Le français comporte un nombre incroyable de formules et expressions relevant de différents domaines sportifs (boxe, football, etc.) (« Être sauvé par le gong ») ou métiers (, etc.) qui pourraient parfois faire croire que nous sommes décidément tous aviateurs, cuisiniers, marins, musiciens ou soldats (par exemple) (« Piloter à vue », « Parvenir à bon port », « Tirer à boulets rouges », etc.).
Sinon de fervents chrétiens (« Avoir une sainte horreur de quelques chose »), voire des animaux, en général (« Tisser sa toile »), ou des chevaux, en particulier (« Partir au galop ») !
J’ai rassemblé dans cette série de collections l’ensemble de mes articles consacrés à ces différents thèmes.
Nombre d’articles prévu dans cette série de collections : 2 987
ausens propre, au Moyen Âge : un vassal possesseur d'un fief ; une personne faisant serment d'allégeance à un suzerain en échange de la possession d'un fief,
et de nos jours, dans le registre soutenu : une personne entièrement dévouée à une cause, une personne ou un groupe, et comme inféodée à lui.
On dit par exemple : "Kadyrov est l'homme lige de Poutine".
au sens propre : le pas adopté, en général par une troupe, lors d'une marche ou d'un défilé,
On dit par exemple : "J'ai appris à marcher au pas durant mon service militaire. Et je dois reconnaître que cela renforce la cohésion de groupe".
et ausens figuré (idiotisme militaire) : obéir servilement, suivre scrupuleusement les instructions et les ordres d'un dirigeant, économique ou politique.
On dit par exemple : "Le président Macron ne supporte pas que sa majorité ne marche pas au pas".
Ces trois locutions verbales en forme d'idiotisme alimentaire relèvent du registre familier.
Présentant toutes trois un caractère péjoratif, elles signifient respectivement, ausens figuré :
"Aller à la soupe" : renoncer à ses principes et délaisser ses convictions par intérêt personnel, pour se placer auprès de personnes influentes et profiter d'avantages matériels ou de faveurs.
Cette expression est principalement utilisée dans le milieu de la politique.
On dit par exemple : "Jean-François Copé va à la soupe et propose, dès le soir du second tour des législatives 2022 un pacte de gouvernement entre Les Républicains et Renaissance (ex LREM)".
"Cracher dans la soupe" : afficher du mépris pour ce dont on tire avantage, critiquer ce dont on profite, ce qui permet d'exister, d'assurer sa subsistance.
On dit par exemple : "Il ne faut pas avoir honte pour cracher ainsi dans la soupe, après avoir profité des années durant d'un système".
et "Servir la soupe" : se montrer complaisant, aimable ; flatter ; donner à l'autre ce qu’il attend, ne surtout pas l'embarrasser.
On dit par exemple : "Cet entretien avec le président n'avait aucun intérêt : le journaliste ne lui posé aucune question embarrassante, il lui a servi la soupe".
Sources : www.linternaute.fr, wiktionary.org et lescoursjulien.com
Ces différentes locutions verbales relèvent du registre familier (et vulgaire pour "Foutre dans le pétrin").
Et elles font référence au "pétrin", un substantif masculin qui désignant un appareil utilisé par les boulangers.
Elles signifient respectivement, au sens figuré :
"Être dans le pétrin" : être dans une situation difficile, inextricable, très embarrassante, pénible, d'où il semble impossible de sortir.On dit par exemple : "Je suis dans le pétrin pour payer mon loyer depuis que je me suis séparé de mon compagnon".
et "Coller dans le pétrin", "Fourrer dans le pétrin", "Foutre dans le pétrin" ou "Mettre dans le pétrin" : mettre dans une situation difficile, inextricable, très embarrassante, pénible, d'où il semble impossible de sortir.
On dit par exemple : "En ne me remboursant pas ce que tu me dois depuis des mois, tu me mets dans le pétrin".
Source : www.cnrtl.fr, www.larousse.fr et Le Robert
Ces différentes locutions verbales relèvent du registre familier (et du registre argotique pour "Gueuler comme un sourd").
Toutes les six se fondent sur le fait que l'on pourrait croire que la personne qui cogne, frappe, tape, crie, gueule ou hurle est sourde car elle ne semble pas se rendre compte du vacarme qu'elle génère.
Et elles signifient respectivement :
"Cogner comme un sourd", "Frapper comme un sourd" ou "Taper comme un sourd" : cogner, frapper ou taper très très fort.
On dit par exemple : "J'arrive : inutile de cogner comme un sourd !"
et "Crier comme un sourd", "Gueuler comme un sourd" ou "Hurler comme un sourd" : crier très fort, hurler.
On dit par exemple : "Tu n'as pas fini de gueuler comme un sourd : on a compris que ton équipe a perdu !".