"Un chnoque", "Un schnock" ou "Un schnoque" et "Un vieux chnoque", "Un vieux schnock" ou "Un vieux schnoque".

Ce mot du registre argotique à l'orthographe variable désigne, de façon méprisante :

  • "Un chnoque", "Un schnock" ou "Un schnoque" : un individu d'un certain âge que l'on juge archaïque, dépassé et considère comme un imbécile.

On dit par exemple : "Elle vit avec un chnoque de cinquante piges".

Ou : "Mon patron n'y comprend rien : c'est un schnoque".

  • et "Un vieux chnoque", "Un vieux schnock" ou "Un vieux schnoque" : une personne gâteuse, sénile.

On dit par exemple : "Qu'il crève ce vieux chnoque !".

Voir également mon article consacré à "Du chnoque", "Du schnock" ou "Du schnoque".

Source : www.larousse.fr

"Faire la peau".

Cette locution verbale du registre argotique signifie - au sens figuré - tuer quelqu'un.

On dit par exemple : "Moi j'te l'dis : si Mimile apprend que Nénesse lui a chouravé sa caisse, il va lui faire la peau".

 

28 façons de dire "Avoir peur".

"Se chier dessus" relève du registre vulgaire.

Comme souvent, le registre argotique est d'une étonnante richesse avec : "Avoir la pétoche", "Avoir la trouille", "Avoir les foies", "Avoir les pétoches", "Baliser", "Avoir la frousse","Avoir les jetons", Faire dans son froc", "Pétocher" ou "Trouiller".

Ainsi que l'anglicisme "Flipper" ou sa variante "Flipper sa race", utilisée par les jeunes.

Le registre familier nous propose : "Avoir la frousse", "Avoir les fesses qui font bravo", "Avoir les chocottes", "Avoir les pépettes" ou "Se dégonfler".

Tandis que "Angoisser", "Appréhender", "Craindre", "Être appeuré", "Être effrayé" et "Faire dans son pantalon", "Frousser", "Redouter", "S'effrayer" ou "Trembler" appartiennent au langage courant.

31 façons de dire "Se masturber" pour un homme.

On pouvait naturellement s'en douter : le registre vulgaire, le registre argotique et le registre populaire sont ici d'une incroyable richesse, avec des formules aussi fantaisistes que savoureuses : "Aller voir la veuve poignet", Aller voir madame cinq doigts", "Cirer le pingouin", "Dégorger le poireau" (ou "Se dégorger le poireau"), "Emmener Popaul au cirque", "Étrangler le borgne", "S'astiquer", "S'astiquer le poireau", "Se branler", "Se cirer le manche", "Se dégorger le poireau", "Se faire reluire", "Se palucher", "Se pignoler", "Se pogner", "Se polir le chinois", "Se polir le jonc", "Se taper une queue" ou "Se tirer sur l'élastique", "Se tirer sur la nouille".

Sinon, le registre familier ne nous offre guère que : "Faire pleurer le Petit Jésus", "Se tirlipoter" ou "Se tripoter".

Et le langage courant : "Se caresser" ou "Se toucher".

Tandis que "Pratiquer l'onanisme" relève du registre soutenu.

Enfin nos amis québecois disent "Se crosser" et "Se pogner le bat" (registre vulgaire) ou "Se passer un poignet" (registre familier).

Et les marseillais :  "Se séguer" ou "Se taper la sègue" (registre argotique).

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander l'audition et la lecture des savoureuses paroles de la chanson "Les nuits d'un damoiseau", qui comporte quelques unes des expressions recensées dans le présent article.

Source : wiktionary.org

"Ne pas avoir une once d'intelligence".

J'aime beaucoup cette expression du registre soutenu qui constitue une manière très élégante de dire qu'une personne ne dispose que d'une très intelligence très limitée. Autrement dit : qu'elle est parfaitement idiote !

Pour ne rien vous cacher, cette formule fait d'ailleurs partie de mes façons préférées de dire "Être idiot".

Pour le lecteur que cela intéresse, il convient de savoir que le mot "Once" est un mot polysémique, qui possède de nombreuses autres significations.

"Chercher des crosses", "Chercher des noises", "Chercher noise", "Chercher chicane", "Chercher des poux" ou "Chercher des poux dans la tête".

Ces six expressions signifient toutes "Chercher les ennuis, chercher querelle ; provoquer les problèmes. Le plus souvent pour des motifs futiles".

  • "Chercher des crosses" relève du registre familier,
  • "Chercher des noises" ou "Chercher noise" appartiennent au langage courant,
  • "Chercher chicane" relève du langage courant,
  • et les formules "Chercher des poux" ou "Chercher des poux dans la tête", utilisées au sens figuré, relèvent du registre familier et constituent des idiotismes animaliers et un idiotisme corporel pour le second.

Sources : wiktionary.org et www.larousse.org

58 façons de dire "Énerver".

Le registre vulgaire nous propose : "Casser les burnes", "Casser les couilles", "Péter les burnes" et "Péter les couilles".

