"La ride du lion" ou "Les rides du lion".

La ride du lion ou les rides du lion sur un front de femme

Il s'agit de rides d'expression se développant au niveau du front que l'on appelle communément ainsi les "rides inter-sourcilières" ou "rides de la glabelle".

Sources : www.jp-martinetto.com et www.docteur-picovski.com

"L'athazagoraphobie".

Une femme athazagoraphobe, cest à dire ayant peur de perdre ou d’être oublié de ses amis

"L'athazagoraphobie" est la peur excessive d’être oublié ou ignoré de ses amis ou de ses pairs, voire de les perdre ; une pathologie de plus en plus répandue dans les grandes villes, qui cache un manque de confiance en soi, une peur de l’abandon et un manque de maturité.

On est toujours dans l’attente de nouvelles de ses proches. Et une seule journée sans message ou sans appel apparaît interminable, l'angoisse ne faisant qu'empirer au fil des heures.

Cette phobie peut apparaître après des expériences traumatisantes, comme la perte d’un ami ou une rupture amoureuse.

Être trahi par un confident ou le voir s’éloigner petit à petit peut également laisser des séquelles.

L'athazagoraphobe a tout le temps besoin d’être rassuré de l’affection que lui porte ses amis.

Or cette dépendance affective peut finir par génèrer des conflits, soit exactement l'inverse de ce qu'il souhaitait.

Sources : www.cosmopolitan.fr et www.linternaute.fr

"Une culotte de cheval";

Une femme avec une "culotte de cheval"

Cette locution nominale féminine en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme vestimentaire appartient au registre familier.

Et elle désigne, au sens figuré, chez les femmes essentiellement : un amas de graisse situé à l'arrière du haut des cuisses, sur les fesses et les hanches, formant des zones durcies et douloureuses au toucher, pouvant favoriser l'apparition de la cellulite.

Ce phénomène, qui s’explique par des facteurs hormonaux et physiologiques, est assez peu observé chez les hommes, dont les amas graisseux sous-cutanés se font plus couramment au niveau du ventre et de la poitrine.

Source : www.crpce.com

"Un préposé".

Ce substantif masculin du registre administratif désigne :

  • un employé, une personne accomplissant une fonction déterminée (généralement subalterne).

On parle par exemple de la "préposée au vestiaire" dans un grand restaurant ou du "préposé au courrier" dans une entreprise.

  • ou : un facteur des Postes.

Source : Le Robert

Pourquoi dire : "Le baby blues" ?

Et pas : "Le syndrome du troisième jour" ou "La dépression transitoire après accouchement" !

J'en conviens volontiers : c'est beaucoup plus long... mais il s'agit de français et non d'anglais.

Et surtout, il s'agit des termes idoines.

Ce syndrome apparaît chez la mère dans les premiers jours qui suivent l’accouchement.

Les symptômes se manifestent par de l’irritabilité, de l’anxiété, de la vulnérabilité et des sautes d’humeur.

Il s’agit d’une réaction transitoire qui s’explique par des changements physiologiques (chute hormonale importante), une augmentation du stress et un manque de sommeil.

Jusqu’à 80 % des femmes en sont affectées. Il est généralement passager et dure de quelques heures à 15 jours. Dans la plupart des cas, les symptômes s’estompent d’eux-mêmes sans qu’il y ait besoin d’intervenir.

Il ne doit pas être confondu avec la "dépression post-partum" ou "dépression post-natale".

Source : naitreetgrandir.com

"La dépression post-partum" ou "La dépression postnatale".

Celle-ci peut se manifester à tout moment pendant l’année suivant l’accouchement. Les spécialistes s’entendent pour dire qu’il n’existe pas de cause unique à ce type de dépression, mais plutôt une combinaison de facteurs qui peuvent tous jouer un rôle dans son déclenchement.

La dépression post-partum peut ainsi s’expliquer par des causes physiologiques, mais elle peut aussi être déclenchée par les énormes changements de vie provoqués par l’arrivée du bébé. Elle peut également être causée par le fait qu’on se sente dépassé, voire submergé, par les contraintes et par un manque d’équilibre entre les tâches et les activités agréables.

Les études rapportent qu'au cours des trois premiers mois suivant l’accouchement, environ 7% des mères sont touchées de façon majeure, et jusqu’à 19 % de façon légère.

Et c'est trois mois après l’accouchement que le taux de dépression postnatale est, de manière générale, le plus élevé, avant de diminuer graduellement par la suite.

Les femmes ayant déjà souffert de dépression ou d’anxiété dans le passé ou pendant leur grossesse ont davantage de risques de développer une dépression post-partum.

D’autres facteurs de risque ont également été reconnus, tels que par exemple :

  • avoir récemment vécu des événements stressants (ex. : déménagement, soucis financiers),
  • être peu soutenu socialement,
  • avoir une faible estime de soi,
  • ou éprouver une moins grande satisfaction conjugale.

La dépression post-partum est plus grave que le "syndrome du troisième jour" ou la "dépression transitoire après accouchement" ("baby blues").

