Cette locution verbale du registre argotique signifie - au sens figuré - tuer quelqu'un.
On dit par exemple : "Moi j'te l'dis : si Mimile apprend que Nénesse lui a chouravé sa caisse, il va lui faire la peau".
Richesse et défense de la langue française
La richesse de la langue française est telle et les différents registres – ou niveaux – de langues si nombreux, que nous disposons souvent d’énormément de possibilités de dire ou désigner une même chose : souvent plusieurs dizaines et parfois même plusieurs centaines !
J’ai réuni dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés à ce sujet, dans lesquels je me suis à chaque fois efforcé d’identifier les différents registres de langue : du registre vulgaire au registre soutenu, en passant par le registre argotique, le registre populaire, le registre familier, le langage courant ou le registre désuet.
Nombre total d’articles prévus dans collection : 179
Cette locution verbale du registre argotique signifie - au sens figuré - tuer quelqu'un.
On dit par exemple : "Moi j'te l'dis : si Mimile apprend que Nénesse lui a chouravé sa caisse, il va lui faire la peau".
"Se chier dessus" relève du registre vulgaire.
Comme souvent, le registre argotique est d'une étonnante richesse avec : "Avoir la pétoche", "Avoir la trouille", "Avoir les foies", "Avoir les pétoches", "Baliser", "Avoir la frousse","Avoir les jetons", Faire dans son froc", "Pétocher" ou "Trouiller".
Ainsi que l'anglicisme "Flipper" ou sa variante "Flipper sa race", utilisée par les jeunes.
Le registre familier nous propose : "Avoir la frousse", "Avoir les fesses qui font bravo", "Avoir les chocottes", "Avoir les pépettes" ou "Se dégonfler".
Tandis que "Angoisser", "Appréhender", "Craindre", "Être appeuré", "Être effrayé" et "Faire dans son pantalon", "Frousser", "Redouter", "S'effrayer" ou "Trembler" appartiennent au langage courant.
On pouvait naturellement s'en douter : le registre vulgaire, le registre argotique et le registre populaire sont ici d'une incroyable richesse, avec des formules aussi fantaisistes que savoureuses : "Aller voir la veuve poignet", Aller voir madame cinq doigts", "Cirer le pingouin", "Dégorger le poireau" (ou "Se dégorger le poireau"), "Emmener Popaul au cirque", "Étrangler le borgne", "S'astiquer", "S'astiquer le poireau", "Se branler", "Se cirer le manche", "Se dégorger le poireau", "Se faire reluire", "Se palucher", "Se pignoler", "Se pogner", "Se polir le chinois", "Se polir le jonc", "Se taper une queue" ou "Se tirer sur l'élastique", "Se tirer sur la nouille".
Sinon, le registre familier ne nous offre guère que : "Faire pleurer le Petit Jésus", "Se tirlipoter" ou "Se tripoter".
Et le langage courant : "Se caresser" ou "Se toucher".
Tandis que "Pratiquer l'onanisme" relève du registre soutenu.
Enfin nos amis québecois disent "Se crosser" et "Se pogner le bat" (registre vulgaire) ou "Se passer un poignet" (registre familier).
Et les marseillais : "Se séguer" ou "Se taper la sègue" (registre argotique).
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander l'audition et la lecture des savoureuses paroles de la chanson "Les nuits d'un damoiseau", qui comporte quelques unes des expressions recensées dans le présent article.
Source : wiktionary.org
J'aime beaucoup cette expression du registre soutenu qui constitue une manière très élégante de dire qu'une personne ne dispose que d'une très intelligence très limitée. Autrement dit : qu'elle est parfaitement idiote !
Pour ne rien vous cacher, cette formule fait d'ailleurs partie de mes façons préférées de dire "Être idiot".
Pour le lecteur que cela intéresse, il convient de savoir que le mot "Once" est un mot polysémique, qui possède de nombreuses autres significations.
Ces six expressions signifient toutes "Chercher les ennuis, chercher querelle ; provoquer les problèmes. Le plus souvent pour des motifs futiles".
Sources : wiktionary.org et www.larousse.org
Le registre vulgaire nous propose : "Casser les burnes", "Casser les couilles", "Péter les burnes" et "Péter les couilles".
Comme souvent, le registre argotique est extrêmement riche, avec les verbes ou locutions verbales "Casser les bonbons", "Emmerder", "Faire caguer", "Faire chier", "Faire iéch" (verlan), "Faire péter un câble", "Faire péter une durite", "Faire péter un plomb", "Foutre la rage", "Foutre les boules", "Foutre les glandes", "Gaver", "Gonfler", "Mettre la rage", "Mettre les boules", "Mettre les glandes" ou "Péter les pruneaux", "Plomber", "Saouler" (ou "Soûler") ou les formules de djeun's "Foutre le seum" et "Véner" (verlan).
