Connaissez-vous "La venaison", "La viande noire" ou "La viande de bois" ?

De la venaison ou viande de gibier

Ces différents mots ou locutions peu connus des non-chasseurs relèvent du langage courant.

Et ils désignent la viande de gibier, qui est une viande dont la concentration en myoglobine dans les fibres musculaires est supérieure à celle de la viande rouge et à celle de la viande blanche.

La différence réside aussi dans la teneur en fer, qui est deux fois plus importante dans les viandes de couleur rouge foncé ou noirâtre.

Ces différentes appellations regroupent généralement les chairs issues de divers gibiers comme les cervidés (cerf, chevreuil, daim), le sanglier, le lièvre ou la caille.

Les noms des différentes morceaux du sanglier et des cervidés

Je précise que la formule "Viande de bois" est utilisée par nos amis Québecois.

Source : wikipedia.org

On n'écrit pas : "Une mengue" ni "Un menguier" !

Mais : "Une mAngue" et "Un mAnguier" !

Avec un "a".

  • Le manguier est un grand arbre tropical originaire des forêts d'Inde, du Pakistan et de la Birmanie, où il pousse encore à l'état sauvage.

Doté d'un feuillage persistant, dense et vert foncé, le manguier est largement cultivé en Asie méridionale pour son fruit, la mangue.

C'est probablement, avec le palmier-dattier, l'un des arbres fruitiers les plus anciennement cultivés.

Un manguier

  • et la mangue est le fruit du manguier.

La mangue est rouge et sa chair est d'une belle couleur orangée et d'un parfum exquis.

Son nom vient du tamoul "mangay", repris en portugais : "manga".

Une mangue

Source : wikipedia.org

"Un marronnier".

Ce substantif masculin désigne :

  • au sens propre, dans le langage courant : un arbre dont on compte une quinzaine d'espèces d'arbres et arbustes caducs, réparties dans toutes les zones tempérées du globe.

Le marronnier d'Inde est très répandu dans les parcs publics et le long des avenues en Europe comme en Amérique du Nord.

Un marronnier

  • et au sens figuré, dans le jargon journalistique et dans le registre familier : un article ou un reportage d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible.

Les sujets abordés dans un marronnier sont souvent simplistes, parfois mièvres.

Parmi les marronniers les plus courants, on peut citer les articles concernant les soldes, le changement d'heure d'été ou d'hiver, le marché de l'immobilier, les départs en vacances, la rentrée scolaire, les fêtes de fin d'année, la météo ou encore les embouteillages.

On peut également citer les "serpents de mer", sujets non saisonniers mais néanmoins régulièrement traités, sur des thèmes sociétaux, historiques (au gré des innombrables commémorations possibles), scientifiques, etc.

Ainsi par exemple des thèmes de la franc-maçonnerie ou du marché de l'immobilier, souvent aux premières loges dans la presse hebdomadaire française.

Un serpent de mer de la presse hebdomadaire française : les francs-maçons

Source : wiktionary.org

On n'écrit pas : "Un chataigner", "Un châtaigner" ou "Un chataignier", pas plus que "Un chateigner", "Un châteigner", "Un chateignier" ou "un châteignier" !

Châtaigniers en fleurs

Mais : "Un châtaignIer" !

Avec un "â" et un "i" après le n.

Le châtaignier commun est renommé pour son fruit, la châtaigne.

Les châtaigniers sont des arbres à la croissance modérément rapide pour les espèces asiatiques, et très rapide pour les espèces américaines et le châtaignier commun. Le châtaignier du Japon peut mesurer jusqu'à 15 mètres de haut, le châtaignier chinois 20 mètres de haut, le châtaignier commun, qui est le plus courant en Europe 30 mètres de haut, et le châtaignier d'Amérique 45 mètres de haut.

Les châtaigniers fournissent les châtaignes qui sont réunis par deux ou trois dans une bogue, sorte de coque ronde hérissée d'épines.

Des châtaignes

Les châtaignes de plusieurs espèces sont consommées, en Europe, en Asie et Amérique du Nord.

Ces châtaignes peuvent être mangées crues, bouillies, grillées ou rôties, fraîches ou séchées. Une fois ramassées, le séchoir à châtaignes permet de les sécher pour les conserver avant consommation, soit directement, soit après transformation par exemple sous forme de farine (pain en période de disette, pulenda corse).

À l'heure actuelle, en France, ces fruits servent surtout à la fabrication de marrons glacés, de crème de marrons et de marrons au naturel pour accompagner la dinde de Noël.

Ces fruits font également partie du régime alimentaire d'oiseaux (geais, corbeaux, pigeons) et de mammifères (sangliers, cerfs, écureuils).

Source : wikipedia.org

"Blond comme les blés" ou "Blonde comme les blés".

Un petit garçon "blond comme les blés"

Cette très jolie locution adjectivale en forme d'idiotisme botanique s'utilise généralement pour qualifier la couleur d'une chevelure.

Elle relève du langage courant et signifie tout simplement : blond(e), proche du jaune doré, à l'image des épis dorés du blé mûr.

Un champ de blé mûr

On dit par exemple : "Enfant, j'étais blond comme les blés".

Source : usito.usherbrooke.ca

15 façons de dire : "Une gifle".

