"Ne pas s'en faire".

Le "en" dont il est ici question, c'est naturellement "du souci".

Et cette locution du registre familier signifie donc tout simplement "Ne pas se faire de souci".

"Un pisse-pas-là".

Pisse-pas-là

Ce mot du registre familier désigne un arceau métallique, parfois hérissé de piquants, destiné à préserver les angles des murs de l'urine des passants.

Plus ou moins efficaces, il en existe de très nombreuses variations.

"Dépasser les bornes".

Cette expression, basée sur la métaphore de la borne comme synonyme de limite, signifie, au sens figuré "exagérer, aller trop loin, au-delà des règles établies, des limites de la bienséance ou du raisonnable, en faire trop".

Sources : www.linternaute.fr et ww.expressions-francaises.fr

8 façons de dire "sale".

Le français nous propose différents synonymes de l'adjectif "sale".

Le registre populaire nous propose "craspec"", "dégueulasse" et son apocope "dégueu".

Et nous avons dans le registre argotique "cradingue" et son apocope "crade" ainsi que "crado".

Enfin le registre familier nous offre la gémination "cracra".

Et le langage courant "malpropre".

"Le corps du délit n'est pas forcément un cadavre" !

Il s'agit en effet d'un objet prouvant matériellement l’existence d’un délit ou d’un crime.

Il peut donc certes s'agir d'un cadavre. Mais tout aussi bien d'une fenêtre brisée, d'une porte forcée ou d'un véhicule carbonisé.

9 façons de dire "Les règles".

Le registre argotique nous propose "les anglais", "les coquelicots", "les ours" et "les ragnagnas".

Certaines personnes - souvent des hommes, me semble-t-il -, apparemment traumatisées à l'idée d'évoquer, ne serait-ce que par la parole, ce sujet qui les traumatise manifestement, utilisent, dans le langage courant, des formules telles que "les machins" ou "les trucs".

"Les menstrues" relèvent du registre désuet et "les menstruations" ou "les saignements menstruels" du registre soutenu.

"Être une autre paire de manches".

Cette jolie expression signifie "Être une toute autre affaire", vraisemblablement plus délicate que celle dont on a parlé précédemment.

Son origine est ancienne puisqu'elle remonte au XVIe siècle. À cette époque, en effet :

  • d'une part, les femmes amoureuses pouvaient donner à un chevalier une des manches de leurs habits en gage de fidélité, car celles-ci n'étaient pas cousues définitivement. "Une autre paire de manche" signifiait donc que l'un ou l'autre avait été infidèle et avait commencé une nouvelle histoire d'amour, donc quelque chose de très différent.
  • et, d'autre part, on pouvait changer les manches de ses vêtements en fonction des activités que l'on allait exercer. Passer d'une paire de manches à une autre signifiait donc que l'on allait faire des choses tout à fait différentes.

Source : linternaute.fr

"La course à l'échalote" ou "Faire la course à l'échalote".

Cette expression désigne :

  • au sens propre, un jeu ou une brimade enfantine consistant à pousser un camarade en le tenant d’une main par le col et de l’autre par le fond du pantalon,
  • au sens figuré, forcer quelqu’un à partir en le tenant d’une main par le col et de l’autre par le fond du pantalon,
  • et, par extension, une fuite ou une débandade, chasser ou faire s’enfuir quelqu’un.