Il résulte de la paronymie entre le mot swahili « Safari » (« long voyage ») désignant en français une chasse ou une excursion guidée et la locution française « Ça varie ».
Ce substantif masculin polysémique peut avoir quatre significations différentes en français, puisqu'il peut désigner, selon le contexte :
en gastronomie : un plat froid comprenant divers ingrédients, pris dans de la gelée fabriquée à partir de bouillon de viande, ou de consommé.
Presque tous les types d'aliments peuvent être mis en aspics : oeufs, morceaux de viande, de volaille, de poisson, de fruits ou de légumes, etc.
Le bouillon peut être clarifié au blanc d’oeuf et assaisonné avant d'être utilisé. Une fois cuit, il se fige à cause de la gélatine naturelle contenue dans la viande.
Les aspics sont habituellement servis sur des assiettes froides, pour éviter que la gelée fonde avant d'être consommée.
Celle-ci peut être aromatisée, notamment au madère.
dans la mythologie : un serpent mortel couronné d'une escarboucle.
Il peut être sans pattes mais peut aussi en avoir quatre ou deux. Il raffole de la musique mais sait s'en protéger. Afin de se protéger des paroles de l'enchantement permettant de lui dérober l'escarboucle, il plaque une oreille contre le sol et bouche l'autre avec sa queue de manière à ne plus entendre les conjurations.
Il existe plusieurs espèces d'Aspic :
l'Aspic, qui fait mourir de soif ceux qu'il mord,
le Prialis, qui fait mourir ceux qu'il mord, en leur donnant l'impression de tomber dans le sommeil,
l'Haemorrhoïs, qui fait perdre tout son sang à ses victimes,
et le Praester, dont la victime enfle tellement qu'elle finit par en mourir.
L'"Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers" de 1751 décrit ainsi l'aspic :
"Selon ces descriptions, l’aspic est un petit serpent plus allongé que la vipère ; ses dents sont longues & sortent de sa bouche comme les dents d’un sanglier. Pline dit qu’il a des dents creuses qui distillent du venin comme la queue d’un scorpion. Agricola rapporte que l’aspic a une odeur très-mauvaise, & qu’il a la même longueur & la même grosseur qu’une anguille médiocre. Élien prétend que ce serpent marche lentement ; que ses écailles sont rouges ; qu’il a sur le front deux caroncules qui ressemblent à deux callosités ; que son cou est gonflé, & qu’il répand son venin par la bouche. D’autres assurent que ses écailles sont fort brillantes, surtout lorsqu’il est exposé au soleil ; que ses yeux étincellent comme du feu, qu’il a quatre dents revêtues de membranes qui renferment du venin ; que les dents percent ces membranes lorsque l’animal mord, & qu’alors le venin en découle".
en botanique : une variété de lavande, présente en Espagne, en France et dans le Sud de l’Angleterre.
Cet arbrisseau affectionne les zones de petite montagne, au climat méditerranéen, où il pousse en buissons. On le trouve également dans les Pyrénées, dans les montagnes séparant la province de Valence de l’Aragon et en Catalogne.
Peu appréciée en parfumerie, cette lavande entre dans la composition du célèbre "baume du tigre".
et en zoologie : trois serpents.
la "vipère aspic", un serpent venimeux européen, présent surtout en France et en Italie, mais également en Suisse et dans le Nord de l'Espagne.
D'une longueur moyenne de 0,50 à 0,70m il peut atteindre les 0,90m. Mais tous ceux que j'ai croisé dans ma jeunesse, dans le Lot (46) faisaient de 0,60 à 0,75m. J'aimais déjà les serpents avant d'y aller en vacances, à Payrac, à partir de l'âge de 5 ans, en 1966, mais leur présence en abondance dans le bois de mon père a clairement renforcé ma fascination pour ces animaux que j'ai ensuite collectionné dans les années 1991-1994...
l'"aspic d'eau" ou "couleuvre vipérine" ou "couleuvre mauresque", une couleuvre aquatique non venimeuse qui ressemble par sa robe à une vipère.
