"Avoir perdu la boussole", "Être à l'Ouest", "Être déboussolé" ou "Être désorienté".

Ces quatre locutions verbales signifient, au sens figuré : ne plus très bien savoir ce que l'on dit ou fait.

"Avoir perdu la boussole" et "Être à l'Ouest" relèvent du registre familier.

Tandis que "Être déboussolé" et "Être désorienté" appartiennent au langage courant.

On dit par exemple :

  • "Ne l'écoute pas : il est à l'Ouest ce type",
  • "Ma grand-mère est déboussolée depuis la mort de mon grand-père, il y a deu ans",
  • ou : "Le voisin de mes parents est désorienté depuis son isolement forcé lié à la pandémie".

Sur un sujet contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être fou" ou "Être un fou".

Source : wiktionary.org

27 façons de dire "Une automobile", "Une vieille automobile" ou "Une automobile en très mauvais état".

Une automobile

  • Nous disposons ainsi d'au moins 14 façons de dire "Une automobile" :

"Une tuture" relève du langage enfantin.

"Une bagnole", "Une caisse", "Une chignole" et "Une tire" appartiennent au registre argotique.

Et "Un taxi" au registre familier, de même que l'apocope "Une auto". Et, pour nos amis québecois : "Un char".

"Une voiture" relève du langage courant.

Tandis que "Un véhicule automobile" appartient au registre soutenu.

Et que les locutions nominales "Un véhicule particulier" (VP) ou "Un véhicule de tourisme" relèvent du jargon administratif et du jargon mercatique.

"Une titine" (registre familier) désigne uniquement une petite voiture. Tandis que "Une gamos" (registre argotique) désigne - pour les jeunes - un véhicule haut de gamme).

Un véhicule automobile très ancien ou "Un tacot"

  • 3 façons de dire "Une vieille automobile" :

"Un tacot" appartient au registre familier. De même que "Une guimbarde".

Et "Une teuf-teuf" (gémination) relève du langage enfantin.

Une vieille bagnole

  • et 8 façons de dire "Une automobile en très mauvais état" :

"Une chiotte", "Une guimbarde" et "Un os" relèvent du registre argotique.

De même que "Un veau" (idiotisme animalier), qui s'applique aux véhicules jugés insuffisamment puissants ou rapides.

"Une poubelle", "Un tape-cul", "Un tas de boue" et "Un tas de ferraille" appartiennent au registre familier.

De même que "Un poulailler", qui relève également du registre désuet.

"Une épave" appartient au langage courant.

Et "Une bwadjak" relève du créole martiniquais.

Source : www.dictionnairedelazone.fr

"Abutyrotomofilogène" et "Un abutyrotomofilogène".

J'adore cet adjectif et ce substantif masculin malheureusement très difficiles à retenir.

Il s'agit de mots savants composés et de néologismes signifiant littéralement "Qui n’a pas inventé le fil à couper le beurre"... et donc, concrètement : simplet, niais, idiot.

On dit par exemple : "Un préposé abutyrotomofilogène m'a réclamé trois fois ma pièce d'identité avant de me délivrer mon colis".

Ou : "Deux abutyrotomofilogènes en civil m'ont réclamé mes papiers".

Ce mot fait naturellement partie de mes façons préférées de dire "Un idiot".

23 façons de dire "Vomir".

Vomir dans la cuvette des toilettes

"Dégueuler", "Gerber" et "Quicher" relèvent du registre argotique.

Ainsi que les idiotismes animaliers particulièrement imagés : "Aller au renard", "Balancer un renard", "Cracher un renard", "Écorcher le renard", "Faire un renard", "Lâcher un renard", "Piquer un renard" (le substantif masculin "renard" constitue ici une ellipse de la locution nominale féminine "queue de renard") et "Renarder".

"Renarder", "Aller au renard", "Balancer un renard", "Cracher un renard", "Écorcher le renard", "Faire un renard", "Lâcher un renard" ou "Piquer un renard", c'est à dire "Vomir".

Ou encore "Débecter", "Débecqueter" et "Débequeter", mais ces trois derniers ne sont guère employés en ce sens.

"Dégobiller" et "Dégurgiter" (restituer presque intact un aliment que l'on avait avalé) appartiennent au registre familier.

Ainsi que "Quicher", qui n'est toutefois usité qu'à Marseille (13) et en Provence.

"Rendre" ou "Rendre tripes et boyaux" relèvent du langage courant.

De même que les verbes "Expulser", "Rejeter" ou "Restituer", qui sont parfois utiliser en ce sens, accompagnés de locutions nominales du type "Son repas".

Tandis que "Régurgiter" relève du registre soutenu.

Sources : crisco2.unicaen.fr, wiktionary.org, www.languefrancaise.net et Le Robert

 

"Avoir un pète au casque" ou "Être fêlé".

J'aime assez ces deux formules imagées du registre familier évoquant les conséquences néfastes pour la santé mentale d'un individu d'un violent coup reçu sur le crâne.

Toutes deux signifient en effet, au sens figuré :

  • être fou, mentalement dérangé,

On dit par exemple : "Il a un pète au casque ce type : personne n'a jamais osé faire ça".

Ou : "Ce gars est fêlé : il va se tuer à rouler aussi vite".

  • ou : être fantasque, avoir un comportement étrange, paraître fou.

On dit par exemple : "Elle a un pète au casque : tu as vu comment elle s'habille !".

Ou : "Elle est fêlée cette meuf : elle ne mange que des insectes".

