"La ride du lion" ou "Les rides du lion".

La ride du lion ou les rides du lion sur un front de femme

Il s'agit de rides d'expression se développant au niveau du front que l'on appelle communément ainsi les "rides inter-sourcilières" ou "rides de la glabelle".

Sources : www.jp-martinetto.com et www.docteur-picovski.com

"Une culotte de cheval";

Une femme avec une "culotte de cheval"

Cette locution nominale féminine en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme vestimentaire appartient au registre familier.

Et elle désigne, au sens figuré, chez les femmes essentiellement : un amas de graisse situé à l'arrière du haut des cuisses, sur les fesses et les hanches, formant des zones durcies et douloureuses au toucher, pouvant favoriser l'apparition de la cellulite.

Ce phénomène, qui s’explique par des facteurs hormonaux et physiologiques, est assez peu observé chez les hommes, dont les amas graisseux sous-cutanés se font plus couramment au niveau du ventre et de la poitrine.

Source : www.crpce.com

"Avoir les crocs".

Cette locution verbale du registre argotique signifie, au sens figuré : être affamé après avoir été longtemps sans manger.

On dit par exemple : "Le lundi soir, quand je rentre chez moi à 23 heures, après mon entraînement de foot, sans avoir bouffé depuis le déjeuner , j'ai vraiment les crocs !".

Sur le même sujet je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Avoir faim" ou "Avoir très faim".

Source : wiktionary.org

"Becter", "Becqueter" ou "Béqueter".

Ce verbe, qui peut s'écrire de trois façons différentes est construit à partir du substantif masculin "Bec".

Et il signifie :

  • au sens propre, dans le langage courant, pour un oiseau :
Un cormoran bectant un cygne blanc sur le lac d'un parc londonien, c'est à dire : le frappant à coups de bec
Un cormoran bectant un cygne blanc sur le lac d'un parc londonien, c'est à dire : le frappant à coups de bec
Des perroquets qui se bectent, c'est à dire : se frappent du bec et même se mordent
Des perroquets qui se bectent, c'est à dire : se frappent du bec et même se mordent
    • frapper, piquer plus ou moins fortement à coups de bec,Becter, bécqueter ou béqueter
      • saisir de la nourriture ; prendre par becquées.
Des perruchent qui se bectent, c'est à dire : se caressent du bec
Des perruchent qui se bectent, c'est à dire : se caressent à coups de bec
Des pigeons qui se bectent, c'est à dire : se caressent du bec
Des pigeons qui se bectent, c'est à dire : se caressent à coups de bec
    • ou : caresser à coups de bec.
  • et au sens figuré, dans le registre argotique, pour un être humain :

Un couple hétérosexuel en train de s'embrasser

    • embrasser.

On dit par exemple : "Regarde-les ces deux-là : toujours en train de se béqueter".

  • Une femme qui mange
    • ou : manger.

On dit par exemple : "Le temps que j'aille aux toilettes, ce goinfre m'a becté mon dessert !".

J'ai consacré un article aux très nombreuses façons de dire en français "Manger" et notamment "Manger abondamment", dont je permets de vous recommander la lecture.

Sources :wwww.cnrtl.fr et wiktionary.org

"Ne pas y avoir un chat", "Il n'y a pas un chat".

Cette expression du registre familier en forme d'idiotisme animalier signifie :

  • "Ne pas y avoir un chat" : n'y avoir absolument personne, être désert.
  • et "Il n'y a pas un chat" : il n'y a absolument personne ; l'endroit est désert.

On dit utilise également l'expression en forme d'idiotisme religieux : "Ne pas y avoir âme qui vive", "Il n'y a pas âme qui vive".

Et les marseillais disent, dans le registre familier : "Y avoir dégun", "Il y a dégun".

Source : www.expressio.fr

Ne pas confondre : "Infecter" et "Infester" !

Ces deux verbes paronymiques du langage courant sont souvent confondus, alors qu'ils possèdent des significations sensiblement différentes :

  • "Infecter" signifie en effet :
    •  contaminer ; communiquer, transmettre des germes infectieux ou des microbes susceptibles de produire une infection générale ou locale.

On dit par exemple : "Il faudra vérifier que cette plaie ne s'infecte pas".

    • par analogie :
      • empester, empuantir, répandre une odeur infecte ; imprégner l'air ou un lieu d'émanations malsaines, puantes.

On dit par exemple : "Un ivrogne assoupi infecte le wagon".

      • contaminer un ordinateur par un logiciel malveillant.

On dit par exemple : "Ce virus risque d'infester tous nos ordis".

    • et au figuré : contaminer, corrompre, rendre infect, souiller moralement.

On dit par exemple : "Cette revue infecte l'esprit de nos enfants".

