Mais : "Un échaloTe" et "Des échalotes" !
Avec un seul "t".
Richesse et défense de la langue française
Ce mot-clé donne accès à l’ensemble de mes articles consacrés à ou évoquant les fruits et légumes ou végétaux.
Mais : "Un échaloTe" et "Des échalotes" !
Avec un seul "t".
Ces différentes locutions nominales féminines en forme d'idiotismes animaliers ne désignent absolument pas un morceau de volaille, mais... un "échalion" !
Et non une "échalote" comme on peut souvent le lire ou l'entendre, à tort.
L'échalion est une variété comestible d’oignon, de forme allongée, ressemblant à l’échalote, mais se reproduisant par semis.
Il est constitué d'un bulbe allongé et renflé comme une cuisse de poulet (ou de dinde), habillé d’une tunique cuivrée qui se pèle facilement.
Parfois appelé "Échalote zébrune" ou "Échalote cuisse de dinde", et fréquemment "Échalote cuisse de poulet du Poitou", il s'agit d'une variété traditionnelle dotée d'un très bon rendement et ayant le mérite d'être peu sensible à la pourriture.
D'une longueur de 10 à 18 centimètres en moyenne, il a une chair blanche rosée au goût prononcé.
Plus il grossit, et plus son goût s'adoucit. Et il est donc récolté en primeur, afin de conserver toutes ses potentialités gustatives et sa fine saveur sucrée.
Il est originaire du Poitou, une région dont les sols sableux et calcaires sont très favorables à sa production, mais est cultivé dans bien d'autres régions.
Consommé en général cru, en vinaigrette ou en salade, il est également apprécié avec des huîtres.
Sources : www.fabre-graines.com, wikipedia.org et www.lasocietedesplantes.com
Ces différentes locutions verbales désignent une plante épiphyte originaire d'Amérique du Nord et d'Amérique Centrale appelée "Tillandsia usneoïdes".
On l'a souvent aperçue dans les films se déroulant en Louisiane, car cette fille de l’air croît accrochée aux branches d’arbres des milieux humides.
Dans les forêts, cette espèce se retrouve fréquemment sur les branches des chênes de Virginie et de cyprès chauves, l’eau de ruissèlement qui dégouline de leurs feuilles étant particulièrement favorable aux cheveux d’anges.
Tillandsia usneoïdes se retrouve aujourd’hui partout dans le monde, soit introduit dans les forêts, soit cultivé dans les maisons, serres, vérandas, ou en extérieur.
Tillandsia usneoïdes se présente sous forme tiges filiformes, souples et ramifiées indéfiniment, recouvertes de fines écailles argentées. Elles portent des feuilles fines, parfois redressées, parfois bouclées, de même texture que la tige. Les minuscules écailles qui recouvrent l’ensemble ont un rôle important dans l’absorption de l’eau et des nutriments. Tillandsia usneoïdes n’a pas de racine, c’est une plante à fleur épiphyte qui se nourrit exclusivement du ruissèlement de l’eau sur ses tiges et feuilles.
L’ensemble pend d’une branche ou d’un support sur un à plusieurs mètres, comme une longue barbe de vieillard.
Les petites fleurs à trois pétales apparaissent parfois en été, uniques, bien ouvertes et de couleur verte, parfois jaune. Elles produisent des graines soyeuses.
Tillandsia usneoïdes peut être gardé en intérieur toute l’année, ou cultivé sous les arbres en extérieur pendant l’été et rentré en hiver. En régions méditerranéennes, la plante est parfois conservée toute l’année dehors.
Les cheveux d’anges demandent une bonne luminosité en évitant le soleil direct aux heures les plus chaudes, qui les dessèche trop vite. Ils sont maintenus dans une atmosphère relativement humide, habituellement entre 15 et 25 °C, bien qu’ils soient capables de subir des températures beaucoup plus fraiches.
"La barbe de vieillard" et "Les cheveux d'ange" sont des idiotismes corporels. Et "Les cheveux d'ange" est un idiotisme religieux.
Source : www.aujardin.info
Il existe en effet de nombreux synonymes du verbe "Éjaculer" utilisé au sens propre, dans son acception de "Émettre du sperme, pour un homme".
On s'en doute la quasi-totalité ce ces verbes appartient au registre argotique, à l'instar des verbes "Décharger", "Foutre", "Gicler" ou "Juter".
Mais également de "Arroser", "Asperger", Baver", "Chécra" (verlan de "Cracher"), "Cracher", "Partir", "Saliver", "Se finir", "Se moucher" ou "Se vider" (lorsqu'ils sont utilisés dans cette acception).
Toujours dans le même registre, nous trouvons locution verbale "Se vider les couilles".
Ou les idiotismes alimentaires "Balancer la sauce", "Balancer la purée" (ou "Cracher la purée" ou "Lâcher la purée") et "Dégorger le poireau" (ou "Faire dégorger le poireau").
Seul "Se soulager" appartient au langage courant.
Et "Émettre sa semence" au registre soutenu.
Sources : dictionnaire.reverso.net, dictionnairedelazone.fr et www.languefrancaise.net
Cette locution verbale appartient au registre familier et signifie "Uriner ".
On dit par exemple : "Pendant que vous remballez le pique-nique et faites la vaisselle, je vais arroser les marguerites".
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Uriner" en français.
Ce magnifique substantif du registre soutenu désigne :
On dit par exemple : "Ce florilège étudie la beauté et le caractère ornemental des plantes".