D'une longueur ne dépassant généralement pas 0,70m, on la rencontre dans le Sud-Ouest de l'Europe et dans l'Ouest de l'Afrique du Nord : en France au Sud du parallèle passant par Paris (75),en Espagne, îles Baléares comprises où elle a été introduite, au Portugal, à Gibraltar, dans le Sud-Ouest de la Suisse, en Italie dans le Nord-Ouest et en Sardaigne, au Maroc, en Algérie et en Tunisie.
et l'"aspic" ou "Cobra égyptien", un serpent venimeux d'Afrique du Nord, mesurant de 1,40 à 2,50m notamment présent au Maroc, en Algérie, en Libye, en Tunisie, en Égypte, au Sénégal, au Mali, au Burkina, en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Togo, au Bénin, au Nigeria, au Niger, au Tchad, au Cameroun, en Centrafrique, au Soudan, en Éthiopie, en Érythrée, en Somalie, au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, au Congo-Kinshasa, au Zimbabwe et au Yémen.
La reine Cléopâtre se serait d'ailleurs suicidée en se laissant mordre par un aspic. Au sein selon la légende, mais certaines sources rapportent que le serpent l'a attaquée au bras.
Sources : wikipedia.org et www.lesanciennesterres.com
Ces adjectifs du langage courant sont parfois confondus alors qu'ils possèdent des significations apparentées mais néanmoinsdistinctes :
"Vénéneuse" ou "Vénéneux" signifie en effet :
ausens propre : toxique, contenant un poison ou pouvant empoisonner.
Il peut s'appliquer aux animaux ou à certaines substances minérales contenant un poison toxique à l’ingestion, voire au simple contact, provoquant des troubles, éventuellement mortels.
Mais il est principalement utilisé à propos des végétaux, notamment les champignons.
Il vient du mot latin "venenosus" signifiant "qui empoisonne", lui-même dérivé de "venenum", signifiant "poison".
On dit par exemple : "La belladone est une plante vénéneuse".
Ou : "L'amanite tue-mouches est un champignon vénéneux".
et au sens figuré, dans le registre soutenu : ayant des effets néfastes pour autrui, pouvant faire du mal.
On dit par exemple : "Ce journal véhicule des propos vénéneux".
tandis que "Venimeuse" ou "Venimeux" signifie :
au sens propre : toxique, contenant un poison ou pouvant empoisonner.
Et s'applique aux animaux produisant du venin ou aux organes qui le sécrètent.
Il a été formé à partir du mot "venin", raison pour laquelle il s'écrit "vEnimeux" et non "vÉnimeux" comme on l'entend parfois.
On dit par exemple : "La couleuvre n'est pas une espèce venimeuse".
Ou : "La vipère et le cobra sont des serpents venimeux".
Mais également : "La raie possède un dard venimeux extrêmement dangereux".
et au sens figuré, dans le registre soutenu : empreint de méchanceté, de haine, en parlant d'une personne ou d'un comportement.
On dit par exemple : "Ce parti diffuse une idéologie venimeuse".
Ou : "Le violeur continuait de jeter sur sa victime un regard venimeux".
Il s'agit du surnom couramment attribué dans le milieu médical aux "attelles digitales", dont la forme - avant emploi - peut rappeler celle d'une grenouille.
Cette appellation d'"attelles grenouille" relève donc du registre familier.
Ces deux substantifshomonymes désignent respectivement :
"Un atèle" : un mammifère primate du Nouveau Monde se déplaçant beaucoup et avec une grande habileté en mode suspensif, plutôt que sur les branches et de manière quadrupède.
La survie de ces singes - également appelés "singes-araignées" - est gravement menacée par les atteintes de plus en plus nombreuses à l'intégrité écologique de la canopée, causées par les routes qui fragmentent écologiquement les forêts.
et "Une attelle" :
une pièce de bois fixée de chaque côté du collier des chevaux, afin de recevoir les moyens de fermeture et de tirage (rênes).
