62 façons de dire "Bavarder".

Trois jeunes femmes bavardant et riant

"Bagouler", "Baver", "Jacter", "Jaspiller", "Tailler le bout de gras" et "Tailler une bavette" appartiennent au registre argotique.

Et "Baratiner" au registre populaire.

"Bavasser", "Blablater", "Causer", "Déblatérer", "Dégoiser", "Faire des cancans", "Faire la causette", "Jaspiner", "Papoter", "Parloter", "Piapiater", "Taper la causette", "Taper la discute" et "Tchatcher" relèvent du registre familier.

De même que "Clabauder", "Jaboter", "Jaser", "Lantiponner", "Potiner" et "Ragoter", qui relèvent également du registre désuet.

Ou "Babeler" qu'utilisent nos amis belges et "Babiner" qu'utilisaient nos amis québecois.

"Babiller", "Commérer", "Déblatérer", "Dire des choses", "Dire des frivolités", "Dire des futilités", "Discuter", "Échanger", "Échanger des banalités", "Échanger des propos", "Faire des commérages", "Faire des confidences", "Faire la conversation", "Palabrer", "Parler", "Parler de choses futiles", "Parler de la pluie et du beau temps", "Parler de tout et de rien", "Parler inutilement", "Parler pour ne rien dire" ou "Tenir des propos" appartiennent au langage courant.

Ainsi que "Cailleter", "Cancaner", "Caqueter","Jacasser" et "Jaser", utilisés au sens figuré, puisqu'ils s'utilisent ordinairement à propos du cri des caillettes, canards, poules et pies.

Enfin, "Confabuler", "Converser", "Deviser", "Discourir", "Dissserter", "Pérorer", "S'entretenir" relèvent du registre soutenu.

6 façons de dire "La bande dessinée" ou "Les bandes dessinées".

8 albums de bande dessinée jeunesse franco-belge
  •  Quant aux "Bandes dessinées", on parlait, depuis les années 1930 et jusque dans les années 1960 - avant l'apparition massive des albums - d'"Illustrés" (registre familier), par ellipse lexicale de "Journaux illustrés".
9 revues de bande dessinée petit format noir et blanc ou "Illustrés", par ellipse de "Journaux illustrés"
9 revues de bande dessinée petit format noir et blancou "Illustrés", par ellipse de "Journaux illustrés"

Et les personnes d'un certain âge utilisaient la formule "Des mickeys" voire "Des petits mickeys", en référence au personnage de Mickey, créé le 18 novembre 1928 par le dessinateur états-unien Walt Disney.

16 anciens albums souples de bande dessinée
9 anciens albums souples de bande dessinée

L'appellation "Publications destinées à la jeunesse" relève du jargon administratif et est apparue avec la loi no 49-956 du , visant à réguler la diffusion des livres et de la presse jeunesse.

Et le sigle "BD" pour "Bandes Dessinées" est, à mon sens, apparu  vers le milieu ou la fin des années 1960.

21 façons de dire "Éjaculer".

Il existe en effet de nombreux synonymes du verbe "Éjaculer" utilisé au sens propre, dans son acception de "Émettre du sperme, pour un homme".

On s'en doute la quasi-totalité ce ces verbes appartient au registre argotique, à l'instar des verbes "Décharger", "Foutre", "Gicler" ou "Juter".

Mais également de "Arroser", "Asperger", Baver", "Chécra" (verlan de "Cracher"), "Cracher", "Partir", "Saliver", "Se finir", "Se moucher" ou "Se vider" (lorsqu'ils sont utilisés dans cette acception).

Toujours dans le même registre, nous trouvons locution verbale "Se vider les couilles".

Ou les idiotismes alimentaires "Balancer la sauce", "Balancer la purée" (ou "Cracher la purée" ou "Lâcher la purée") et "Dégorger le poireau" (ou "Faire dégorger le poireau").

Seul "Se soulager" appartient au langage courant.

Et "Émettre sa semence" au registre soutenu.

Sources : dictionnaire.reverso.net, dictionnairedelazone.fr et www.languefrancaise.net

 

"Faire la chose".

Cette locution nominale du langage courant constitue une très pudibonde façon de dire : s'accoupler, coïter, avoir une relation sexuelle, faire l'amour.

On dit par exemple : "Oh vous savez bien, très chère, que Gaëtan et moi ne faisons plus la chose depuis des années".

12 façons de dire "Des chaussures".

Des chaussures

"Des écrase-merde" relève du registre scatologique et du registre vulgaire.

"Des croquenots", "Des galoches", "Des godasses", "Des groles" (ou "Des Grolles"), "Des lattes", "Des pompes" et "Des tatanes" relèvent du registre argotique.

Ainsi que "Des péniches", qui désigne des chaussures trop grandes.

"Des ribouis" et "Des godillots" appartiennent au registre populaire. Et désignent de grosses chaussures usagées.

Tandis que "Des souliers" relève du registre soutenu.

Des chaussures (© M. Richier)

Sources : www.linternaute.fr, www.synonymo.fr, crisco2.unicaen.fr et www.cnrtl.fr

Où peut-on envoyer quelqu'un lorsqu'on le tue ?

