Cette locution adjectivale en forme d'idiotisme alimentaire signifie, dans le registre familier, au sens figuré :
exécuté ou préparé avec beaucoup de soin et d'attention, avec des égards particuliers, en y mettant tout son coeur.
Et donc : agréable, joli, beau, confortable, parfaitement, très bien.
On dit par exemple : "Mes amis parisiens m'avaient préparé un séjour aux petits oignons".
Ou : bien soigné dorlotté, choyé.
On dit par exemple : "J'étais aux petits oignons".
ou, tout au contraire, de façon ironique : bâclé, mal fait, fait en dépit du bon sens, ni fait ni à faire ; mal accueilli.
On dit par exemple : "Tu aurais vu le travail : ils m'ont laissé un chantier aux petits oignons !".
Cette formule fait référence aux petits oignons primeur, finement coupés et dorés à la poêle (on parle de "glaçage à blanc et à brun"), que l'on utilise par exemple pour une blanquette de veau traditionnelle ou pour accompagner du foie de veau.
Indépendamment de "Une bastos", il existe en français deux autres mots désignant un projectile d'arme à feu, qui sont tous deux des idiotismes alimentaires : "Une dragée" et "Un pruneau".
Ce joli substantif masculin polysémique, qui relève du registre soutenu, nous vient du grec "néo" ("nouveau") et "phyton" (plante") c'est à dire "nouvelle pousse", "nouveau-né".
Et il signifie en français, selon le contexte :
dans l'Église primitive, une personne nouvellement convertie au christianisme et récemment baptisée.
par analogie : un nouvel adepte d'une religion, d'une doctrine, d'un parti.
On dit par exemple : "Cette manifestation a été organisée grâce à l'enthousiasme des néophytes ; tous ces récents adhérents venus s'inscrire après les récentes élections".
par extension : un novice, une personne abordant un nouveau domaine d'expérience. Et n'ayant donc aucune connaissance particulière en la matière.
On dit par exemple : "Cet athlète est un néophyte sur cette distance".
Ou : "Mon père est un néophyte en informatique".
et en botanique : une plante récemment entrée dans un écosystème.
Ces curieuses locutions verbales québecoises appartiennent au registre familier.
Et - à l'instar de notre formule "Tomber sur un os" - elles signifient, au sens figuré : rencontrer une difficulté imprévue, un obstacle insurmontable.
Elles évoquent en effet une personne qui, sciant du bois, tombe sur un noeud, ce qui lui complique inévitablement la tâche.
Ce substantif féminin polysémique appartient au langage courant.
Et il désigne, selon le contexte :
en anatomie : la cavité (ou le creux) située au-dessous de la jonction du bras avec l'épaule, que l'on appelle dans le registre populaire "Le dessous-de-bras".
Celle-ci est naturellement poilue.
Mais parfois épilée.
et en botanique : l'angle aigu que forme une feuille avec la partie terminale de la tige.
au sens propre, dans le registre désuet : ce qui a beaucoup de cosses, en parlant des tiges de pois ou de fèves ; ou est pourvus de cossesplus ou moins développées.
On dit par exemple : "J'ai planté une variété de haricot très cossue".
et ausens figuré :
dans le registre familier :
celui qui est riche, prospère, possède une large aisance ; est aisé,
On parle par exemple d'un "rentier cossu" ou d'un fermier cossu", pour évoquer un riche paysan.
Un rentier cossu
ou ce qui témoigne d'une situation prospère, ou dénote d'une large aisance.
On parle par exemple d'une "demeure cossue" pour désigner une grande et jolie bâtisse.
et dans le registre populaire, autrefois (registre désuet) : ce qui est gros.
On dit par exemple : "Ton oncle en raconte de bien cossues", pour "des choses trop grosses, peu vraisemblables".
Sources : Le Robert, www.cnrtl.fr et wiktionary.org
Ces différentes locutions nominales féminines en forme d'idiotismes animaliers ne désignent absolument pas un morceau de volaille, mais... un "échalion" !
Et non une "échalote" comme on peut souvent le lire ou l'entendre, à tort.
