"Donnant-donnant".

Ce mot en forme de gémination du registre familier désigne une transaction dans laquelle on accepte de donner une chose en en recevant une autre, sans que la notion de générosité entre en ligne de compte, comme ce peut être le cas avec l'échange de bons procédés.

C'est donc uniquement parce que l'un a fait ceci que l'autre fera cela.

On dit par exemple : "Si tu veux que je t'aide pour ton devoir de français, tu m'aides à ranger ma chambre : c'est donnant-donnant !".

"Avoir les poils".

"La piloérection", "Le réflexe pilo-moteur" ou encore "L'horripilation", plus couramment appelée "La chair de poule"

Je déteste cette expression du registre familier en forme d'ellipse d'un usage relativement récent et de plus en plus couramment utilisée, il me semble.

On utilise cette formule pour signifier que l'on a les poils qui se hérissent, du fait de l'émotion qui est la nôtre ; phénomène très proche de celui que l'on qualifie ordinairement de "chair de poule".

"Ce n'est pas le genre de la maison" et "Ne pas être le genre de la maison".

J'aime bien cette locution verbale, qui relève du registre familier.

Et qui signifie : cela ne correspond pas à mes valeurs, à mes manières habituelles d’être ou d’agir.

On dit par exemple : "Les fidèles lecteurs de J'aime les mots le savent bien, ce n'est pas le genre de la maison que de critiquer la façon dont parlent mes contemporains".

Source : wikipedia.org

"À la noix".

C'est au célèbre chansonnier et écrivain français Aristide Bruant,  que nous devons cette expression du registre familier, qui signifie "Sans aucune valeur".

On dit par exemple : "Aller à la mer à bicyclette ? Encore une de tes idées à la noix, mon pauvre Jean-Louis !".

"Presto".

Ce mot italien constitue, selon le contexte :

  • un terme musical d'origine italienne :
    • soit un adverbe constituant une indication de tempo signifiant "vite, avec rapidité.
    • soit un substantif désignant un morceau de musique exécuté dans un tempo rapide et brillant.
  • ou un adverbe du registre familier signifiant "rapidement, vite",

11 façons de dire "Un jeune voyou" ou "Un petit voyou".

Comme souvent, différents registres de langue s'offrent à vous pour ce faire.

Depuis le "petit branleur" ou le "petit con" (registre argotique), à la "canaille" ou au "sacripant" (registre familier).

Vous disposez également "chenapan", du "galopin", du "garnement", du "malappris" et du "vaurien" (registre désuet).

Ainsi que de la "crapule" (langage courant).

Et du célèbre "sauvageon", cher à Jean-Pierre Chevènement.

 

 

34 façons non grossières de dire "Une personne en surpoids".

On utilisait jusque dans les années 1980 l'expression "Être mannequin chez Olida", qui appartenait au registre familier et relève désormais également du registre désuet.

Dans le registre familier, on peut aussi utiliser les adjectifs "Boulotte", Grassouillet/te", "Rond/e", Rondelet/te" ou "Rondouillard/e".

Ainsi que les locutions verbales "Avoir de la bedaine", "Avoir des poignées d'amour", "Avoir du bedon", "Avoir du bidon", "Avoir du bidou" ou "Avoir une bouée".

On peut également recourir aux locutions "Bien en chair", "En formes" et "Un peu fort/e", ainsi qu'aux adjectifs "Bedonnant/e", "Confortable", "Corpulent", "Dodu/e", "Enrobé/e", "Pansu/e", "Rebondi/e", "Rembourré/e", "Rond/e" et "Ventru/e", qui relèvent du langage courant.

Ou aux locutions verbales "Accuser un poids excessif", "Avoir de l'embonpoint", "Avoir du ventre", "Être de forte corpulence", "Être une personne forte" et "Présenter un poids trop élevé".

Enfin, nous trouvons dans le registre soutenu, le superbe adjectif "Ventripotent/e". Ainsi que l'adjectif "Replet/ète" et la locution verbale "Être en surcharge pondérale".

Sur un thème contigu on peut consulter l'ensemble des façons de dire "Une fille laide".

Et je précise, pour l'anecdote, à l'attention de nos amis étrangers, qu'une somme d'argent peut-être "Rondelette" (ou "Coquette"), mais en aucune façon "Grassouillette", "Rondouillarde", "Dodue", "Enrobée", "Rembourrée", "Ronde" ou "Replète" !

"Tiré par les cheveux".

Cette locution désigne, au sens figuré, un raisonnement, une histoire, une explication difficile à croire, abracadabrante, paraissant compliqué ou peu logique, peu naturel.

On dit par exemple : " J'ai patiemment écouté ton grand-père me raconter ses exploits militaires mais son récit était vraiment tiré par les cheveux".

Pour ma part, je préfère utiliser le mot savant "Capillotracté".

"C'est pas la mort" ou "Ne pas être la mort", "Il n'y a pas mort d'homme" ou "Ne pas y avoir mort d'homme" et "C’est pas la mort du petit cheval", "Ce n’est pas la mort du petit cheval" ou "Ne pas être la mort du petit cheval".

Ces différentes locutions du registre familier en forme d'idiotisme animalier signifient toutes "Ce n'est pas bien grave, ce n'est pas très important".

On dit par exemple :

  • "C'est entendu, tu t'es fait très mal au dos et tu as un poignet foulé... Mais ce n'est pas la mort, si ?".
  • "J'y ai mis un grand coup dans la tronche et il a un oeil au beurre noir, d'accord... Mais il n'y a pas mort d'homme !".
  • "Il pleut depuis une semaine, d'accord... Mais ce n'est pas la mort du petit cheval !".