La prognathie ou le prognathisme (du grec pro, "avant" et gnathos, "mâchoire") est une configuration faciale selon laquelle une ou les deux mâchoires sont projetées en avant par rapport à la "verticale" allant du front au nez.
Lorsqu'une seule des deux machoires est concernée, on parle de prognathie ou de prognathisme mandibulaire ou maxillaire.
Mais dans les écrits non-médicaux, lorsque le terme est employé seul, il désigne généralement une avancée de la mâchoire inférieure.
La personne atteinte de prognathie ou de prognathisme est dite "prognathe".
Et le grand public parle plus couramment de "menton en galoche" ou de "menton saillant".
La réthrognathie ou le rétrognathisme (du grec retro, "arrière" et gnathos, "mâchoire"), phénomène inverse, caractérise une ou deux machoires situées en retrait de cette ligne. L'angle facial est la mesure qui permet d'évaluer le prognathisme.
La personne atteinte de rétroprognathie ou de rétroprognathisme est dite "rétrognathe".
Et le grand public parle plus couramment de "menton fuyant".
la tendance à faire le mal, à essayer de nuire en secret, en se servant des ressources de l'intelligence et de l'imaginatione ; la malveillance, la perfidie,
On dit par exemple : "Je me suis toujours méfié de la malignité de ce dirigeant".
ou : le caractère dangereux et insidieux d'une affection et sa tendance à s'aggraver.
En particulier, le caractère cancéreux d'une tumeur.
On dit par exemple : "Il s'agit malheureusement d'un cancer dont la malignité est particulièrement redoutable".
Source : Le Robert, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr
Cette locution nominale féminine en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme médical relève du registre familier.
Et elle désigne ausens figuré : avoir une température corporelle extrêmement élevée, avoisinant les 40 degrés centigrades ; la température normale se situant entre 36,2 °C et 37,7 °C environ.
Ce substantif féminin polysémique en forme d'apocope relève du registre familier.
Et il désigne selon le contexte :
dans le domaine artistique : une perfORMANCE,
C'est à dire une oeuvre d'art ou un échantillon artistique traditionnellement interdisciplinaires, créé par des actions menées par l'artiste ou d'autres participants, et ayant souvent lieu en direct et en public.
dans le domaine médical : une perfUSION,
C'est à dire, par ellipse de "perfusion intraveineuse", une technique - parfois nommée par son principe, infusion - permettant l'administration par voie parentérale de médicaments ou de nutiments.
et dans le domaine sportif : une perfORMANCE.
C'est à dire : un résultat, une distance ou un temps, réalisé le plus souvent lors de compétitions officielles et à l'issue d’un entraînement long, complexe et éprouvant.
Cette locution nominale masculine relève du registre désuet.
Et elle désignait : l'épilepsie, également appelée mal comitial.
Elle a servi de titre à un roman policier de l'écrivain belge Georges Simenon, paru en 1933 aux Éditions Fayard.
Cette affection neurologique touche plus de 50 millions de personnes à travers le monde.
Elle est définie comme une famille de maladies dont le point commun est une prédisposition cérébrale à engendrer des "crises" épileptiques dites "non provoquées", c'est-à-dire spontanées, non expliquées par un facteur causal immédiat.
Une crise épileptique est caractérisée par une altération fonctionnelle transitoire au sein d'une population de neurones, due à une "décharge" épileptique :
soit limitée à une région du cerveau (crise dite "partielle"),
soit impliquant les deux hémisphères cérébraux de manière simultanée (crise dite "généralisée").
L'épilepsie se manifeste habituellement durant l’enfance ou à l’adolescence, ou encore après l’âge de 65 ans, plus rarement à partir de 30 ans. Chez les personnes âgées, l'augmentation des cas de troubles cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux accentue le risque. Un tiers des patients souffre d'une épilepsie réfractaire et présente des crises malgré l'utilisation des anti-épileptiques.
Un facteur prédisposant peut être d'origine génétique, lésionnel (lésion cérébrale présente depuis la naissance, malformative, ou acquise au cours de la vie, comme un accident vasculaire cérébral ou les complications d'un traumatisme crânien grave), toxique (certains médicaments tel que le tramadol abaissent le seuil épileptologène) ou autre (par exemple, une anomalie de l'électroencéphalogramme peut être considérée comme prédisposant).
