12 façons de dire "Le ventre" en français.

"Le bide" et "Le bidon" appartiennent au registre argotique.

Et "La bedaine", "Le bedon", "Le bidou", "La brioche", "La panse" ou "La ventrouille" au registre familier.

Ainsi que "La bedondaine", que nous devons au génial Rabelais, ou "La gidouille", à Alfred Jarry.

Enfin, "L'abdomen" (du latin "Abdomen" signifiant "Ventre", "Bas-ventre") et "L'embonpoint" relèvent du langage courant.

Sources : www.cnrtl.fr et crisco2.unicaen.fr

"Aller ad patres", "Être ad patres", "Envoyer ad patres" ou "Expédier ad patres".

Ces différentes locutions verbales du registre familier sont construites à partir de la locution adverbiale "Ad patres" (chez les ancêtres").

Et elles signifient donc respectivement, au sens figuré :

  • "Aller ad patres" : rejoindre le royaume des morts, c'est à dire mourir.

On dit par exemple : "Je sais bien qu'en continuant de boire comme il le fait, mon père risque d'aller ad patres d'ici quelques années à peine".

  • "Être ad patres" : être au royaume des morts, c'est à dire être mort.

On dit par exemple : "Il y a bien longtemps que mon oncle et ma tante sont ad patres".

  • et "Envoyer ad patres" ou "Expédier ad patres" : envoyer au royaume des morts, c'est à dire tuer.

On dit par exemple : "S'il continue comme ça, ton cousin va se faire expédier ad patres par Riton le Stéphanois et sa bande".

Sur le même sujet, je me permets de vous recommander mon article consacré à toutes les façons de dire "Tuer".

5 façons de dire "Avoir mauvaise haleine".

Avoir mauvaise haleine

On dit dans le registre argotique "Refouler du goulot" ou "Puer du bec".

L'idiotisme animalier "Avoir une haleine de chacal" ainsi que l'idiotisme textile "Avoir avalé une chaussette sale" appartiennent au registre familier.

Et la locution verbale "Souffrir d'halitose" relève naturellement du registre soutenu.

Avoir mauvaise haleine

"Enlever la vie", "Ôter la vie" ou "Prendre la vie".

Ces trois jolies locutions verbales appartiennent au registre soutenu.

Et elles constituent une élégante façon de dire : tuer.

Sur le même sujet, je me permets de vous recommander mon article consacré à toutes les façons de dire "Tuer".

6 façons de dire : "les cheveux".

Une "tignasse" féminine, des "tifs" ou des "douilles"

Comme pour les dents, la langue française n'est pas très riche lorsqu'il s'agit de désigner les cheveux.

"Les douilles" et "Les tifs" relèvent du registre argotique.

De même que "Les veuch" (ou "Les veuchs"), qui sont des mots de verlan.

Dans le registre familier les idiotismes animaliers "Une crinière" et "Une toison" désignent une chevelure abondante

Et "Une tignasse", une chevelure abondante, rebelle, mal peignée.

Source : www.cnrtl.fr

4 façons de dire "Les dents".

Des dents de femme

Pour une fois, notre langue française se révèle bien pauvre !

Nous ne disposons en effet pour désigner les dents que de quatre mots : trois dans le registre argotique : "Les chicots", "les crocs" et "les ratiches".

Et un dans le registre : "Les quenottes". Encore celui-ci ne désigne-t-il que les dents de lait d'un très jeune enfant.

Des quenottes de bébé

"Agité du bocal" ou "Un agité du bocal".

J'adore cette locution adjectivale et cette locution nominale appartenant au registre familier.

Et qui signifient ou désignent respectivement, au sens figuré :

  • "Agité du bocal" : n'ayant pas toute sa raison ; farfelu.

On dit par exemple : "Le grand-père de ma copine est un peu agité du bocal : il défile en uniforme dans sa petite cour tous les matins.".

  • ou "Un agité du bocal" : une personne cinglée, farfelue, folle.