Mais ma préférée est incontestablement la désormais légendaire formule "Les briser menu", immortalisée par l'extraordinaire Lino Ventura, dans le film de 1963 de Georges Lautner "Les tontons flingeurs", dialogué par le génial Michel Audiard.
Je vous rappelle la phrase complète : "Patricia, mon petit, je voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier. L'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois... Mais la vérité m'oblige à te le dire: ton Antoine commence à me les briser menu !".
Aujourd'hui totalement oublié, le verbe "Canuler" appartient au registre populaire et au registre désuet.
"Assommer", "Barber, "Bassiner", "Crisper", "Donner de l'urticaire", "Filer de l'urticaire", "Embêter", "Empoisonner", "Faire suer", "Horripiler", "Raser", "Rendre fou" ou "Taper sur les nerfs relèvent du registre familier, lui aussi très fourni.
De même que "Escagasser", utilisé par les provençaux et les marseillais.
Nous disposons également de "Agacer", "Crisper", Embêter", "Ennuyer", "Faire perdre son sang-froid" ou "Fatiguer", dans le langage courant.
Ainsi que de l'extraordinaire formule : "Agir très efficacement sur le gros colon".
Tandis que, pour finir, le registre soutenu nous offre "Courroucer", "Exaspérer", "Excéder", "Importuner", Incommoder", "Insupporter", "Irriter" ("au plus haut point", "fortement" ou "passablement"), et surtout : "Déclencher l'ire" ou "Provoquer l'ire".
Et que le registre désuet nous propose : "Échauffer la bile".
La formule "Être comme cul et chemise" appartient au registre familier.
Et le langage courant nous offre pour une fois un vaste choix, avec l'idiotisme animalier "Être copains comme cochons", mais également "S'entendre comme larrons en foire", "Être comme des frères" ou "S'entendre comme des frères".
Ainsi que les idiotismes corporels ou idiotismes numériques "Être comme les doigts de la main", "Être comme les deux doigts de la main" et "Être unis comme les cinq doigts de la main".
Et enfin : "S'entendre à merveille" et "Très bien s'entendre".
L'expression antonyme de toutes celles-ci est "Être comme chien et chat" ou "S'entendre comme chien et chat".
On dit dans le registre populaire "Être raide comme un passe-lacet".
Mais également, dans le registre familier, "Être droit comme un i" ou - et c'est là mon expression préférée: "Être souple comme un verre de lampe".
"Les bonnes femmes" ou "les gonzesses" appartiennent au registre familier et au registre argotique.
Les formules "le sexe faible" ou "le sexe dit faible" relèvent du langage courant.
Et le registre soutenu met à notre disposition "les descendantes d'Ève" ou "les filles d'Ève" ainsi que "la gent féminine".
Le pendant de ces mêmes formules existe pour les hommes.
"Les mecs" appartient au registre argotique.
Les formules "le sexe fort" ou "le sexe dit fort" relèvent du langage courant.
Et le registre soutenu met à notre disposition "les descendants d'Adam" ou "les fils d'Adam" ainsi que "la gent masculine".
Le pendant de ces mêmes formules existe pour les femmes.
J'aime beaucoup ces expressions du registre argotique qui signifient naturellement "être idiot".
Mais ce n'est absolument pas le cas, la réplique en question étant "Je pense que quand on mettra les cons sur orbite t'as pas fini de tourner", ainsi qu'en atteste l'extrait vidéo du film.
"Quand les andouilles voleront, tu seras chef d'escadrille
Quand elles auront des éperons, tu seras chef d'escadron."
Gageons, comme le l'a fort justement fait remarquer un lecteur, que Michel Audiard avait évidemment moult fois entendu et apprécié cette formule qu'il avait habilement recyclée pour les dialogues du "Pacha".
Sur ce même thème, je vous recommande la lecture de ma collection d'articles "Mille et une façons de dire Être idiot ou Un idiot" et, en particulier, mon article sur mes façons préférées de dire "Être idiot".
Dans le registre argotique nous avons tout d'abord "avoir gorgeonné"; "être beurré", "être beurré comme un Petit LU", "être bituré", "être bourré", "être bourré comme un coing", "être cramé", "être cuit", "être cuité", "être déchiré", "être murgé", "être paf", "être pinté", "être plein", "être raide", "être torché".
"Être noir", "être rond", "être saoul comme un cochon" (ou "être soûl comme un cochon"), "être saoul comme un polonais" (ou "être soûl comme un polonais") relèvent du registre familier.
"Avoir bu", "avoir trop bu", "être alcoolisé", "être en état d'ivresse", "être enivré", "être ivre", "être saoul" (ou "être soûl") ou "voir des éléphants roses" appartiennent au langage courant.
De même que "être éméché" ou "être gai", qui correspondent toutefois à un moindre degré d'imprégnation. Tout comme "être pompette", dans le registre familier.
Enfin, "être dans les vignes du Seigneur" relève du registre désuet.