"HSE", "HSSE", "QHSE", "QSSTE", "QSE" et "RSE" ou "RSO".

Ces différents sigles signifient respectivement :

  • "HSE" : Hygiène, Sécurité, Environnement,
  • "HSSE" : Hygiène, Sécurité, Sûreté, Environnement,
  • "QHSE" : Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement,
  • "QSSTE" : Qualité, Sécurité et Santé au Travail, Environnement,
  • "QSE" : Qualité, Sécurité, Environnement,
  • "RSE" ou "RSO" : Responsabilté Sociétale des Entreprise ou Responsabilté Sociétale des Organisations.

Dans tous les cas, il s'agit d'étudier et mettre en oeuvre au sein des organisations les aspects pratiques de la qualité vis à vis des risques professionnels et de l'environnement.

Compte tenu des liens entre les différents domaines, le chargé QHSE peut intervenir dans la gestion de la qualité, la gestion de la santé-sécurité-sûreté-hygiène ou la gestion environnementale de son entreprise.

À ce titre, il est chargé de veiller à la sécurité du personnel, à sa formation en matière de prévention, au respect des normes, ainsi qu'à la fiabilité des installations dans l'entreprise.

Les enjeux des QHSE sont nombreux et font appel à des connaissances transversales qui concernent toute l'entreprise.

Source : wikipedia.org

On ne dit pas : "Les joueurs auront besoin du support des supporters" !

L'ancien joueur international de football français Djibril Cissé

Ainsi qu’a pu le déclarer, le 8 février 2023, l'ancien joueur international de football français Djibril Cissé, commentant la rencontre OM-PSG, en huitième de finale de la Coupe de France de football, sur la chaîne de télévision publique française France 3.

Mais : "Les joueurs auront besoin du SOUTIEN des supporteUrs" !

Merci à David Pujadas !

Le journaliste français David Pujadas

Pour avoir parlé, ce 8 février 2023, dans son émission "24 heures Pujadas", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LC, de "guerre d'usure".

Et non, comme la plupart de ses confrères, de "guerre d'attrition" !

Grâce lui en soit ici rendue.

 

Pourquoi dire : "Une guerre d'attrition" ?

Ainsi que nombre de journalistes et consultants militaires prétendument éclairés ne cessent malheureusement de le faire depuis quelques semaines sur les différentes chaînes de télévision française d'information en continu.

Et pas simplement, en français : "Une guerre d'USURE" !

Il s'agit naturellement d'un lamentable calque de la locution anglaise "attrition war", que tous ces veaux se précipitent pour reprendre bêtement et stupidement, comme ils le font régulièrement.

Une guerre d'usure est un conflit au cours duquel la stratégie militaire consiste à chercher la reddition de l’adversaire en l’épuisant par des pertes continues en personnel et matériel. La stratégie est donc simple : l’attente. La victoire reviendra au camp qui parvient à attendre et supporter les pertes que l’adversaire lui inflige sur une plus longue période que ce même adversaire ne puisse endurer. Ainsi, en théorie, la guerre sera gagnée par le camp qui dispose de la plus grande quantité de ressources en matériel ou personnel, et/ou du plus grand degré de résilience au conflit.

Ce concept de guerre d’usure n’est pas nouveau, et l'on a souvent opposé les guerres d’usure aux guerres de manoeuvres. Ce dernier type de conflit a pour objectif de remporter la victoire dans un temps limité pour minimiser les coûts pour l’État. D’un point de vue opérationnel, la conduite de la guerre est radicalement différente selon le type de guerre que l’on considère. Une guerre de manoeuvre nécessite des troupes légères, pouvant se déplacer rapidement pour surprendre l’ennemi. À l’inverse, une guerre d’usure nécessite une puissance de feu importante afin d’épuiser l’ennemi. Bien que les stratégies d’usure et de manoeuvre puissent coexister au sein d’un même théâtre, dans de très nombreux conflits où les adversaires étaient à peu près égal, le résultat final a presque toujours été déterminé par l’usure.