On parlait autrefois d'"éclisse" et l'on disait alors "Éclisser un cheval" et non "Atteler un cheval".
ou : un dispositif destiné à contenir un membre ou une articulation.
Dans les films de guerre ou les westerns, les attelles rudimentaires improvisées par les protagonistes sont constituées de pièces rigides en bois ou en métal, destinées à maintenir immobile un membre fracturé.
Mais l'indication du port d'une attelle peut être très diversifiée.
Les attelles sont utilisées principalement lors d'atteinte ou suspicion d'atteinte traumatique (choc, coup, chute, faux mouvement, fracture), mais également dans les cas de rhumatisme pour mettre au repos l'articulation, de tendinite, etc.
Les attelles sont de différentes tailles et formes suivant le membre à immobiliser. Et il en existe pour les chevilles, les coudes, les doigts, les genoux, les hanches, les orteils ou les poignets.
Ces différents noms désignent un étrange et rarissime mammifère cubain.
L'almiqui appartient à la famille des Solénodontidés, qui ne comprend plus qu'une seule autre espèce encore vivante, en plus de cette espèce endémique de Cuba, le "Solénodon paradoxal", vivant à Haïti et tout aussi menacée.
Cet animal est apparu il y a environ 76 millions d'années, soit 11 millions d'années avant l'extinction des dinosaures, auxquels il a survécu !
Il s'agit d'une sorte de grande musaraigne primitive d'une taille de 50 cm à 80 cm et pesant de 700 g à 1 kg;
L'almiqui possède une queue longue, nue et écailleuse, des yeux petits et un poil rêche allant du brun foncé ou noir.
Il présente des caractéristiques très inhabituelles pour un mammifère : il est venimeux, possède un long museau, de grandes griffes et des tétines curieusement positionnées à l'arrière.
Il est capable d'injecter un redoutable venin grâce à des incisives creuses. Et le mot "Solénodon", qui vient du grec, signifie d'ailleurs "dent rainurée".
L'almiqui a été décrit pour la première fois en 1861 par le naturaliste allemand Wilhelm Peters (1815-1883).
Redécouverte
Son nom latin - Solenodon cubanus - est ce que l'on appelle un "taxon Lazare", car l'almiqui a été redécouvert alors qu'on le croyait éteint.
Depuis sa découverte en 1861 par Wilhelm Peters, seulement 37 spécimens ont été capturés. Et, en 1970, on pensait l'espèce disparue, plus aucun spécimen n'ayant été observé depuis 1890 !
Néanmoins trois almiquis furent capturés en 1974 et 1975 et quelques rares observations eurent lieu par la suite, en 2003 et 2012.
Sources : wikipedia.org et www.futura-sciences.com
"Un taxon Lazare" est un taxon désignant une espèce - généralement animale, mais aussi parfois végétale - que l'on a cru éteinte (naturellement ou à cause de l'Homme), ou que l'on ne retrouve pas sous forme fossile pendant une période significative de l'histoire de la Terre, et qui semble "réapparaître" à un moment donné.
" Solenodon cubanus", le nom latin de l'almiqui, un étrange et rare mammifère venimeux endémique de Cuba, est un exemple de taxon lazare.
Et cette appellation est donnée en référence au personnage de Lazare, ressuscité par Jésus dans le Nouveau Testament'Évangile selon Jean (chapitre 11) selon lequel Lazare, mort depuis quatre jours et mis dans un sépulcre, serait sorti vivant de la tombe sur l'ordre de Jésus. .
Un taxon est une entité conceptuelle qui est censée regrouper tous les organismes vivants possédant en commun certains caractères taxinomiques ou diagnostiques bien définis.
L'espèce constitue le taxon de base de la classification systématique. Plus le rang du taxon est élevé et plus le degré de ressemblance des individus concernés est faible, c'est-à-dire plus le nombre de caractères que des plantes, animaux, champignons ou bactéries ont en commun entre eux est faible, et inversement.