On dit par exemple : "Mon voisin est un agité du bocal : il vit avec une vingtaine de chiens, auxquels il a donné des prénoms !".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être fou".

Sources : wiktionary.org

16 façons de dire "Regarder".

"Lorgner", "Mater", "Reluquer", "Zieuter", "Contempler" : ce policier ne "voit" pas l'animatrice de télévision états-unienne Kim Kardashian, il la "regarde" !

"Mater" et "Téma" (verlan) appartiennent au registre argotique.

Et "Zieuter" (ou "Zyeuter") relève du registre populaire.

Tandis que "Reluquer" et "Lorgner" relèvent du registre familier.

De même que "Bader", pour nos amis Marseillais.

"Contempler", "Fixer", "Guigner", "Loucher sur", "Observer du coin de l'oeil" et "Scruter" appartiennent au langage courant. De même que la locution verbale "Jeter un oeil".

Enfin, "Mirer" relève du registre désuet.

Dans tous les cas, ces verbes s'appliquent parfaitement pour décrire l'action consistant à regarder avec envie quelque chose ou quelqu'un.

À l'instar de ce policier, avec l'animatrice de télévision états-unienne Kim Kardashian, sur la photographie illustrant cet article.

Dans son cas l'idiotisme corporel "Se rincer l'oeil" (registre familier) et la formule "Jeter un regard concupiscent" (registre soutenu) s'avèrent particulièrement opportuns.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à ce qui distingue les verbes "Voir" et "Regarder".

31 façons de dire "Sentir mauvais".

Sentir mauvais

"Sentir la petite fille qui se néglige" appartient au registre vulgaire.

Dans le registre argotique nous disposons des verbes "Cocoter" (ou "Cocotter"), "Cogner", "Dauber", "Emboucaner", "Fouetter", "Poquer", "Schlinguer", "Schmecter" (dérivé de l'allemand "Schmecken"), "Taper" et "Trouilloter" (ou "Trouillotter") ainsi que des locutions verbales "Sentir la merde", "Sentir la charogne" et "Sentir le rat crevé".

"Piquer les yeux" relève du registre familier

"Avoir une mauvaise odeur", "Empester", "Empuantir", "Être une infection", "Ne pas sentir bon", "Puer", "Sentir", "Sentir fort", "Sentir le bouc", "Sentir le fauve", "Sentir le mort" et "Sentir les pieds" appartiennent au langage courant.

"Infecter" et "Puir" relèvent du registre désuet.

Tandis que "Exhaler une mauvaise odeur" et "Ne pas sentir la rose" relèvent du registre soutenu.

"Mettre une bûche" et "Prendre une bûche".

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotisme botanique appartiennent au registre argotique.

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Mettre une bûche" : pénétrer sexuellement.

On dit par exemple : "J'lui mettrais bien une bûche à c'te rombière".

  • et "Prendre une bûche" : choir (registre soutenu), tomber (langage courant), se casser la figure.

On dit par exemple : "Fais attention de ne pas te prendre une bûche en sortant : les trottoirs sont encore très glissants".

Source : wiktionary.org

27 façons de dire : "Les fesses".

Des fesses de femme

"Le baba", "le boule", "le dargeot", "le derche", "le fouettard", "le joufflu", "les meules", "les miches", "le panier à crottes" ou "le pétard" relèvent du registre argotique.

De même que "Le uc", qui est un mot de verlan.

Tandis que "le croupion", "le cul", "la lune", "le panier", "le popotin", "le postère" ou "le tutu" appartiennent au registre familier.

Et "Le cucul" au langage enfantin.

"L'arrière-train", "le bas du dos", "la croupe", "le derrière" ou "le fessier" relèvent du langage courant.

Et "le postérieur", "le séant" ou "le siège" au registre soutenu.

"Payer de sa vie".

Cette locution verbale du registre soutenu signifie : mourir.

On dit par exemple : "Cet héroïque soldat du feu a payé de sa vie son acte de bravoure".

Sur un thème contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Mourir".