L’histoire moderne nous enseigne qu’un grand nombre de conflits du XXe siècle peuvent être qualifiés de guerre d’usure : la guerre de Corée, la guerre du Vietnam, le conflit israélo-arabe (1967-1970), la guerre soviéto-afghane ou certaines guerres civiles, comme celles en Libye ou en Syrie depuis 2011.

Plus proche de nous, la notion de guerre d’usure est revenue au premier plan avec les campagnes militaires en réplique aux attentats du 11 septembre 2001, menées par les coalitions occidentales et notamment l’armée états-unienne, en particulier en Irak et en Afghanistan.

Ces versions modernes du concept d’usure engendrent toutefois de nouveaux risques pour les belligérants, puisqu'elles peuvent se transformer en véritable "bourbier", dans lesquels le pays interventionniste peut se retrouver "enlisé" avec une image "d’occupant" pour la population locale.

Sources : www.defnat.com et wiktionary.org

"Pourquoi dire : "Les windfall profits" ?

Le journaliste économique français François Lenglet

Ainsi que l'a déclaré, le8 février 2023, le journaliste français François Lenglet, dans l’émission « 24 heures Pujadas », sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Et pas simplement, en français : "Les GAINS EXCEPTIONNELS" !

C'est à dire : des revenus anormalement élevés ou abondants, soudains et/ou inattendus. Comme ceux de la société Total Énergies pour l'année 2022, en hausse de 90% sur 2021.

Source : wikipedia.org

"Conducteur" et "Un conducteur".

  • L'adjectif "Conducteur" signifie tout à la fois :
    • qui conduit.

On parle par exemple de "fil conducteur" ou de "principe conducteur".

    • et : qui peut être parcouru par un courant de conduction (pour un milieu, un corps) ; qui transmet l'énergie électrique ou la chaleur.

On parle par exemple de "matériau conducteur".

Conducteur d'électricité

  • Et le substantif "Un conducteur" signifie, selon le contexte :
    • une personne qui conduit un véhicule,
    • On parle par exemple de "conducteur de taxi", de "conducteur de bus" ou de "conducteur de car".

Un conducteur de car au volant

    • une personne qui guide, mène, dirige, gouverne.

On dit par exemple : "C'est un conducteur d'hommes né" ou "Il est le conducteur du peuple".

    • un soldat du train dans l'armée française,

Des conducteurs français ou soldats du trainDes conducteurs français ou soldats du train

    • un corps susceptible de transmettre d'un point à un autre de sa masse la chaleur ou l'électricité.
    • On dit par exemple : "Le métal est un bon conducteur" (et donc : un très mauvais isolant),
    • un plan dont dispose l’animateur d’une réunion ou d’un débat, indiquant l’ordre des questions à aborder, le nom des participants et, le cas échéant, l’enchaînement des interventions prévues,

Un conducteur d'émission

    • en musique : une partition réduite sur laquelle sont portées les principales indications de toutes les parties instrumentales, permettant au chef d’orchestre de diriger une oeuvre musicale.

Sources : Le Robert, www.larousse.fr et wiktionary.org

Pourquoi dire : "Une target", "Targeté(e)" ni "Targeter" ?!

Une cible

Et pas : "Une CIBLE", "CIBLÉ(E)" et "CIBLER" !

 

"Un homme trans" ou "Un homme transgenre".

Ces deux locutions masculines désignent : une personne dont l’identité de genre est masculine, alors que le genre qui lui a été assigné à la naissance sur la base de l'apparence de son sexe est féminin.

Certains hommes trans choisissent une opération chirurgicale de réattribution sexuelle, ou une transition hormonale, ou les deux, afin de modifier leur corps et être en adéquation avec leur identité de genre.

La dysphorie de genre pouvant parfois engendrer une intense et persistante souffrance, une transition médicalisée (mise en adéquation du corps avec l'identité de genre attendu) peut apaiser notablement l'individu.

Bien que parfois liées, la transidentité et l'orientation sexuelle sont deux concepts indépendants.

Le ratio des hommes transgenres dans la population générale n'est pas bien connu.