Une gifle

"Une baffe", "Une beigne", "Une mandale", "Une tarte", "Une tarte à cinq doigts" (idiotismes alimentaires et idiotisme numérique pour le second) et "Une torgnole" appartiennent au registre populaire.

"Une calotte", "Une giroflée", "Une giroflée à cinq feuilles" (idiotismes botaniques et idiotisme numérique pour le second), "Un taquet" ou "Une taloche" appartiennent au registre familier.

Ainsi que "Une mornifle" et "Une talmouse", qui relèvent désormais - hélas ! - du registre désuet.

"Une claque" relève du langage courant.

Et "Un soufflet" appartient au registre soutenu.

9 façons de dire "Un asiatique" ou "Un chinois".

Un jeune asiatique

Ces différents mots ou locutions nominales sont tous aussi injurieux et racistes les uns que les autres.

"Un asiate", "un bouffeur de riz", "un bridé", "une face de citron" ou "un jaune" appartiennent tous de ce fait au registre argotique :

De la même façon que "un niakoué" ou - par apocope - "un niak", qui désignent principalement un vietnamien.

Et "un chinetoque" ou "un noich" ("un chinois", en verlan), qui désignent principalement un chinois.

Mais qui peuvent tous s'appliquer, par extension, à l'ensemble des asiatiques.

"Couper la poire en deux".

Une demi-poire

Cette locution verbale en forme d'idiotisme numérique et d'idiotisme alimentaire relève du registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : établir un compromis, choisir pour une position médiane, partager, répartir équitablement ; renoncer à une partie de ses prétentions pour parvenir à un accord, trouver une entente mutuelle, un terrain d’entente commun.

On dit par exemple : "Je suis à mille euros et vous à deux-mille euros. Coupons la poire en deux et disons mille-cinq-cents euros".

Source : www.edilivre.com, www.expressio.fr, www.femmeactuelle.fr et www.linternaute.fr

"Les carottes sont cuites".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme culinaire relève du registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : il n’y a plus rien à faire, il n'y a plus aucun espoir, c’est trop tard, tout est perdu ; la situation est irrémédiablement compromise.

On dit par exemple : "La police va arriver, nous sommes blessés et coincés, sans possibilité de nous enfuir : les carottes sont cuites".

Sources : www.linternaute.fr, www.expressio.fr et wiktionary.org

"Un bâton de vieillesse".

J'aime beaucoup cette locution nominale masculine en forme d'idiotisme botanique relève malheureusement de nos jours du registre désuet.

Et elle désigne :

  • au sens propre : la canne qu'utilisent les vieillards pour faciliter leur déambulation,

Un bâton de vieillesse au sens propre

  • et au sens figuré : le réconfort, le soutien moral sur lequel ces vieillards peuvent s'appuyer ; la personne qui sert d'appui à une personne âgée vulnérable, dépendante et qui l'assiste dans ses besoins.

En particulier, autrefois : un enfant attentionné, plein de piété filiale.

Ou, plus souvent, de nos jours : une aide ménagère ou une aide à domicile rémunérée.

On dit par exemple : "Heureusement que j'ai ma fille pour m'aider de temps à autres : elle est mon bâton de vieillesse".

Un bâton de vieillesse au sens figuré

Sources : www.persee.fr, www.linternaute.fr et psychologies-polard.fr

"Une broutille" ou "Des broutilles".

Ce joli substantif féminin désigne :

  • au sens propre, dans le langage courant :
    • de menues branches d’arbre entrant, avec les morceaux de bois, dans la composition des fagots (surtout au pluriel),
Des fagots de broutilles adossés à un tas de bûches, en extérieur
Des fagots de broutilles adossés à un tas de bûches, en extérieur

On dit par exemple : "Le bûcheron se mit à couper du bois, et ses enfants à ramasser des broutilles pour faire des fagots" (Le Petit Poucet, de Charles Perrault, 1697).

    • ou (singulier et pluriel) : un bourgeon naissant à l'aisselle des feuilles de la vigne,
  • et au sens figuré, dans le registre familier (idiotisme botanique) :
    • un élément sans grande importance au vu de l’ensemble (d'un projet, par exemple) et que l’on peut considérer comme accessoire (surtout au pluriel),

On dit par exemple : "Ce lit m'a coûté 350 euros et des broutilles".

Ou : "Cesse donc de te perdre dans des broutilles, et occupe-toi de l’essentiel".

    • et par extension (au singulier et au pluriel) :
      • un ou des objet(s) inutile(s) et de peu de valeur, bricole(s) ou babiole (s).

On dit par exemple : "Ne vas pas croire que je me sois ruiné, il ne s'agit que d'une broutille".

Ou : "J'ai acheté quelques broutilles dans un vide-greniers pour décorer le sapin de Noël".

Des broutilles

      • une ou des chose(s) sans grande importance, insignifiante(s), dérisoire(s), qui ne mérite(nt) pas que l’on s’y attarde ; fadaise(s), pécadille(s), vétille(s).

On dit par exemple : "Tu ne vas quand même pas te formaliser pour ces broutilles".

Ou : "Vous ne pouvez incarcérer ce type pour une simple broutille".

Sources : www.larousse.fr, Le Robert, www.linternaute.fr, www.cnrtl.fr et wiktionary.org