Le moins que l'on puisse dire est que les formules ne manquent pas pour dire en français que l'on tue quelqu'un en l'envoyant ou en l'expédiant quelque part !

On peut en effet "Envoyer à la morgue", "Envoyer ad patres", "Envoyer au cimetière" ou "Envoyer au royaume des morts".

Ou utiliser les idiotismes religieux "Envoyer au ciel", "Envoyer au paradis" ou "Envoyer au purgatoire".

Ainsi que toutes leurs variantes avec le verbe "Expédier" : "Expédier à la morgue", "Expédier ad patres", "Expédier au cimetière", "Expédier au royaume des morts", "Expédier au ciel", "Expédier au paradis" et "Expédier au purgatoire"

Sur le même sujet, je me permets de vous recommander mon article consacré à toutes les façons de dire "Tuer".

14 façons de dire "Se déshabiller".

Une femme de dos, assise sur une plage, se débarrasse de son haut

"Se défroquer", "Se dépoiler", "Se désaper", "Se foutre à oilpé" (verlan), "Se foutre à poil", "Se mettre à oilpé" (verlan) et "Se mettre à poil" relèvent du registre argotique.

"Retirer ses habits", "Retirer ses vêtements"  et "Se mettre nu" appartiennent au langage courant.

Tandis que "Ôter ses habits", "Ôter ses vêtements", "Se dénuder" et "Se dévêtir" relèvent du registre soutenu.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "S'habiller" en français.

 

"Avoir les fils qui se touchent".

J'adore cette locution verbale qui signifie, au sens figuré : être déséquilibré, fou.

Appartenant au registre familier, elle fait référence à un court-circuit électrique qui se produirait dans le cerveau.

À l'instar de la formule "Péter un câble", qui signifie dans le registre argotique, toujours au sens figuré : devenir fou.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être fou".

13 façons de dire "Comprendre".

Le registre vulgaire met à notre disposition le verbe "Biter".

Et le registre argotique les verbes "Entraver" et "Piger". Ainsi que "Cramer", "Gauler" et "Paner", essentiellement utilisés par les jeunes, me semble-t-il.

"Capter", "Imprimer"et "Percuter" relèvent du registre familier. Ainsi que "Faire tilt", "Tilter" et "Réaliser", qui sont des anglicismes.

Ou "Panner", qu'emploient nos amis Savoyards.

Enfin "Entendre" relève du registre désuet, même si - à titre personnel - je continue de l'utiliser aussi fréquemment que possible.

19 façons de dire "Uriner".

"Faire pleurer le colosse", c'est à dire : uriner

"Pisser" relève du registre argotique .

De même que "Écluser", "Lâcher les écluses" (ou "Lâcher ses écluses") et "Ouvrir les écluses" (ou "Ouvrir ses écluses").

Ou encore "Faire pleurer le colosse", qui ne s'applique cependant qu'aux hommes.

"Faire pleurer Popaul" appartient au registre populaire.

De même que "Pissoter" et "Pissouiller", qui signifient uriner fréquemment et par petite quantité.

"Faire pipi" relève du langage enfantin et du registre familier.

"Arroser les marguerites", "Faire la petite commission" et "Faire pleurer Mirza" appartiennent au même registre familier.

"Soulager sa vessie", "Se soulager", "Vider sa vessie" (ou "Se vider la vessie") relèvent du langage courant.

De même que "Faire ses besoins", qui s'applique plus volontiers aux animaux, ou à la défécation pour les humains (le "caca").

Enfin, "Satisfaire un besoin pressant" ou "Satifaire une envie pressante" relèvent du registre soutenu.

De même que "Effectuer une miction", qui appartient également au vocabulaire et jargon médical.

9 façons de dire "Une bière".

Une chope de bière

On dit dans le registre argotique "Une binouse" (ou "Une binouze"), "Une bibine" ou "De la pisse d'âne", pour désigner une bière (mais également une boisson) de mauvaise qualité.

"Une mousse" appartient au registre familier.

Et les formules "Un bock" ou "Une chope", désignant le type de verre dans lesquels on boit ce breuvage, relèvent du langage courant.

De même que "Un demi" (par ellipse de "Un demi-litre), qui désigne la quantité servie,ou "Une cervoise", qui est le nom de l'ancêtre de la bière, bue par les gaulois.

Ou la périphrase "Une boisson fermentée à base de malt, de houblon, de levure et d’eau", parfois utilisée de façon humoristique.

Source : www.topito.com

12 façons de dire "Un employé au bas de la hiérarchie".

"Un larbin" relève du registre populaire.

Et "Un acolyte", "Un lampiste", "Un sbire" ou "Un valet" du registre familier.

De même que "Un homme de main", dans un domaine un peu spécifique, il est vrai.

Tandis que "Un comparse", "Un complice", "Un préposé", "Un subalterne" et "Un subordonné" appartiennent au langage courant.

À l'instar de "Un garde du corps", également dans un domaine spécifique.

Source : www.expressio.fr