Il n'existe pas une seule épilepsie, mais de nombreuses formes différentes, à l'origine de crises épileptiques elles-mêmes très variées ; les plus fréquentes sont les crises tonico-cloniques généralisées dites convulsions, les crises myocloniques, les absences épileptiques, les crises partielles simples, les crises partielles complexes.
Une épilepsie est caractérisée par deux traits essentiels :
son caractère soit "généralisé" (les crises intéressent d'emblée les deux hémisphères cérébraux), soit "partiel" (les crises n’intéressent qu'une population limitée de neurones),
et son étiologie ("idiopathique" ou "génétique", et "symptomatique" ou "structurel/métabolique", selon les anciennes et nouvelles terminologies, respectivement).
Chez les personnes souffrant d'épilepsie, la survenue d'une crise est souvent due à un état de fatigue inhabituel, un manque de sommeil, ou un état anxieux. Dans une minorité de cas dits "photosensibles", une stimulation lumineuse intermittente (par exemple, un stroboscope ou un éclair lumineux) peut être à l'origine des crises.
Mais : "La SALPÉ", "L'Hôpital de la SALPÊTRIÈRE" et "L'Hôpital de la Pitié-SALPÊTRIÈRE" !
Ce célèbre hôpital relevant de l'AP-HP (Assistance Publique - Hôpitaux de Paris) est situé 47-83, boulevard de l'Hôpital dans le 13e arrondissement, au Sud-Est de Paris (75).
L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière est le plus grand des hôpitaux français par sa superficie. Au sein de ses 90 bâtiments répartis sur 33 hectares, sont présents 77 services regroupés en 10 pôles, dont les urgences.
Il compte 2 130 lits et 7 000 salariés y accueillent chaque année 156 000 patients.
Fondé en 1656 par le roi Louis XIV, La Salpêtrière fut le premier et le plus grand des établissements de l'Hôpital général de Paris.
Pourquoi ce nom de "Pitié-Salpêtrière" ?
Et il fut construit sur l'emplacement du petit arsenal, où l'on fabriquait la poudre pour les munitions, surnommé "La Salpêtrière".
Plus ancien explosif chimique connu, la "poudre noire", parfois dénommée "poudre à canon" ou "poudre à fusil", est constituée d'un mélange déflagrant de soufre, de nitrate de potassium (ou "salpêtre") et de charbon de bois.
Après la démolition en 1896 de l'ancien hôpital de la Pitié, le nouveau fut installé en 1911 sur un site jouxtant celui de la Salpêtrière (sur l'ancien site, dans le 5e arrondissement, se trouve aujourd'hui la Grande Mosquée de Paris, inaugurée en 1926).
Les deux hôpitaux fusionnèrent en 1964.
Et ils forment aujourd'hui l'hôpital "Pitié-Salpêtrière", faisant partie du groupement hospitalier "Pitié-Salpêtrière-Charles-Foix" depuis 2012.
Le 14 décembre 1974, l'hôpital fait l'objet d'une double protection au titre des monuments historiques : un classement et une inscription.
Ces mots homophonographes ne doivent surtout pas être confondus :
"Une mater" (ma-tère) est un substantif féminin du registre familier, signifiant selon le contexte :
par apocope : un établissement hospitalier public ou privé, service d'hôpital ou de clinique, réservé aux femmes sur le point d'accoucher ou présentant des complications dues à leur grossesse.
ou, pour les jeunes, par utilisation du mot latin "mater" ("la mère) : une mère.
On dit par exemple : "Ta mater est d'accord pour samedi soir ?".
Ce substantif masculin polysémique nous vient du grec ancien "kopros" ("excrément") et "lithos" ("pierre").
Et il désigne, selon le contexte :
en géologie et en paléontologie : un excrément humain ou animal minéralisé, fossilisé,
ou, en biologie : une accumulation de matières fécales déshydratées, stagnantes et durciesdans le rectum, également appelée "Fécalome" ou "Fécalithe" (substantifs masculins).