9 façons de dire "Un asiatique" ou "Un chinois".

Un jeune asiatique

Ces différents mots ou locutions nominales sont tous aussi injurieux et racistes les uns que les autres.

"Un asiate", "un bouffeur de riz", "un bridé", "une face de citron" ou "un jaune" appartiennent tous de ce fait au registre argotique :

De la même façon que "un niakoué" ou - par apocope - "un niak", qui désignent principalement un vietnamien.

Et "un chinetoque" ou "un noich" ("un chinois", en verlan), qui désignent principalement un chinois.

Mais qui peuvent tous s'appliquer, par extension, à l'ensemble des asiatiques.

12 façons de dire "Vouloir se faire bien voir".

"Faire le suceur" et "Lécher le cul" ou "Être un lèche-cul" relèvent du registre vulgaire.

"Cirer les pompes" et "Être un cire-pompes" appartiennent au registre argotique.

"Caresser dans le sens du poil", "Fayoter", "Jouer les fayots", "Être un lèche-bottes" ou "Lécher les bottes" relèvent du registre familier.

Et "Être obséquieux" ou "Être servile" du registre soutenu.

11 façons de désigner un homme dont on ignore ou dont on n’exprime pas le nom.

Un mec

"Un mec", "un gonze" et "un pékin" relèvent du registre argotique.

De même que "un keum", qui est du verlan.

"Un gazier" appartient au registre populaire ainsi qu'au registre désuet.

"Un type", "un gars" et "un gus" relèvent du registre familier.

De même que "un clampin", qui appartient également au registre désuet.

Tandis que "un individu" et "un quidam" appartiennent au langage courant.

16 façons de dire : "La nourriture".

De la nourriture

Une telle abondance de synonymes n'est naturellement guère surprenante au pays de la gastronomie.

"La boustifaille" et "La bectance" (ou "La becquetance"), "La bouftance" (ou "La bouffetance") relèvent du registre populaire.

Et "La bouffe", "La graille" et "La tortore" appartiennent au registre argotique.

"La cuistance" et "La mangeaille" relève du registre familier, ainsi qu'au registre désuet.

Un registre auquel appartient également "La provende".

"Les aliments", "Les produits alimentaires", "Les provisions",  "Les victuailles" ainsi que "Les vivres" relèvent du langage courant.

Et "La pitance" ou "Les mets" au registre soutenu.

"Un mal-comprenant" ou "Être mal-comprenant".

J'adore cette formule du langage familier, contruite sur le modèle des mots "mal-entendant" et "mal-voyant" (ou "malvoyant"), et qui signifie donc : ne pas être très intelligent, être intellectuellement limité.

On dit par exemple :

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à mes façons préférées de dire "Être idiot".

5 façons de dire "Un camion".

Un camion

"Un bahut", "un camtar" et "un gros-cul" relèvent de l'argot.

"Un poids-lourd" (par ellipse de "un véhicule automobile poids-lourd") désigne un véhicule automobile de plus de 3,5 tonnes, conçu pour le transport de marchandises. Et appartient au registre familier.

De même que "un 38 tonnes", qui désigne un véhicule dont le PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) est fixé à trente-huit tonnes.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à la "Semi-remorque".

Source : wikipedia.org

10 façons de dire "Un débit de boisson" ou "Un établissement où l'on consomme des boissons".

Un café

Les mots les plus utilisés de nos jours sont naturellement, dans le langage courant : "un café" et "un bar".

L'intérieur d'un bistrot (ou "bistro") traditionnelL'intérieur d'un café traditionnel

Ou : "un estaminet", dans le Nord de la France et en Belgique.

"Un cabaret" appartient en effet au registre désuet.

De même que "un bistroquet" (utilisé dans le Sud de la France), "un mastroquet" (utilisé dans le Nord) et "un caboulot", qui relèvent également du registre populaire.

"Un troquet" appartient également à ce registre, mais est encore largement utilisé.

Tout comme "un rade", qui appartient au registre argotique.

Et "un bistro" ou "un bistrot" qui relèvent du registre familier.

Enfin, "une buvette" est un mot du langage courant désignant plutôt un simple comptoir où l'on sert à boire :

  • au sein d'un petit local situé par exemple sur la voie publique,

Une buvette située sur la voie publique

  • ou dans bâtiment tel qu'une gare, une piscine ou un stade,

Une buvette de stade

  • voire dans une tente installée à l'occasion d'une kermesse ou d'une manifestation en plein air.

Une buvette de kermesse

Sources : wikipedia.org, Le robert et www.larousse.fr

14 façons de dire : "Un chien".

Un chien

"Un cabot", "un clébard", "un clebs" (ou "un klebs") ou "un cleps" appartiennent au registre argotique.

Les géminations "Un chien-chien" (ou "un chienchien") et "un toutou" relèvent du langage enfantin.

Dans le langage courant, nous trouvons "un roquet", qui désigne un petit chien hargneux aboyant pour un rien, "un limier" qui désigne un grand et gros chien de chasse, et "un corniaud" ou "un bâtard" qui désignent un chien n'étant pas de race pure.

Enfin, le registre soutenu nous propose la locution nominale "le meilleur ami de l'homme" ainsi que les substantifs "le canidé" ou "le quadrupède", fréquemment employés par les journalistes.