Source : wiktionary.org

"Ne pas être fufute" ou "Ne pas être fute-fute" et "Ne pas être très fufute" ou "Ne pas être très fute-fute".

J'aime beaucoup cette formule appartenant au registre familier.

L'adjectif "fufute" ou "fute-fute", qui signifie "intelligent, futé, malin", s'utilise presque exclusivement sous la forme négative, et dans le cadre de cette expression.

Et n'existe pas sous forme de substantif, puisque l'on ne dit pas par exemple "C'est un fufute"ou "C'est un fute-fute".

  • "Ne pas être fufute" ou "Ne pas être fute-fute" signifie donc simplement : ne pas être intelligent, futé, malin. Et donc - par sous-entendu - être plutôt bêta, bête, idiot.

On dit par exemple : "Le fils de mon voisin n'est pas fute-fute, à l'image de son père".

  • et "Ne pas être très fufute" ou "Ne pas être très fute-fute" : ne pas être très intelligent, futé, malinEt donc - par sous-entendu - être plutôt bêta, bête, idiot.

On dit par exemple : "Je suis parvenu à monter ce meuble tout seul : il n'y a pas besoin d'être très fute-fute pour cela".

Sur ce même thème, je vous recommande la lecture de ma collection d'articles "Mille et une façons de dire Être idiot ou Un idiot" et, en particulier, mon article sur mes façons préférées de dire "Être idiot".

10 façons de dire : "Prendre pour un idiot" ou "Tu me prends pour un idiot !".

Dans le langage courant, on peut naturellement se contenter de formules telles que "Tu me prends pour un abruti !" ou "Tu me prends pour un crétin !".

Mais comme souvent, cependant, le registre familier s'avère bien plus parlant. Ainsi, en utilisant les idiotismes alimentaires "Tu me prends pour un jambon !" ou "Tu me prends pour une quiche !", vous affirmez bien plus nettement votre courroux !

De même qu'avec les idiotismes animaliers "Tu me prends pour une buse !" ou "Tu me prends pour une tanche !".

Et ce beaucoup plus, à mon sens, qu'en usant du registre argotique avec "Tu me prends pour un con !", "Tu te fous de moi !" ou "Tu te fous de ma gueule !".

Lequel registre argotique est même - pour moi - devancé par le registre soutenu : "Tu fais injure à mon intelligence !"

 

"Un fada".

Ce joli petit subtanstif masculin, également utilisé comme adjectif, désigne, pour les Marseillais : un fou, un cinglé.

Même si le mot me semble désormais assez largement connu de l'ensemble des français, il s'utilise tout de même bien d'avantage sur les bords de la Méditerranée que dans le reste du pays.

61 façons de dire "mourir".

Le registre argotique est très riche, avec les verbes "Calancher", "Clamser", "Claquer" ou "Crever".

Et les locutions verbales "Aller nourrir les asticots", "Aller nourrir les poissons", "Aller nourrir les requins", "Aller nourrir les vautours", "Avaler sa chique", "Avaler son acte de naissance", "Avaler son bulletin de naissance" et "Casser sa pipe".

"Boire le bouillon d'onze heures", "Passer l'arme à gauche", "Sortir les pieds devant" ou "Y passer" relèvent du registre familier.

Dans le langage courant, nous avons également "Avoir été abattu", "Avoir été assassiné", "Avoir été tué", "Brûler vif", "Être assassiné", "Être broyé", "Être coupé en deux", "Être déchiqueté", "Être transformé en écumoire", "Être tué", "Être victime d'un assassinat", "Être victime d'un meurtre", Exploser", "Laisser sa vie (quelque part)", "Ne pas survivre", "Perdre la vie", "Tomber raide mort" ou "Trouver la mort".

Ainsi que, dans le cas d'une exécution : "Être décapité", "Être exécuté", "Être fusillé", "Être guillotiné" ou "Être pendu"

Ou, durant une guerre : "Mourir pour la France", "Tomber au champ d'honneur" ou "Tomber sous les balles de l'ennemi".

Enfin, "Consentir au sacrifice suprême", "Être cueilli par la mort", "Être fauché par la mort", Être rappelé à Dieu", "Être victime de la Grande Faucheuse", "Expirer", "Faire le dernier voyage", "Faire son dernier voyage", "Faire le grand voyage", "Passer", "Passer de vie à trépas", "Payer de sa vie", "Rendre l'âme", "Rendre son dernier souffle", "Rendre son dernier soupir", "Retourner à la poussière", "Succomber à ses blessures", "Trépasser" et "Voir sa dernière heure arriver" relèvent du registre soutenu.

5 façons de dire "Paresseux".

Les adjectifs "Feignant" et "Cossard" relèvent du registre populaire.

"Feignasse" et "Flemmard" appartiennent au registre familier.

Tandis que "Fainéant" est un terme du langage courant, à l'instar de "Paresseux".

Sur un thème contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré à pourquoi il vaut mieux dire "Fainéant" que "Feignant".

 

9 façons de dire "Un lit".

Un lit en bois

Dans le registre argotique nous disposons de : "un paddock", "un page" (par apocope de "pageot"), "un pageot" ou "un pajot", ainsi que "un pucier". Mais ces termes sont aujourd'hui désuets.

"Un pieu" appartient au registre populaire et est très couramment utilisé.

"Un plumard" et "un plume" relèvent du registre familier

Enfin, "une couche" relève du registre soutenu et ne s'emploie guère.

Sources : www.languefrancaise.net, www.larousse.fr et dictionnaire.sensagent.leparisien.frAjouter