"Ce n'est pas le genre de la maison" et "Ne pas être le genre de la maison".

J'aime bien cette locution verbale, qui relève du registre familier.

Et qui signifie : cela ne correspond pas à mes valeurs, à mes manières habituelles d’être ou d’agir.

On dit par exemple : "Les fidèles lecteurs de J'aime les mots le savent bien, ce n'est pas le genre de la maison que de critiquer la façon dont parlent mes contemporains".

Source : wikipedia.org

"À la noix".

C'est au célèbre chansonnier et écrivain français Aristide Bruant,  que nous devons cette expression du registre familier, qui signifie "Sans aucune valeur".

On dit par exemple : "Aller à la mer à bicyclette ? Encore une de tes idées à la noix, mon pauvre Jean-Louis !".

"Presto".

Ce mot italien constitue, selon le contexte :

  • un terme musical d'origine italienne :
    • soit un adverbe constituant une indication de tempo signifiant "vite, avec rapidité.
    • soit un substantif désignant un morceau de musique exécuté dans un tempo rapide et brillant.
  • ou un adverbe du registre familier signifiant "rapidement, vite",

11 façons de dire "Un jeune voyou" ou "Un petit voyou".

Comme souvent, différents registres de langue s'offrent à vous pour ce faire.

Depuis le "petit branleur" ou le "petit con" (registre argotique), à la "canaille" ou au "sacripant" (registre familier).

Vous disposez également "chenapan", du "galopin", du "garnement", du "malappris" et du "vaurien" (registre désuet).

Ainsi que de la "crapule" (langage courant).

Et du célèbre "sauvageon", cher à Jean-Pierre Chevènement.

 

 

29 façons non grossières de dire "Une personne en surpoids".

On utilisait jusque dans les années 1980 l'expression "Être mannequin chez Olida", qui appartenait au registre familier et relève désormais également du registre désuet.

Dans le registre familier, on peut aussi utiliser les adjectifs "Grassouillet/te", "Rond/e", Rondelet/te" ou "Rondouillard/e".

Ainsi que la locution verbale "Avoir de la bedaine", "Avoir du bedon", "Avoir du bidon" ou "Avoir du bidou".

On peut également recourir aux locutions "Bien en chair", "En formes" et "Un peu fort/e", ainsi qu'aux adjectifs "Bedonnant/e", "Confortable", "Dodu/e", "Enrobé/e", "Pansu/e", "Rembourré/e", "Rond/e" et "Ventru/e", qui relèvent du langage courant.

Ou aux locutions verbales "Accuser un poids excessif", "Avoir de l'embonpoint", "Avoir du ventre", "Être de forte corpulence", "Être une personne forte" et "Présenter un poids trop élevé".

Enfin, nous trouvons dans le registre soutenu, le superbe adjectif "Ventripotent/e".

Enfin, dans le registre soutenu, on peut utiliser l'adjectif "Replet/ète" et la locution verbale "Être en surcharge pondérale".

Sur un thème contigu on peut consulter l'ensemble des façons de dire "Une fille laide".

Et je précise, pour l'anecdote, à l'attention de nos amis étrangers, qu'une somme d'argent peut-être "Rondelette" (ou "Coquette"), mais en aucune façon "Grassouillette", "Rondouillarde", "Dodue", "Enrobée", "Rembourrée", "Ronde" ou "Replète" !

"Tiré par les cheveux".

Cette locution désigne, au sens figuré, un raisonnement, une histoire, une explication difficile à croire, abracadabrante, paraissant compliqué ou peu logique, peu naturel.

On dit par exemple : " J'ai patiemment écouté ton grand-père me raconter ses exploits militaires mais son récit était vraiment tiré par les cheveux".

Pour ma part, je préfère utiliser le mot savant "Capillotracté".

"C'est pas la mort" ou "Ne pas être la mort", "Il n'y a pas mort d'homme" ou "Ne pas y avoir mort d'homme" et "C’est pas la mort du petit cheval", "Ce n’est pas la mort du petit cheval" ou "Ne pas être la mort du petit cheval".

Ces différentes locutions du registre familier en forme d'idiotisme animalier signifient toutes "Ce n'est pas bien grave, ce n'est pas très important".

On dit par exemple :

  • "C'est entendu, tu t'es fait très mal au dos et tu as un poignet foulé... Mais ce n'est pas la mort, si ?".
  • "J'y ai mis un grand coup dans la tronche et il a un oeil au beurre noir, d'accord... Mais il n'y a pas mort d'homme !".
  • "Il pleut depuis une semaine, d'accord... Mais ce n'est pas la mort du petit cheval !".

Ne pas confondre : "Un gros scato" et "Une grosse catho" !

Ces deux locutions du registre familier réunissent un adjectif qualificatif et l'apocope d'un substantif.

  • la première désigne un scatophile, vil pervers attiré par les excréments humains, mais pas forcément en surpoids.
  • tandis que la seconde désigne une femme catholique de forte corpulence.

32 façons de dire "Pleuvoir abondamment".

Pluie abondante

Il existe de très nombreuses façons d'évoquer des "précipitations abondantes" en français dans le langage courant.

On parle par exemple de "forte averse", de "trombes d'eau" ou de "pluie battante". Et l'on utilise les formules "un temps à ne pas mettre le nez dehors" ou "un temps à ne pas sortir".

Plusieurs expressions utilisent  le verbe"tomber".

On dit ainsi "tomber des cordes" ou "tomber des hallebardes". Mais aussi "tomber comme à Gravelotte".

Les mêmes expressions s'utilisent avec le verbe "pleuvoir" et l'on parle donc de "pleuvoir des cordes", de "pleuvoir des hallebardes" ou de "pleuvoir comme à Gravelotte".

Mais on dit également "pleuvoir à boire debout" ou "pleuvoir à seaux".

Les expressions "pleuvoir à torrents", "pleuvoir à verse", "pleuvoir à flots", "pleuvoir fort", "pleuvoir très fort" ou "pleuvoir comme grêle" sont tout aussi parlantes.

Mais la plus évocatrice est sans conteste "pleuvoir comme vache qui pisse" (registre vulgaire). Et la plus simple : "flotter" (registre argotique).

Dans le domaine des idiotismes animaliers, on peut également évoquer, dans le registre familier : "un temps d'escargot", "un temps de chien" ou "un temps à ne pas mettre un chien dehors". Et, bien sûr, la célèbre "fête à la grenouille".

On compte également différentes expressions régionales telles que  "dracher" (dans le Nord ou chez nos amis Belges), "gloyer" (dans les Ardennes) ou "mouiller" (dans l'Ouest).

Et nos amis québecois parlent de "mouiller à siaux" ou de "pleuvoir à siaux", tandis que nos voisins helvétiques utilisent le verbe "roiller" et nos amis québecois "mouiller".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mes articles consacrés à toutes les façons de dire "Pleuvoir légèrement" et "Une pluie abondante" en français.