Pourquoi dire : "Ma plus grosse crainte c'est un fight" ?

Le journaliste sportif français Olivier Ménard

Comme l'a déclaré, le 19 janvier 2018, au journal l'Équipe, le journaliste sportif français Olivier Ménard, présentateur de l'émission vespérale "L'Équipe Du Soir", de la chaîne de télévision française L'Équipe.

Et pas : "Ma plus grosse crainte c'est une dispute verbale !" ou "Ma plus grosse crainte c'est une altercation !"

 

On n'écrit pas : "Ambigü" ni "Ambigüe" !

Mais : "AmbigU" et "AmbigUË" !

Cet adjectif du langage courant signifie, selon le contexte, :

  • équivoque, dont l'interprétation, le sens sont incertains (une "réponse ambiguë"),
  • énigmatique, qui laisse volontairement planer un doute (un "éloge ambigu"),
  • complexe, dont le caractère, la conduite se laissent malaisément définir (un "personnage ambigu").

Source : www.larousse.fr

Jacqueline Ray

La chanteuse française Line Renaud

Il s'agit du tout premier nom de scène de la chanteuse française Jacqueline Ente, connue sous son second nom de scène, Line Renaud.

Ayant échoué à 14 ans au certificat d'études primaires, elle est repérée lors du concours d'entrée au conservatoire de Lille : le soir même de son audition le directeur de Radio-Lille lui propose d'intégrer son orchestre, au sein duquel elle se fait connaître sous ce nom de "Jacqueline Ray".

Source : wikipedia.org

On ne dit pas : "C'est une situation qui s'empire" !

Le président du Conseil National de l'ONI (Ordre National des Infirmiers), Patrick Chamboredon

Comme a pu le déclarer, le 24 mars 2020, Patrick Chamboredon, président du Conseil National de l'ONI (Ordre National des Infirmiers), sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFMTV.

Mais : "LA situation EMPIRE" !

Ou alors : "Cela empeste de plus en plus" ! Mais je ne pense que cela soit ce que souhaitait dire ce pauvre monsieur.

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les formes conjuguées « S’empire » et « Sent pire ».

Pourquoi je ne parviens plus à écouter s'exprimer la journaliste franco-marocaine Ruth Elkrief, sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFM TV.

La journaliste franco-marocaine Ruth Elkrief

Ayant voulu suivre son émission le 24 mars 2020, je n'ai pu tenir davantage que 5 minutes, après l'avoir entendu aligner les énormités suivantes :

  • "C'est la première fois qu'y en a autant en 24 heures de plus" au lieu de "C'est la première fois qu'IL y en a autant EN plus en 24 heures" !
  • Il est rev'nu sur les tests qui allaient augmenter" ! au lieu de "Il A RAPPELÉ QUE LE NOMBRE DE tests ALLAIT augmenter".
  • "Là y a un coup d'accélérateur" ! au lieu de "Là IL y a un coup d'accélérateur".
  • "On est sur une réduction drastique de l'offre de TGV" ! au lieu de "NOUS FAISONS FACE À une réduction DRACONNIENNE de l'offre de TGV".

Cette façon permanente d'aussi mal s'exprimer est inacceptable à mes yeux pour une personne de son âge (elle a un an de plus que moi, qui suis né en 1961), très diplômée (IEP, DEA en études politiques, CFJ !) et professionnelle du verbe depuis 1985.

Pour toutes ces raisons, je lui décerne donc mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

 

On ne dit pas : "Cela fait événement" ni "Faire événement" !

Mais : "Cela CONSTITUE UN événement" ou "C'EST UN événement" !

Et : "CONSTITUER UN événement" ou "ÊTRE UN événement" !

"Une couque au chocolat".

Couques au chocolat

Nos amis belges désignent ainsi la viennoiserie constituée d'une pâte levée feuilletée, identique à celle du croissant, rectangulaire et enroulée sur une ou plusieurs barres de chocolat, que nous appelons en France "Un pain au chocolat".

Ou "Une chocolatine", dans les régions bordelaises et toulousaines. Ainsi qu'au Québec.

Pour ceux qui désirent en savoir davantage : "Faut-il dire chocolatine ou pain au chocolat ?"

"Un pastier".

Un "pastier est un fabricant de pâtes alimentaires.

Je reconnais avoir, pour ce qui me concerne, parfaitement ignoré ce mot jusqu'à présent et ne l'avoir découvert qu'à l'occasion de la diffusion d'un message publicitaire télévisé pour "Saint-Jean, pastier français depuis 1935", un industriel de l'agroalimentaire sis à Romans (26).