Dans les cas les plus sévères, elle peut non seulement nuire à la mère, mais nuire également au développement du lien d’attachement entre son bébé et elle, et réduire ses interactions avec lui. Le développement cognitif, social et affectif de son enfant pourrait même en être affecté.

Source : naitreetgrandir.com

"Le meilleur ami de l'homme" ou "Notre compagnon à quatre pattes".

Un chien

Ces deux périphrases du langage courant désignent : le chien.

Mais la seconde ("Notre compagnon à quatre pattes") désigne également souvent le chat.

Selon l'enquête 2015 FACCO (Fédération des Fabricants d'Aliments pour Chiens, Chats, Oiseaux et autres animaux familiers) / TNS SOFRES (Taylor Nelson Sofres SOciété FRançaise d'Enquête par Sondages), consacrée aux animaux de compagnie, que possède près d'un foyer sur deux, on dénombrait ainsi en France 7,26 millions de chiens, contre 12,68 millions de chats et 2,84 millions de petits mammifères.

Ainsi que 5,75 millions d'oiseaux et 34,22 millions de poissons.

Source : www.santevet.com

"Renarder".

"Renarder", "Aller au renard", "Balancer un renard", "Cracher un renard", "Écorcher le renard", "Faire un renard", "Lâcher un renard" ou "Piquer un renard", c'est à dire "Vomir".

Ce verbe étrange du registre argotique signifie : vomir.

Et il est naturellement à rapprocher des idiotismes animaliers particulièrement imagés "Aller au renard", "Balancer un renard", "Cracher un renard", "Écorcher le renard", "Faire un renard", "Lâcher un renard" et  "Piquer un renard".

Mais il existe encore beaucoup d'autres façons de dire "Vomir" en français.

"Un cul-de-jatte".

Un cul-de-jatte

Les innombrables estropiés de la première guerre mondiale étant désormais tous disparus et les progrès de la médecine et des prothèses étant ce qu'ils sont, sans doute la plupart des jeunes gens actuels ignorent-ils, fort heureusement, ce qu'est un "cul-de-jatte".

Il s'agit tout simplement d'une personne dépourvue de membres inférieurs ou ne pouvant en faire usage pour marcher.

Cette absence de membres inférieurs peut résulter d'une amputation mais également d'une malformation : agénésie (trouble de l'organogenèse consistant en une absence de formation d'un organe ou d'un membre lors de l'embryogenèse) ou syndrome de régression caudale.

Le phénomène de foire, artiste de cirque et acteur états-unien Johnny Eck (né John Eckhard Jr. le 27 août 1911 et mort le 5 février 1991) bien connu des cinéphiles pour son rôle dans le film "La monstrueuse parade" de Tod Browning (1932), était ainsi né sans jambes, avec une colonne vertébrale tronquée, ce qui avait provoqué une atrophie du torse.

Le phénomène de foire, artiste de cirque et acteur états-unien Johnny Eck (né John Eckhard Jr. le 27 août 1911 et mort le 5 février 1991) : un cul-de-jatte non amputé mais atteint du "Syndrome de régression caudale" était né sans jambes, avec une colonne vertébrale tronquée, ce qui avait provoqué une atrophie du torse. Il est bien connu des cinéphiles pour son rôle dans le film "La monstrueuse parade" de Tod Browning (1932).
Johnny Eck, un cul-de-jatte atteint du syndrome de régression caudale

Comme de nombreux collègues dessinateurs, le belge Morris, créateur de la célèbre série de bande dessinée western "Lucky Luke" avait coutume de les représenter dans ses albums, posés sur de petites plate-formes à roulettes, se déplaçant à l'aide de fers à repasser.

Source : www.cnrtl.fr

"Un bivalve", "un pélécypode" ou "Un lamellibranche".

Coquillages bivalves

Ce substantif masculin désigne un mollusque d'eau douce ou d'eau de mer possédant une coquille double, à deux valves, pouvant s'entrouvrir et se refermer.

Les "bivalves" sont également nommée "pélécypodes" ou "lamellibranches".

Et cette classe de coquillages le plus souvent comestibles et appartenant aux "fruits de mer" comprend notamment : les palourdes, les bulots, les clams, les coques, les coquilles Saint-Jacques, les couteaux, les huîtres, les moules, les palourdes, les pétoncles et les praires.

Source : fr.vikidia.org

"Un vautour".

Ce substantif masculin désigne :

  • au sens propre :
Un vautour fauve (photo © Daniel Bonnet)
Un vautour fauve (photo © Daniel Bonnet)
    • un oiseau rapace charognard de grande taille, diurne, au plumage terne, à la tête et au cou déplumé, au bec puissant, et aux ailes longues et larges.

 Il s'agit d'un animal nécrophage, se nourrissant presque exclusivement de cadavre d'animaux, et souvent de gros animaux, dont les carcasses ne pourraient pas disparaitre sans eux.

