"C'est un" ou "C'est une" ne se prononcent pas "sè-un" ni "sè-une" !

Comme je l'entends malheureusement de plus en plus souvent dans les différents organes d'information.

Mais : "sè-TIN" et "sè-TUNE" !

La liaison se prononce, que diable !

"Arguer".

Ce verbe polysémique du registre soutenu signifie, selon le contexte :

    • déduire quelque chose de quelque chose, l'en tirer comme une conséquence ; conclure.

On dit par exemple : De ces témoignages on ne peut arguer que l'accusé est coupable.

    • accuser.

On dit par exemple : "La défense argue ce courrier d'être un faux".

    • prétexter ; alléguer quelque chose, tirer argument d’une chose, l'avancer en tant qu'argument.

On dit par exemple : "Arguant que la maladie à coronavirus 2019 ne pouvait être prévue, le gouvernement se considère comme affranchi de toute responsabilité".

    • plaider, constituer un argument en faveur de.

On dit par exemple : "Les documents fournis par notre concurrent arguent malheureusement en sa faveur".

Prononciation :

Attention : le "u" se prononce, comme dans les mots "Argument" ou "Argutie", car il fait partie intégrante du radical, comme pour les verbes "Huer" ou "Tuer".

On dit donc "ar-gu-é" ou "ar-gu-an".

Sources : wikipedia.org, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr

On ne dit pas : "Vingt z'euros" ni "Cent z'euros" !

Comme je l'entends malheureusement souvent.

Mais : "vin-teu-ro" et "san-teu-ro" !

Et cela pour la bonne et simple raison que ces deux locutions nominales s'écrivent "Vingt euros" et "Cent euros".

Sans "s" après le "t".

"Être tout yeux".

Cette locution verbale du langage courant en forme d'idiotisme corporel signifie : être disposé à bien regarder ; observer avec toute son attention ; être très attentif.

On dit par exemple : "Montrez-moi donc cela : je suis tout yeux" (tou-tieu).

Sources : wiktionary.org et www.larousse.fr

"Être tout ouïe" ou "Être tout oreilles".

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotisme corporel signifient : être disposé à bien écouter, à écouter avec toute son attention ; être très attentif.

  • "Être tout ouïe" (tou-toui) appartient au registre soutenu.

On dit par exemple : "Racontez-moi cela : je suis tout ouïe".

  • Et "Être tout oreilles" (tou-te-o-reille) relève au langage courant.

On dit par exemple : "Vas-y, dis-moi : je suis tout oreilles" .

Sources : wiktionary.org et www.larousse.fr

On ne dit pas : "C'est une tâche herculéenne à faire" !

Le docteur Anne Sénéquier, co-directrice de l'Observatoire de la santé mondiale de l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques)

Surtout en oubliant la liaison et en prononçant "sè-une" et non "sète-une".

Comme l'a déclaré le docteur Anne Sénéquier, co-directrice de l'Observatoire de la santé mondiale de l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques), le 11 juillet 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFMTV.

Mais : "C'est une tâche herculéenne à ACCOMPLIR" !

On ne "fait" pas une tâche : on l'accomplit.

Ne prononcez donc plus "Sam'di" mais "SamEdi" !

Je me suis personnellement surpris, dernièrement, à m'étonner, lors d'un trajet en autocar, de la façon dont un monsieur Marseillais, assis derrière moi, prononçait à moult reprises le mot "Samedi", en décomposant soigneusement chaque syllabe "à la marseillaise" : "sa-me-di" !

Je confesse avoir même commencé à m'en amuser narquoisement... avant de prendre aussitôt conscience de ce que l'on devait en effet bien dire, comme lui, "Samedi" et non "Samdi", comme nombre de personnes - dont je suis - on désormais fâcheusement tendance à le faire !

"H aspiré" et "H muet".

  • Le "H aspiré" empêche toute liaison ou toute élision avec le mot précédent.

Pour le reconnaître, on doit pouvoir placer l'article défini "le" ou "la" devant le mot.

On dit par exemple "LA houille" (et non "L'houille"). Ou "LE haricot" (et non "L'haricot").

Le "H aspiré" ne provoque pas d'aspiration, mais un blocage dans la prononciation, qui évite la liaison.

On dit par exemple : "Un héros" (et non "Un Nhéros").

Ou "Une hauteur (et non une "Nhauteur").

  • Le "H muet" permet la liaison et l'élision avec le mot précédent.

Pour le reconnaître, on ne doit pas pouvoir pas pouvoir placer l'article défini "le" ou "la" devant le mot.

On ne peut pas dire par exemple "LE homme" (mais "L'homme").

Ni "LA herbe" (mais "L'herbe").

Source : www.aidenet.eu

On n'écrit pas : "On est pas arrivés" ni "On n'est pas malades" !

Mais : "On N'est pas arrivés" et "On N'est pas malades" !

Avec un "n".

La prononciation est certes la même (on-na), mais la forme négative de ces deux phrases requiert impérativement la présence à l'écrit d'un "n".