Comme souvent, le registre argotique est extrêmement riche, avec les verbes ou locutions verbales "Casser les bonbons", "Emmerder", "Faire caguer", "Faire chier", "Faire iéch" (verlan), "Faire péter un câble", "Faire péter une durite", "Faire péter un plomb", "Foutre la rage", "Foutre les boules", "Foutre les glandes", "Gaver",  "Gonfler", "Mettre la rage", "Mettre les boules", "Mettre les glandes" ou "Péter les pruneaux", "Plomber", "Saouler" (ou "Soûler") ou les formules de djeun's "Foutre le seum" et "Véner" (verlan).

Mais ma préférée est incontestablement la désormais légendaire formule "Les briser menu", immortalisée par l'extraordinaire Lino Ventura, dans le film de 1963 de Georges Lautner "Les tontons flingeurs", dialogué par le génial Michel Audiard.

Je vous rappelle la phrase complète  : "Patricia, mon petit, je voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier. L'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois... Mais la vérité m'oblige à te le dire: ton Antoine commence à me les briser menu !".

Aujourd'hui totalement oublié, le verbe "Canuler" appartient au registre populaire et au registre désuet.

"Assommer", "Barber, "Bassiner", "Crisper", "Donner de l'urticaire", "Filer de l'urticaire", "Embêter", "Empoisonner", "Faire suer", "Horripiler", "Raser", "Rendre fou" ou "Taper sur les nerfs relèvent du registre familier, lui aussi très fourni.

De même que "Escagasser", utilisé par les provençaux et les marseillais.

Nous disposons également de "Agacer", "Crisper", Embêter", "Ennuyer", "Faire perdre son sang-froid" ou "Fatiguer", dans le langage courant.

Ainsi que de l'extraordinaire formule : "Agir très efficacement sur le gros colon".

Tandis que, pour finir, le registre soutenu nous offre "Courroucer", "Exaspérer", "Excéder", "Importuner", Incommoder", "Insupporter", "Irriter" ("au plus haut point", "fortement" ou "passablement"), et surtout : "Déclencher l'ire" ou "Provoquer l'ire".

Et que le registre désuet nous propose : "Échauffer la bile".

10 façons de dire "S'entendre très bien".

La formule "Être comme cul et chemise" appartient au registre familier.

Et le langage courant nous offre pour une fois un vaste choix, avec l'idiotisme animalier "Être copains comme cochons", mais également "S'entendre comme larrons en foire", "Être comme des frères" ou "S'entendre comme des frères".

Ainsi que les idiotismes corporels ou idiotismes numériques "Être comme les doigts de la main", "Être comme les deux doigts de la main" et "Être unis comme les cinq doigts de la main".

Et enfin : "S'entendre à merveille" et "Très bien s'entendre".

L'expression antonyme de toutes celles-ci est "Être comme chien et chat" ou "S'entendre comme chien et chat".

3 façons de dire "Ne pas être souple".

On dit dans le registre populaire "Être raide comme un passe-lacet".

Mais également, dans le registre familier, "Être droit comme un i" ou - et c'est là mon expression préférée:  "Être souple comme un verre de lampe".

 

7 façons de dire "Les femmes".

"Les bonnes femmes" ou "les gonzesses" appartiennent au registre familier et au registre argotique.

Les formules "le sexe faible" ou "le sexe dit faible" relèvent du langage courant.

Et le registre soutenu met à notre disposition "les descendantes d'Ève" ou "les filles d'Ève" ainsi que "la gent féminine".

Le pendant de ces mêmes formules existe pour les hommes.

"Quand les cons voleront tu seras chef d'escadrille" ou "Quand les andouilles voleront tu seras chef d'escadrille"..

J'aime beaucoup ces expressions du registre argotique qui signifient naturellement "être idiot".

  • Beaucoup de gens sont persuadés que la première de ces deux formules - "Quand les cons voleront tu seras chef d'escadrille" - est une réplique écrite par Michel Audiard pour Jean Gabin, dans l'excellent film de Georges Lautner de 1968 "Le pacha".

Mais ce n'est absolument pas le cas, la réplique en question étant "Je pense que quand on mettra les cons sur orbite t'as pas fini de tourner", ainsi qu'en atteste l'extrait vidéo du film.

  • La seconde, en revanche, - "Quand les andouilles voleront tu seras chef d'escadrille" - est extraite des paroles d'une chanson française à succès des années 1930 de celui que l'on appelait alors "L'amuseur public numéro un", Georgius :

"Quand les andouilles voleront, tu seras chef d'escadrille
Quand elles auront des éperons, tu seras chef d'escadron."

Gageons, comme le l'a fort justement fait remarquer un lecteur, que Michel Audiard avait évidemment moult fois entendu et apprécié cette formule qu'il avait habilement recyclée pour les dialogues du "Pacha".

Sur ce même thème, je vous recommande la lecture de ma collection d'articles "Mille et une façons de dire Être idiot ou Un idiot" et, en particulier, mon article sur mes façons préférées de dire "Être idiot".