Source : wikipedia.org

"L'épidémiologie" et "Un épidémiologiste".

La crise de la COVID 19 a bien sûr largement contribué à populariser ces deux vocables, qui relèvent tous deux du jargon médical.

"Un épidémiologiste" est un spécialiste en "Épidémiologie", la discipline scientifique qui étudie les problèmes de santé dans les populations humaines, leur fréquence, leur distribution dans le temps et dans l’espace, ainsi que les facteurs exerçant une influence sur la santé et les maladies de populations.

L'étude de la répartition et des déterminants des événements de santé sert de fondement à la logique des interventions faites en matière de santé publique et de médecine préventive.

Bien que l'épidémiologie ait été l'un des piliers de la santé publique et de la médecine à travers l'histoire, sa reconnaissance comme champ d'étude est relativement récente, puisque la première étude significative remonte à 1854.

Les approches des épidémiologistes sont variées, puisqu'elles  vont de l'"étude de terrain" (au coeur de la communauté, souvent dans un service de santé publique) à la recherche et à la lutte contre l'émergence des maladies, en passant par la modélisation et la veille sanitaire.

Étymologie

Le mot "épidémiologie" provient des mots grecs "epi" ("au-dessus", "parmi"), "demos" ("peuple") et "logos" ("mot", "discours").

L'épidémiologie ne s'applique cependant pas qu'aux populations humaines, le terme étant également utilisé pour des études de populations animales ("épidémiologie animale", "épidémiologie vétérinaire") ou végétales ("épidémiologie végétale") ou même pour des études portant sur l'ensemble des organismes vivants (" éco-épidémiologie" ou "épidémiologie environnementale").

Source : wikipedia.org

"Moscovite" et "Moscoutaire".

Ces deux adjectifs et subtantifs masculins ne doivent sutout pas être confondus.

Faisant tout deux référence à la ville de Moscou, capitale de la Russie et de l'URSS (du 30 décembre 1922 au 26 décembre 1991), ils désignent en effet respectivement :

  • Dans le langage courant :
    • "Moscovite" : relatif à Moscou,

On dit par exemple : "Les loyers moscovites atteignent désormais des sommets".

    • "Un moscovite" : un habitant de Moscou,

MoscouLocalisation de la ville de Moscou (Russie)

 

On dit par exemple : "Les moscovites sont habitués à ces températures glaciales".

Moscou l'hiver

  • Et péjorativement, dans le registre désuet :
    • "Moscoutaire" : relayant les directives politiques de l’URSS,

On disait par exemple : "Je n'ai que faire de cette propagande moscoutaire".

    • "Un moscoutaire" : un communiste, partisan de la IIIe internationale, ne jurant que par l'URSS et en suivant inconditionnellement les directives politiques.

On disait par exemple : "Ces propos de moscoutaires ne m'intéressent pas".

La Troisième Internationale ou Internationale communiste (souvent abrégée IC ou Komintern, d'après son nom russe Kommounistitcheskiï internatsional) (2 mars 1919 -15 mai 1943)

Sources : www.larousse.fr, wiktionary.org et www.lalanguefrancaise.com

"Un diktat".

Ce substantif masculin nous vient directement de l'allemand "Diktat" (dik-tatt).

Ce mot signifiant "chose dictée" est le terme utilisé pour qualifier le Traité de Versailles, imposé sans négociation, en 1919, à l'Allemagne, par les vainqueurs de la Première Guerre mondiale.

La signature du Traité de Versailles, le 28 juin 1919

Et il désigne en français :

  • un traité imposé par le vainqueur au vaincu,

On dit par exemple : "En 1945, les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale ont veillé à ne pas imposer à l'Allemagne et au Japon un diktat comparable au Traité de Versailles de 1919".

  • et par extension : une exigence absolue imposée par le plus fort au plus faible et n'ayant pour appui et justification que la force ; une chose imposée, une décision unilatérale contre laquelle on ne peut rien.

On dit par exemple : "Les syndicats rejettent ce diktat du gouvernement".

Sources : Le Robert, www.larousse.fr et wiktionary.org