L'échalion est une variété comestible d’oignon, de forme allongée, ressemblant à l’échalote, mais se reproduisant par semis.
Il est constitué d'un bulbe allongé et renflé comme une cuisse de poulet (ou de dinde), habillé d’une tunique cuivrée qui se pèle facilement.
Parfois appelé "Échalote zébrune" ou "Échalote cuisse de dinde", et fréquemment "Échalote cuisse de poulet du Poitou", il s'agit d'une variété traditionnelle dotée d'un très bon rendement et ayant le mérite d'être peu sensible à la pourriture.
D'une longueur de 10 à 18 centimètres en moyenne, il a une chair blanche rosée au goût prononcé.
Plus il grossit, et plus son goût s'adoucit. Et il est donc récolté en primeur, afin de conserver toutes ses potentialités gustatives et sa fine saveur sucrée.
Il est originaire du Poitou, une région dont les sols sableux et calcaires sont très favorables à sa production, mais est cultivé dans bien d'autres régions.
Consommé en général cru, en vinaigrette ou en salade, il est également apprécié avec des huîtres.
Sources : www.fabre-graines.com, wikipedia.org et www.lasocietedesplantes.com
Ces différentes locutions verbales désignent une plante épiphyte originaire d'Amérique du Nord et d'Amérique Centrale appelée "Tillandsia usneoïdes".
On l'a souvent aperçue dans les films se déroulant en Louisiane, car cette fille de l’air croît accrochée aux branches d’arbres des milieux humides.
Dans les forêts, cette espèce se retrouve fréquemment sur les branches des chênes de Virginie et de cyprès chauves, l’eau de ruissèlement qui dégouline de leurs feuilles étant particulièrement favorable aux cheveux d’anges.
Tillandsia usneoïdes se retrouve aujourd’hui partout dans le monde, soit introduit dans les forêts, soit cultivé dans les maisons, serres, vérandas, ou en extérieur.
Description
Tillandsia usneoïdes se présente sous forme tiges filiformes, souples et ramifiées indéfiniment, recouvertes de fines écailles argentées. Elles portent des feuilles fines, parfois redressées, parfois bouclées, de même texture que la tige. Les minuscules écailles qui recouvrent l’ensemble ont un rôle important dans l’absorption de l’eau et des nutriments. Tillandsia usneoïdes n’a pas de racine, c’est une plante à fleur épiphyte qui se nourrit exclusivement du ruissèlement de l’eau sur ses tiges et feuilles.
L’ensemble pend d’une branche ou d’un support sur un à plusieurs mètres, comme une longue barbe de vieillard.
Les petites fleurs à trois pétales apparaissent parfois en été, uniques, bien ouvertes et de couleur verte, parfois jaune. Elles produisent des graines soyeuses.
Culture
Tillandsia usneoïdes peut être gardé en intérieur toute l’année, ou cultivé sous les arbres en extérieur pendant l’été et rentré en hiver. En régions méditerranéennes, la plante est parfois conservée toute l’année dehors.
Les cheveux d’anges demandent une bonne luminosité en évitant le soleil direct aux heures les plus chaudes, qui les dessèche trop vite. Ils sont maintenus dans une atmosphère relativement humide, habituellement entre 15 et 25 °C, bien qu’ils soient capables de subir des températures beaucoup plus fraiches.
"La barbe de vieillard" et "Les cheveux d'ange" sont des idiotismes corporels. Et "Les cheveux d'ange" est un idiotisme religieux.
Il existe en effet de nombreux synonymes du verbe "Éjaculer" utilisé au sens propre, dans son acception de "Émettre du sperme, pour un homme".
On s'en doute la quasi-totalité ce ces verbes appartient au registre argotique, à l'instar des verbes "Décharger", "Foutre", "Gicler" ou "Juter".
Mais également de "Arroser", "Asperger", Baver", "Chécra" (verlan de "Cracher"), "Cracher", "Partir", "Saliver", "Se finir", "Se moucher" ou "Se vider" (lorsqu'ils sont utilisés dans cette acception).
Toujours dans le même registre, nous trouvons locution verbale "Se vider les couilles".