On dit par exemple : "Un florilège de mes poèmes consacrés à la gent féminine paraîtra prochainement".
On dit par exemple : "Pour célébrer ses cinquante ans de carrière, le chanteur nous offre un florilège de ses plus belles chansons".
Sources : wiktionary.org, Le Robert et www.cnrtl.fr
Ces trois extraordinaires locutions verbales en forme d'idiotisme alimentaire ou gastronomique appartiennent au registre vulgaire.
Et elles signifient respectivement, au sens figuré :
On dit par exemple : "C'est quand même incroyable : qu'il aille bien ou qu'il aille mal, mon mec a toujours envie que je lui dégorge le poireau !".
On dit par exemple : "Avant-hier je n'avais pas le moral : j'ai dégorgé le poireau".
On dit par exemple : "Hier j'étais en forme : j'ai dégorgé le poireau
On dit par exemple :"Ce midi je me suis fait dégorger le poireau par ma femme".
On dit par exemple : "Ce matin je vais me dégorger le poireau".
On dit par exemple : "Durant la nuit je me suis dégorgé le poireau".
Mais il existe de très nombreuses autre façons de dire "Se masturber" !
Cette locution verbale appartient au registre familier et.ne doit pas être confondue avec l'expression "Sucrer les fraises".
"Être aux fraises" signifie en effet, au sens figuré : avoir la tête ailleurs, être largué, être complètement à côté du sujet.
On dit par exemple :"Inutile d'essayer de t'expliquer ça ce soir, tu es aux fraises".
Ou : "Mon frère a voulu parler de jeux vidéo avec mes fils, mais il était aux fraises".
Attention : l'adjectif et le substantif n'ont absolument rien à voir l'un avec l'autre !
On dit par exemple : "Goûte-moi donc ces abricots, comme ils sont bien juteux !".
On l'utilise notamment pour qualifier une activité lucrative, rémunératrice, qui rapporte beaucoup.
On dit par exemple : "Le trafic d'animaux protégés est, avec le trafic d'armes, l'un des plus juteux".
On dit par exemple : "Aujourd'hui encore, Le Canard enchaîné publie de juteuses révélations sur cette affaire".
Et qui désigne "Un adjudant".
On dit par exemple : "Attention : le juteux arrive !".
Depuis 1972, le grade d'adjudant est le troisième dans la hiérarchie des sous-officiers, après ceux de major et d'adjudant-chef.
Et il s'écrit "Adj" en abrégé.
Sources : Le Robert, www.larousse.fr, wikipedia.org et wiktionary.org
La forêt de Rambouillet, également appelée "Forêt d’Yveline" ou "Forêt d'Iveline", située dans le Sud du département des Yvelines (78), est l'un des principaux massifs forestiers d'Île-de-France.
Il s'agit d'un espace boisé d'environ 200 km², dont 14 550 ha de forêt domaniale, s'étendant sur le territoire de 29 communes et sur une longueur globale d'environ 35 km pour à peu près 15km de large.
Le peuplement est constitué principalement de chênes, à hauteur de 68 %, et de résineux (pin sylvestre et pin laricio) pour 25 %. Ce massif comporte des étangs, des zones rocheuses, des étendues de sable, des vallons et des cascades. Et une partie de la forêt se trouve dans le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse.
La forêt de Rambouillet faisait autrefois partie d'un ensemble plus vaste, la "Forêt de l'Yveline", une vaste forêt unique qui s'étendait au-delà des frontières du département actuel, sur un vaste territoire, allant de Paris (75) à Meudon (92), en passant par la vallée de Chevreuse, Dourdan (78) et Rambouillet (78).
Après les défrichements du Moyen Âge, il ne subsiste plus que des massifs forestiers disjoints.
La forêt de Rambouillet, une des reliques de ce vaste ensemble, est progressivement aménagée pour les chasses royales du XVIe au XVIIIe.
De cette époque date la création du réseau de routes en étoile, la constitution d'un ensemble homogène et la plantation des futaies. La forêt de Rambouillet, qui a hérité de son passé royal de nombreux aménagements, est la deuxième des forêts d'Île-de-France par la fréquentation, après la forêt de Fontainebleau (77).
Source : wikipedia.org
Bien que possédant des significations fort différentes, ces deux substantifs masculins paronymiques sont malheureusement souvent confondus :
On dit par exemple : "Cette vallée est en plein déboisement".
On dit par exemple : "Le déboisement de cette région est une catastrophe".
On dit par exemple : "Un début de déboisement est visible sur le crâne de mon frère".
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être chauve".
Sources : www.universalis.fr, www.larousse.fr, wiktionary.org et www.cnrtl.fr
Aussi curieux que cela puisse paraître, cette forêt ne se situe nullement à Belgrade, ni même en Serbie, mais à... Istanbul en Turquie !
Son nom de "Belgrad Ormani" en turc, a en effet pour origine les bûcherons Serbes qui y vivaient jadis, après la déportation de milliers de Serbes ayant suivi le siège de Belgrade (Serbie) de 1521.
Il s'agit d'une forêt naturelle mixte de feuillus s'étendant sur environ 30 km2 et située dans le quartier de Bahçeköy, sur la rive européenne d'Istanbul.
La chasse y est interdite depuis le milieu du XVIe siècle et l'on pouvait encore y trouver - paraît-il - des loups et des ours dans les années 1970 !
Principale source d'eau potable de l'ancienne Constantinople, la forêt de Belgrade comporte encore de nos jours quatre réservoirs historiques.
Sources : wikipedia.org et www.istanbul-city.fr