"Être saoul comme un cochon" ou "Être soûl comme un cochon".

Cette expression du registre familier en forme d'idiotisme animalier signifie "être complètement ivre".

Elle est l'équivalent de l'expression du registre familier "Être saoul comme un polonais" ou "Être soûl comme un polonais".

Voir également mon article sur "toutes les façons de dire avoir bu trop d'alcool".

"Toucher de la peau de singe".

Cette expression proverbiale originaire du Nord de la France s'utilise pour conjurer le mauvais sort, à l'instar de l'expression "Toucher du bois".

Elle relève du registre familier et a une connotation nettement ironique, puisqu'on la prononce en se touchant la tête ou en touchant celle de quelqu’un...

On dit par exemple : "Jusqu'ici - je touche de la peau de singe - je suis parvenu à échapper aux différents mouvements de grève ayant affecté les transports en commun". Sous-entendu : et j'espère bien que cela pourra perdurer.

"Ne pas casser trois pattes à un canard".

J'adore cette expression du registre familier en forme d'idiotisme animalier qui signifie "Ne rien avoir d'extraordinaire, de remarquable ; être très commun, à la limite de la médiocrité".

On dit par exemple : "J'ai vu le film dont tu m'avais parlé : ça ne casse pas trois pattes à un canard !".

L'expression "Ne pas casser des briques" a la même signification.

 

"Être coiffé comme un dessous-de-bras".

Cette expression du registre familier signifie, au sens figuré, être très mal coiffé, ne pas être coiffé du tout, avoir les cheveux ébouriffés, à l'instar de la pilosité parfaitement désordonnée des aisselles.

On dit également "Avoir les cheveux en pétard".

18 façons de dire "Flatter".

Dans le registre vulgaire, nous trouvons : "Être lèche-cul", "Jouer les lèche-cul" ou "Lécher le cul".

On peut également dire, dans le registre argotique, "Cirer les godasses" , "Cirer les grolles" ou "Cirer les pompes" .

"Cirer les bottes" appartient au registre familier.

Et la jolie formule "Passer la brosse à reluire" au langage courant. Ainsi que les verbes "Complimenter", (légèrement en deçà de "Flatter") ou "Glorifier" (sensiblement au-delà de "Flatter") et les locutions verbales "Couvrir de louanges", "Faire compliment (de quelque chose)", "Faire l'éloge", "Tresser des couronnes" ou "Tresser des lauriers".

Les verbes "Louanger" et "Louer" (légèrement au-delà de "Flatter") relèvent du registre soutenu.

Et personnellement j'apprécie particulièrement le verbe du registre désuet "Flagorner", qui sous-entend "Flatter bassement, servilement".

Ne pas confondre : "T'étonner" et "Tétonner".

Ces deux verbes homonymes n'ont naturellement pas la même signification :

  • "T'étonner" signifie "Te surprendre" ; surprendre quelqu'un que l'on tutoie, l'ébranler, le secouer dans ses fondements, dans son assurance.

On dit par exemple : "Je vais t'étonner chérie, mais pour nos 25 ans de mariage j'ai décidé de faire la vaisselle après le repas !".

  • Tandis que "Tétonner", signifie, selon le contexte, :
    • prendre de la poitrine, pour une jeune femme, dans le registre familier,
    • laisser apparaître après cuisson une protubérance en forme de téton, pour des madeleines correctement concoctées, dans le jargon culinaire.
    • ou, autrefois, d'arranger ses cheveux ou ceux de quelqu'un, en les coiffant et en les peignant (registre désuet).

"La bague au doigt".

Cette locution du registre familier évoque naturellement le mariage :

  • "Passer la bague au doigt" à quelqu'un, c'est l'épouser.
  • Tandis que déclarer : "Je ne déménagerai jamais sans avoir la bague au doigt", signifie qu'être mariée sera une condition sine qua non pour emménager chez ou avec son prétendant.

"Cochonceté".

J'adore de mot du registre familier qui désigne :

  • la paillardise, l'obscénité, la grivoiserie, la gaudriole, la pornographie.

On dit par exemple : "Mon fils et sa copine s'étaient enfermés dans la chambre pour faire des cochoncetés !".

  • et, par extension, une cochonnerie, une saloperie.

On dit par exemple : "Pour moi, les légumes sous plastique ne sont que des cochoncetés !".

Source : wiktionary.org

"Une chassie".

Ce mot désigne tout simplement ce que l'on appelle dans le langage courant "une crotte d'oeil" ou "un caca d'oeil" dans le registre familier.

Ces sécrétions visqueuses, que l'on retrouve au coin de nos yeux au matin après avoir dormi, sont composées de mucus, de poussières et de cellules mortes.

Durant la journée, le mouvement de nos paupières et le liquide lacrymal font office de nettoyant pour nos yeux et réduisent la formation de cette substance. Mais ce mouvement ne s’exerçant plus lorsque nos yeux sont en repos, la nuit favorise leur apparition.