"Sur la tête de ma mère !" ou "Sur la vie de ma mère !".

Relevant du registre argotique, ces deux locutions interjectives sont couramment employées par les jeunes pour attester de leur bonne foi ou de leurs intentions.

Elles constituent naturellement de simples ellipses des formes plus traditionnelles "Je te/vous le jure sur la tête de ma mère" ou "Je te/vous le jure sur la vie de ma mère".

Et elles existent également en verlan.

Sources : wiktionary.org

"Sur la tête d'ma reum !" ou "Sur la vie d'ma reum!".

Relevant du registre argotique et du verlan, ces deux locutions interjectives signifiant "Sur la tête de ma mère !" et "Sur la vie de ma mère !", sont couramment employées par les jeunes pour attester de leur bonne foi ou de leurs intentions.

Elles constituent naturellement de simples ellipses des formes plus traditionnelles "Je te/vous le jure sur la tête de ma mère" ou "Je te/vous le jure sur la vie de ma mère".

Sources : wiktionary.org

"Une sauce au beurre noir", "Une sauce beurre noir" ou "Un beurre noir".

Cuisson à feu doux d'un beurre noir

Ces trois appellations désignent une préparation culinaire, élaborée à base de beurre doux.

Celui-ci est cuit à feu doux dans une poêle ou une casserole, jusqu'à ce qu'il prenne une coloration foncée. Malgré son appellation, il doit cependant brunir sans noircir.

L'étape finale de la préparation consiste à déglacer, en ajoutant une solution acide, comme du vin blanc, du jus de citron ou du vinaigre.

On cuisine notamment ainsi :

Aile de raie au beurre noir
Aile de raie au beurre noir
  • les ailes de raie,
Cervelle de veau poêlée au beurre noir
Cervelle de veau poêlée au beurre noir
  • ou la cervelle.

Le nom de cette sauce a donné lieu à une jolie expression imagée : "Un oeil au beurre noir".

Source : wikipedia.org

"À la mords-moi-le-noeud", "À la mords-moi-l'noeud" ou "À la mords-moi".

Cette expression du registre vulgaire, signifie, selon les circonstances :

  • peu intéressant, sans valeur, voire stupide, idiot.

On dit par exemple : "Je ne te dis pas la soirée ! Bernard nous a traîné voir un film chinois à la mords-moi-le-noeud !".

En ce sens, elle est presque synonyme de l'expression "À la noix".

  • fait de façon rapide et négligée, bâclé, appliqué ou exécuté sans avoir été réellement pensé ou mis au point.

On dit par exemple : "Samedi, Jean-Mi nous a encore pourri la soirée avec un de ses fichus plans à la mords-moi l'noeud !".

L'expression est tellement connue et utilisée, que l'on se contente parfois de l'utiliser de manière elliptique ; la forme "À la mords-moi" se suffisant à elle-même.

Source : wiktionary.org

"Le CC", "Le C.civ." ou "Le C. Civ.".

Code civil 2020

Ce sigle et ces deux abréviations désignent le "Code civil des français", appelé usuellement, par ellipse, "Code civil", ou encore "Code Napoléon" ou "Code napoléonien".

Il regroupe les lois relatives au droit civil français, c’est-à-dire l'ensemble des règles déterminant le statut :

  • des personnes (livre Ier),
  • celui des biens (livre II),
  • et celui des relations entre les personnes privées (livres III et IV).

Le Code civil des français constitue le statut des personnes de nationalité française, de leurs familles et de leurs relations (excepté pour les Français habitant en Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna qui, en vertu de l'article 75 de la Constitution de 1958, n'ont pas opté pour le statut de droit commun et continuent donc de posséder le statut civil coutumier).

Ce texte a été beaucoup modifié depuis la IIIe République mais reste, aujourd'hui encore, le fondement du droit civil français et, plus largement, de tout le droit français. Le doyen Jean Carbonnier disait ainsi du Code civil qu'il est "la constitution civile des Français".

Il a inspiré le système juridique de nombreux pays, soit sous forme d'adoption directe, soit sous la forme d'une influence assez forte.

Source : wikipedia.org

"Se tirer une balle" et "Se tirer une balle dans le pied".

Ces deux expressions du registre familier possèdent des significations très différentes :

  • "Se tirer une balle" est en effet une locution verbale signifiant, par ellipse de "Se tirer une balle dans la tête" : se suicider.

On dit par exemple : "Si je ne décroche pas ce marché je n'ai plus qu'à me tirer une balle".

  • tandis que "Se tirer une balle dans le pied" est une locution verbale en forme d'idiotisme corporel signifiant, au sens figuré : faire quelque chose allant à l’encontre de son propre intérêt, se faire du tort, s'empêcher de réussir.

On dit par exemple : "Je pense qu'en agissant ainsi tu ne fais que te tirer une balle dans le pied".

Elle a une origine militaire directe, puisqu'elle fait référence aux soldats qui, désirant quitter le front se blessaient parfois volontairement pour être évacués.

Se tirer une balle dans le pied provoquait une incapacité à se déplacer et par conséquent suffisait à se faire rapatrier pour blessure de guerre. Et comme le pied est la partie du corps la plus éloignée du coeur, le risque de séquelles majeures était considéré comme moindre.

Source : wiktionary.org

13 façons de désigner les organes génitaux masculins.

Les organes génitaux masculins sur une statue

On répugne souvent à évoquer le pénis et les deux testicules, lesquels constituent, réunis, "l'appareil génital masculin" (langage courant).

Certains parlent des "attributs masculins", "des attributs sexuels", des attributs virils" et d'autres des "parties génitales", "des parties intimes" ou "des parties viriles" (registre soutenu),

D'autres encore évoqueront simplement, par ellipse, les seuls "attributs" et "parties".

Les plus nombreux utilisent cependant les formules "les bijoux de famille" ou "le service trois pièces" (registre familier) voire "le bazar" ou "le paquet" (registre argotique).

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Les testicules".

"J'ai bien l'honneur".

Cette ellipse de "J'ai bien l'honneur de vous saluer" ou "J'ai bien l'honneur d'être votre serviteur", constitue une formule permettant de clore une entrevue et de prendre congé de son interlocuteur, en le saluant lorsque l'on part (registre désuet).

 

"Attention aux ellipses !".

La scène se déroule en Afrique au milieu du siècle dernier.

Dans un dispensaire, un médecin colonial ausculte une très jeune femme, visiblement enceinte des oeuvres de son premier partenaire. Son visage étant parsemé de nombreuses croûtes, assez caractéristiques, le praticien fait la moue et lui demande, de manière quelque peu elliptique : "Impétigo ?".

Ce à quoi la jeune femme lui rétorque, singulièrement agacée, : "Pas du tout ! C'était un g'and maig'e !".

Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre le nom de la maladie « Impétigo » et la locution « Un petit gros », prononcée « à l’africaine », c’est à dire sans marquer les « r » : « un petit g’os ».