Ainsi que "un molosse", qui désigne un chien de grade de troupeau ou un gros chien de garde, d'aspect particulièrement redoutable.

20 façons de dire : "Transpirer" ou "Transpirer énormément".

"Être en nage", une des très nombreuses façons de dire : transpirer beaucoup

Les locutions verbales "Être en sueur" et "Transpirer à grosses gouttes" relèvent du langage courant et signifient "Transpirer".

Tandis que les verbes "Couler" ("Je coule de partout !"), Dégouliner" et "Suinter" appartiennent au même registre de langue, mais signifient "Transpirer énormément".

Ce qui est également le cas des locutions verbales "Être en eau" et "Être trempé" (par ellipse de "Être trempé de sueur").

Ou des idiotismes animaliers "Transpirer comme un boeuf" et "Suer comme un boeuf", ou "Transpirer comme un porc" et "Suer comme un porc", qui relèvent tous du registre familier ; les deux derniers étant généralement considérés comme péjoratifs.

Ainsi que des locutions verbales "Avoir les mains moites... et les pieds poites", "Cuire dans son jus", "Être en nage" ou "N'avoir plus un poil de sec" (ou "Ne plus avoir un poil de sec")

Et des formules imagées "Avoir les bonbons qui collent au papier" (pour les hommes) et "Avoir le rideau qui colle aux fenêtres" (pour les femmes) appartiennent au registre vulgaire.

Ou des locutions verbales "Souffrir d'un excès de sudation" ou "Souffrir d'une sudation excessive", qui relèvent du registre soutenu, et "Souffrir d'hyperhidrose", qui relève du jargon médical.

Source : www.topito.com

9 façons de dire : "Un cheval".

La plus belle conquête de l'homme : le cheval

"Un canasson" relève du registre argotique.

"Un bourrin" appartient au registre familier.

De même que "Une rosse" et "Une rossinante", qui désignent - dans le registre désuet - un mauvais cheval, maigre et poussif.

"Une monture" relève du langage courant.

Et "La plus belle conquête de l'homme" ou "La plus noble conquête de l'homme", "Un fier destrier" ou  "Un équidé" appartiennent au registre soutenu.

31 façons de dire "Une arme à feu de poing".

Des armes à feu de poing

Je suis toujours surpris de l'incroyable richesse de notre langue concernant les différentes façons d'évoquer "une arme à feu de poing".

Comme toujours en pareil cas, c'est dans le registre argotique que l'on trouve le plus de termes, avec : "un aboyeur", "un calibre" (ou "un gros calibre"), "un feu", "un flingue", "un pétard" et "un soufflant".

Nous y trouvons également l'affreux "un gun", qui relève bien évidemment uniquement de l'anglais.

Mais encore : "un feu", "un flingot", "un rif" et "un rigolo", qui appartiennent désormais au registre désuet.

"Un six-coups" désigne un type de revolver avec barillet de six cartouches fréquemment employé et évoqué dans les films et bandes dessinées de western.

Et le Colt SAA (Single Action Army) était surnommé "Pacificateur" ou "Faiseur de paix" ("Colt Peacemaker").

Les appellations "un Beretta", "un Browning", "un Colt", un Glock", "un Luger" , "un Mauser" et "Smith & Wesson" - qui sont des noms de marques - se retrouvent dans les vieux films et romans policiers.

"Un 38" et "un 45", de même que "un Parabellum" ou "un .357 Magnum" font référence au calibre de l'arme employée et appartiennent donc au registre familier et au jargon de la police ou des truands.

De même que"un P38", qui est un modèle spécifique.

Ou "un automatique" - ellipse lexicale de "un pistolet automatique" - qui ne s'utilise que s'il s'agit d'"un pistolet", et pas d'"un revolver".

Pour connaître la différence entre les deux, je me permets de vous renvoyer à l'un de mes anciens articles consacré à ce sujet.

Et sur un thème contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article "Quelle est la différence entre "Une carabine" et "Un fusil" ?".

43 façons de dire "L'anus".

Un anus en très gros plan

"Le TDC", "Le Trou du cul", "Le troudu" et "Le trouduc" appartiennent au registre vulgaire.

De même que "La boîte à chocolat", "Le fion", "La pastille", "La rondelle", "Le trou à caca", "Le trou à merde", "Le trou de balle"  ou "La turbine à chocolat".

Ou "Le boyau cullier", qui relève également du registre désuet.

"Le borgne", "Le cyclope", "L'échalotte", "L'oeil de bronze", "L'oeillet", "L'oeillet plissé", "L'oeillet rose", "L'oeilleton", "L'oignon", "Le petit", "Le petit trou", "Le pétoulard", "Le pot", "Le pot d'échappement", "La rosette", "Le trou", "Le trou mignon", "Le trou plissé", "Le trou qui pète", "Le troufignard", "Le troufignon", "Le troufion" (ou "Le trouffion"), et "Le vase" relèvent du registre argotique.

Et "L'entrée des artistes", "La porte de derrière" ou "La porte de service" du registre familier.

"Le fondement" et "L'orifice anal" appartiennent au registre soutenu.

Et "L'orifice du rectum" ou "L'orifice rectal" au jargon médical.

Sources : www.languefrancaise.net, dictionnaire.sensagent.leparisien.fr et Le guide de poche des gros mots. 1001 insultes, injures et jurons pour toutes les occasions, de Jean-Michel Jakobowicz (2020)