"Trumpien", "Trumpienne" ou "Trumpiste".

Donald Trump

Ces adjectifs qualifient ce qui se rapporte, est relatif ou ressemble à l'homme d'affaires états-unien devenu président des États-Unis d'Amérique, Donald Trump.

On parle par exemple de "Barnum trumpien", de "Goujaterie trumpienne" ou de "Dérive trumpiste".

"Le principe actif", "L'ingredient actif" ou "La substance active".

Il s'agit de la substance chimique qui, dans un médicament possède un effet thérapeutique.

Elle est généralement en très faible proportion par rapport aux excipients.

Il peut s'agir, selon les cas, :

  • d'une substance pure dont on connaît la structure chimique et qui est obtenue par des méthodes de synthèse chimique,
  • d'un mélange de plusieurs substances chimiquement proches,
  • ou encore d'une substance définie par son mode d'obtention.

On notera que nos amis québecois parlent d'"Ingrédient actif".

Source : wikipedia.org

 

"Le syndrome de Jérusalem".

Il s'agit d'une maladie psychosomatique assez rare, appartenant à ce que l'on appelle les "troubles du voyage" ou "syndromes du voyageur".

Provocant chez certains individus des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations, elle est équivalente au syndrome de Stendhal, à ceci près qu'elle ne se rapporte pas aux œuvres d'art, mais au sens religieux révélé lors du pèlerinage de Jérusalem, la ville sainte des trois monothéismes.

Les spécialistes attribuent ces crises à la déception. Des pèlerins rêvent des années à cette visite en Terre sainte mais la grande richesse archéologique de Jérusalem reflète surtout les périodes turque, croisée et byzantine sans aucune trace de l'ère préchrétienne ; la plupart des sanctuaires chrétiens ayant été soumis à la destruction, à la transformation ou à la défiguration au cours de leur histoire mouvementée.

Comme la réalité n'est pas à la hauteur de leurs fantasmes, ces pélerins deviennent frustrés et se réfugient dans le délire.

Près d'une centaine de personnes par an ressentiraient ce syndrome, à des degrés divers, dont une quarantaine sont hospitalisées chaque année ; les cas étant le plus souvent enregistrés aux abords des grandes fêtes religieuses (Noël, Pâques, Pessah, etc.) et durant les mois chauds de juillet et août.

Concernant la composition confessionnelle des victimes de ce syndrome, 66 % sont de confession juive, 33 % chrétiens (pour la plupart protestants) et les 1 % restants sans religion. Cette pathologie ne touche d'ailleurs pas que les seuls touristes et pèlerins, mais aussi des résidents de Jérusalem.

Les principaux symptômes ressentis sont les suivants : anxiété et stress, désir d'isolement, obsession de se purifier le corps (ablutions systématiques, taille des ongles), confection de toges à partir de draps, déclamation de passages de la Bible et chants sacrés, proclamation de sermons, hallucinations, etc.

"À coeur vaillant, rien d'impossible".

Cette locution adverbiale signifie qu'avec du courage et de la conviction, on vient à bout de tout et l'on peut réussir tout ce que l’on entreprend. 

Elle est directement issue de la devise du marchand français Jacques Coeur, né vers 1395-1400 et mort le 25 novembre 1456, : "À vaillant coeur, rien d'impossible".

Installé à Bourges (18), ce négociant, banquier et armateur, fut le premier Français à établir et entretenir des relations commerciales suivies avec les pays du Levant.

S'étant lancé dans de nombreuses entreprises commerciales et industrielles, il amassa une fortune considérable, qui lui permit d’aider le roi Charles VII, alors surnommé "Le petit roi de Bourges", à reconquérir son territoire occupé par les Anglais.

Nommé par celui-ci Grand Argentier du royaume de France en 1439, sa réussite éclatante l’amena cependant à la disgrâce : en invoquant diverses accusations, ses rivaux et ses nombreux débiteurs, dont le roi, provoquèrent sa chute en 1451. Emprisonné puis banni en 1456, il mourut sur l'île grecque de Chios, près de la Turquie.

Dit-on "Une enzyme" ou "Un enzyme" ?

Réponse
Les deux genres sont admis, même si le mot est plus souvent considéré comme féminin.

Ce substantif désigne une protéine accélérant les réactions chimiques de l'organisme.

Et les plus de 50 ans se souviennent certainement encore de la publicité de 1969 de la firme Unilever pour sa lessive "Ala", qualifiée de "Détergent biologique aux multi-enzymes" ou "Détergent glouton", qui m'a personnellement - comme beaucoup, sans doute - longtemps induit en erreur, en me faisant penser qu'il s'agissait d'un mot masculin.

Source : www.larousse.fr