"Un rat d'hôtel".

On désigne ainsi un homme s'introduisant dans un hôtel ou un endroit public, afin d'y repérer les lieux et les objets à y voler (registre familier).

Son équivalent féminin est appelé "Souris d'hôtel".

Source : wikipedia.org

On ne dit pas : "Bah ça c'est pas acceptable" ni "Bah c'est dommage" !

Et j'en passe !

Surtout lorsque l'on est secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances et diplômé de l'ENA - comme Agnès Pannier-Runacher - et que l'on a à sa disposition des collaborateurs pour vous aider à préparer vos interventions télévisées, comme cet entretien télévisé du 30 juillet 2019 sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI !

Mais plutôt : "CELA N'est pas acceptable" ou, à tout le moins, "C'est INacceptable" !

Et : "EH BIEN c'est dommage" !

Cet usage populaire répété de l'interjection "Bah" constitue un tic de langage indigne, à mes yeux, d'un ministre, par ailleurs incapable de s'exprimer correctement dans notre langue et, à ce titre, digne lauréate de mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

Jugez-en en effet par vous-même à la lecture de mes autres articles relatifs à son intervention de ce jour là (et encore : j'ai arrêté de l'écouter après à peine quelques minutes, ne pouvant en supporter davantage !) :

  • On ne dit pas : "Ils manifestent un doute sur la globalisation",
  • On ne dit pas : "On est en capacité de",
  • On ne dit pas : "Rester compétitif dans la compétition mondiale".

"Bah".

Bah est une interjection qui peut avoir deux significations :

  • elle peut d'abord, dans le registre familier, marquer l’étonnement, la lamentation, le doute, la négation, l’insouciance, etc.

On dit par exemple : "Bah ça alors !" ou "Bah on fera avec".

  • mais elle signifie également, dans le registre populaire, "évidemment, bien sûr que".

On dit par exemple : "Bah c'est pas possible" ou "Bah je trouve ça très beau".

Source : wikipedia.org

"Je reviendrai".

Douglas Macarthur

Cette très célèbre phrase, érigée en slogan, fut pourtant prononcée de façon relativement fortuite, le 13 mars 1942, par le général Douglas MacArthur, lorsque celui-ci fut contraint, avec sa famille et son état-major, de quitter l'île de Corregidor et de rallier l'Australie où il devint le commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique Sud-Ouest.

Il tint finalement sa promesse, puisque après plus de deux ans de combats dans le Pacifique, il revint aux Philippines.

"Une souris d'hôtel".

On désigne ainsi une femme s'introduisant dans un hôtel ou un endroit public, afin d'y repérer les lieux et les objets à y voler (registre familier).

Son équivalent masculin est appelé "Rat d'hôtel".

Source : wikipedia.org

"Pélagique".

Cet adjectif qualifie ce qui est relatif à la haute mer ou pleine mer.

On parle par exemple d'"espèces pélagiques" pour les poissons ou mammifères marins tels que le thon ou la baleine.

Ou de "chaluts pélagiques" pour désigner des chaluts non traînés sur le fond permettant de pêcher les poissons de pleine eau, c'est-à-dire entre la surface et le fond, sans être en contact avec lui. Ces chaluts sont surtout employés pour la capture des poissons "bleus" (sardines, anchois, maquereaux, thons).

"Les sages de la rue Cambon" ou "La rue Cambon".

Ces deux locutions sont souvent utilisées par les journalistes, fervents utilisateurs de métonymies, car la rue abrite la Cour des Comptes.

Cette juridiction financière française de l'ordre administratif, chargée principalement de contrôler la régularité des comptes publics, est en effet installée depuis 1912 dans le Palais Cambon, au n°13 de la rue du même nom.

Et elle est connue du grand public pour son célèbre "rapport public annuel".

 

"Une pasionaria" ou "Une passionaria".

Ce mot espagnol désigne une combattante, une femme engagée, se passionnant pour une cause, une idée - le plus souvent de gauche -, dont l'exemple et l'éloquence agissent sur les foules.

Il provient directement du surnom de la femme politique basque espagnole, héroïne de la guerre civile, Dolores Ibarruri.

Source : wikipedia.org et www.cnrtl.fr

"La pasionaria".

Dolores Ibarruri

Il s'agit du surnom espagnol de la femme politique basque espagnole, Dolores Ibarruri Gomez, née le 9 décembre 1895 et morte le 12 novembre 1989.

Son célèbre slogan "No pasaran !", inspiré du "Ils ne passeront pas !" du général français Robert Nivelle, à Verdun, en 1916, a fait d'elle une h

De même que sa phrase "Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux", prononcée le 8 septembre 1936, lors du rassemblement du PCF (Parti Communiste Français) au Vél' d'Hiv' à Paris (75), mais qu'elle avait légèrement transformée et reprise au révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata.

Et son surnom de "pasionaria" est aujourd'hui devenu un nom commun, entré dans le langage courant en France.

Exilée en URSS de 1939 à 1975, elle fut secrétaire générale du PCE (Parti Communiste Espagnol) entre 1942 et 1960, avant d'en devenir présidente entre 1960 et 1989.

Revenue en Espagne après la mort de Franco, en 1975, elle fut élue députée en , lors des premières élections après la restauration de la démocratie ; son élection étant à l'époque considérée comme un symbole, car elle était la seule députée élue en février 1936 à être réélue en 1977.

Source : wikipedia.org et www.cnrtl.fr

"No pasaran !".

Ce célèbre slogan politique, qui signifie "Ils ne passeront pas !", était celui des partisans de la Seconde République espagnole (1936-1939), en lutte contre les rebelles nationalistes commandés par le général Franco, dont le soulèvement, le 18 juillet 1936, déclencha la guerre civile espagnole.

Il est directement lié à la femme politique basque espagnole Dolores Ibarruri (surnommée "La pasionaria"), par la vigueur avec laquelle celle-ci le proclama, dès le 19 juillet 1936, au balcon du ministère de l'Intérieur lors de l'offensive franquiste contre Madrid (Espagne), puis dans la capitale assiégée, avant que ce slogan politique ne devienne le cri de ralliement de tous les républicains espagnols.

Devenue le symbole de la résistance antifasciste, cette phrase a ensuite été reprise dans de multiples contextes et continue - plus de 80 ans après - d'être utilisée avec émotion par les militants antifascistes du monde entier.

Ce qui est tout de même relativement étonnant lorsque l'on sait qu'elle trouve son origine directe dans le "Ils ne passeront pas !"... du fort peu révolutionnaire général français Robert Nivelle, qui l'avait prononcé à Verdun (55), le 21 février 1916 !

Source : wikipedia.org

"Une virago".

Ce terme latin s'utilise pour désigner, :

  • de manière péjorative, une femme autoritaire, grossière, rude,
  • et, dans le registre désuet, une femme d'allure virile ou ayant un comportement masculin.

Source : wikipedia.org