc : un très mauvais isolant),
    • un plan dont dispose l’animateur d’une réunion ou d’un débat, indiquant l’ordre des questions à aborder, le nom des participants et, le cas échéant, l’enchaînement des interventions prévues,

Un conducteur d'émission

    • en musique : une partition réduite sur laquelle sont portées les principales indications de toutes les parties instrumentales, permettant au chef d’orchestre de diriger une oeuvre musicale.

Sources : Le Robert, www.larousse.fr et wiktionary.org

On ne dit pas : "Un dernier épitaphe" !

Le journaliste et historien français Marc Fourny

Ainsi que peut le déclarer le journaliste français Marc Fourny, dans l'émission de Christine Bravo "Sous les jupons de l'histoire" consacrée à "Madame de Pompadour (1721-1764)", diffusée en 2015 et rediffusée le 6 février 2023, sur la chaîne de télévision française Chérie 25.

Mais : "UnE derniÈRE épitaphe" !

Ce substantif est en effet féminin.

Nous venant du bas latin "epitaphium", issu du grec "epitaphion", signifiant "sur le tombeau", il désigne, selon le contexte :

  • une inscription funéraire, placée sur une pierre tombale ou un monument funéraire, afin de rappeler le souvenir de la personne morte.

L'épitaphe peut présenter le nom et les dates de la personne défunte, ou un texte faisant l'éloge de cette personne.

  • ou : une tablette de marbre, de métal, etc., portant cette inscription.

Le mot "épitaphe" ne doit pas être confondu avec deux autres mots de prononciation voisine :

  • une épigramme (le mot était masculin jusqu'au XVIIe siècle), qui désigne un poème satirique ; une raillerie mordante.
  • et : une épigraphe, qui désigne une inscription sur un édifice (avec sa date, sa destination, etc.) ou une inscription en tête d'un livre.

Sources : www.larousse.fr et wiktionary.org