Des vautours en train de dévorer la carcasse d'un éléphant, en Afrique
Des vautours en train de dévorer la carcasse d'un éléphant, en Afrique

De ce fait, il esnt qualifié d'"équarrisseur naturel". En éliminant les cadavres, il évite la propagation de maladies. Et il fournit, à ce titre, un service écosystémique particulièrement important.

Malheureusement pour lui, le vautour a très souvent mauvaise réputation.

À l'instar de l'image véhiculée par les films de western, les albums de bande dessinée ou les dessins animés.

Ainsi des albums de Lucky Luke, dans lesquels il est le fidèle compagnon et l'enseigne du croque-mort, et sur les couvertures desquels il figure souvent, la bave au bec.

Une image de la série de bande dessinée franco-belge Lucky Luke de Morris et Goscinny

Couverture de l'album de Lucky Luke "Canyon apache", par Morris et Goscinny (1971)
Couverture de l'album de Lucky Luke "Canyon apache", par Morris et Goscinny (1971)
Couverture de "Le fil qui chante", 45e album de Lucky luke, par Morris et Goscinny (1977), qui fut le dernier scénarisé par celui-ci
Couverture de "Le fil qui chante", par Morris et Goscinny (1977), qui fut le dernier album de Lucky-Luke scénarisé par celui-ci

Ou du dessin animé "Le livre de la jungle".

Les vautours du film d'nimation états-unien "Le livre de la jungle" des studios Disney (1967), qui constituaient - on l'oublie souvent - une caricature des Beatles
Les vautours du film d'animation états-unien "Le livre de la jungle", des studios Disney (1967), qui constituaient - on l'oublie souvent - une caricature des Beatles

Il s'agit pourtant d'un oiseau qui peut être magnifique.

Et qui, on l'a vu, joue un indispensable rôle d'"éboueur naturel".

Il existe 23 espèces de vautours, dont le nom ne doit pas être confondu avec celui - paronyme - d'"Autour" qui désigne d'autres rapaces.

Un autour des palombes (photo © Marc fasol)
Un autour des palombes (photo © Marc fasol)
    • un avion militaire français, mutirôle et biréacteur, ayant une apparence assez similaire à l'intercepteur soviétique Yakovlev Yak-25, mais en plus grand.

Conçu par la SNCASO (Société NAtionale des Constructions aéronautiques du Sud-Ouest) au début des années 1950, il a été construit à 140 exemplaires, dont 30 exportés vers Israël.

Mis en service en 1958, il a volé jusqu'en 1978.

Le SO-4050 Vautour, un avion militaire français des années 1950-1970
Le SO-4050 Vautour, un avion militaire français des années 1950-1970
  • et au sens figuré : un individu rapace, âpre au gain et avide de butin, jouissant d'une très mauvaise réputation.

On parle par exemple souvent des "Vautours de la finance".

Source : www.larousse.fr

"Un ligre" et "Un tigron".

Un lion et une tigresse "félins pour l'autre"

Dans les deux cas, il s'agit de félins hybrides, nés - en captivité - de l'union d'un lion et d'un tigre :

Un ligre, croisement hybride d'un lion et d'une tigresse
Un ligre, croisement hybride d'un lion et d'une tigresse
  • mais tandis que le ligre (lion tigre) est issu d'un papa lion et d'une maman tigresse,
Un tigron, croisement hybride d'un tigre et d'une lionne
Un tigron, croisement hybride d'un tigre et d'une lionne
  • le tigron (tigre lion) est issu d'un papa tigre et d'une maman  lionne.

Du fait tant de l'éloignement géographique, que des périodes de reproduction différentes ou du comportement différent de chaque espèce vis-à-vis de l'autre, ligres et tigrons n'existent pas dans la nature.

Et leur existence relève - à mon sens - d'une parfaite absence d'éthique de la part des personnes mettant en contact des individus de ces deux espèces.

Petit moyen mnémotechnique pour vous souvenir de la différence : la première partie de ce type de mots-valises correspond toujours au nom du mâle :

  • "Ligre" commence par "Li", donc le papa est un lion. Et la maman, par voie de conséquence, une tigresse.
  • "Tigron" commence par "Tigr", donc le papa est un tigre. Et la maman, par voie de conséquence, une lionne (il faut suivre un petit peu, n'est-ce pas !).

Pour finir, sachez que le ligre est le plus grand de tous les félins, puisqu'il peut peser plus de 400 kg et mesurer plus de 3,50 m de long de la tête à la queue !

Un tigre bondissant

Un ligre né en 1897 a pesé jusqu'à 479 kg et Hercule, un ligre de 410 kg, né aux États-Unis, atteignait les 3,60 m, soit tout de même la longueur d'une Twingo 2 !

Hercule, un ligre de 410 kg, né aux États-Unis, qui atteignait les 3,60 m !
Hercule, un ligre de 410 kg et 3,60 m de long !

Vous voilà désormais incollable sur le sujet, avec un bon sujet de conversation pour la machine à café !

Source : www.wikipedia.org