  • tandis que "Infester" signifie :
    • lorsqu’on parle d’animaux ou de plantes nuisibles : envahir et foisonner, pululler ; se répandre à profusion au point de causer des dommages.

On dit par exemple : "Les mauvaises herbes infestent mon jardin".

Ou : "Les souris infestent le grenier de ma maison de campagne".

    • lorsque l'on parle de personnes, dans le registre soutenu : ravager (un lieu) par des actes violents, des attaques incessantes ou réitérées.

On dit par exemple : "Des bandes organisées infestent certaines banlieues".

Ou : "Les pirates infestent nos côtes".

    • et en médecine, lorsqu'on parle de parasites : entrer dans l'organisme et l'envahir.

On dit par exemple : "L'organisme de mon patient est infesté de parasites".

Ce dernier sens se rapproche évidemment du premier sens du verbe "Infecter", mais l'idée de contamination est absente du verbe"Infester".

Ce qui n'empêche pas un agent qui infeste l'organisme d'être une cause d'infection ! Ainsi, une gorge "infestée" de staphylocoques peut s'"infecter".

Mais qui a dit que le français était une langue compliquée ?

Sources : Le Robert, www.cnrtl.fr, bdl.oqlf.gouv.qc.ca et www.larousse.fr

"Être pédé comme un phoque".

Cette expression du registre argotique en forme d'idiotisme animalier est fondée sur l'apocope du mot "Pédéraste".

Son origine n'est pas clairement établie, mais elle signifie : être totalement et absolument homosexuel, sans ambiguïté aucune.

"Pas folle la guêpe !".

Publicité presse de 1953 pour le savon Lux : "Pas folle la guêpe j'ai choisi Lux" vous dit Arletty

Cette exclamation en forme d'idiotisme animalier est une locution interjective du registre familier.

Elle est utilisée pour souligner :

  • qu'une personne est finaude, astucieuse, maligne.

"Pas folle la guêpe !" signifie alors : pas bête ; c'est malin ; c'est astucieux ; c'est habile ; c'est intelligent.

  • ou qu'on l'est soi-même.

On dit par exemple : "Pas folle la guêpe : j'ai emmené avec moi de quoi nous éclairer !".

On disait au XIXe siècle "Pas bête la guêpe", avant que l'expression ne se transforme, au XXe siècle, en "Pas folle la guêpe !".

Cette forme a été largement popularisée par la géniale Arletty, dans le film de Jean Boyer "Circonstances atténuantes" (1939).

Au point qu'en 1953, encore, le savon Lux utilisait cette exclamation pour ses publicités dans la presse française !

On l'a aujourd'hui souvent oublié, mais le même film a également contribué à populariser l'expression "Comme de bien entendu".

Affiche du film français "Circonstances atténuantes" de Jean Boyer (1939)Affiche du film français "Circonstances atténuantes" de Jean Boyer (1939)

 

Sources : Le robert, wiktionary.org

"Le meilleur ami de l'homme" ou "Notre compagnon à quatre pattes".

Un chien

Ces deux périphrases du langage courant désignent : le chien.

Mais la seconde ("Notre compagnon à quatre pattes") désigne également souvent le chat.

Selon l'enquête 2015 FACCO (Fédération des Fabricants d'Aliments pour Chiens, Chats, Oiseaux et autres animaux familiers) / TNS SOFRES (Taylor Nelson Sofres SOciété FRançaise d'Enquête par Sondages), consacrée aux animaux de compagnie, que possède près d'un foyer sur deux, on dénombrait ainsi en France 7,26 millions de chiens, contre 12,68 millions de chats et 2,84 millions de petits mammifères.

Ainsi que 5,75 millions d'oiseaux et 34,22 millions de poissons.

Source : www.santevet.com

"Un coche" ou "Une coche".

  • "Un coche" est un substantif masculin désignant autrefois (registre désuet) :

Un coche tracté par des chevaux, au XIXe siècle

    • une grande voiture, non suspendue, tirée par des chevaux, assurant le transport des voyageurs,

Un véhicule hippomobile

    • et par extension : toute voiture tirée par des chevaux ou "hippomobile".

On retrouve notamment ce terme dans les expressions "Louper le coche", Manquer le coche" ou "Rater le coche" et "La mouche du coche".

Un coche d'eau, autrefois

    • ou un chaland des fleuves halé par des chevaux, également appelé "Coche d'eau".
  • tandis que "Une coche" est un substantif féminin désignant :

Une coche typographique

 

    • en typographie : un symbole graphique servant à marquer un élément dans une liste, dans un texte, etc.

De nombreux observateurs en ornithologie, surnommés "Cocheurs", utilisent ainsi les coches afin de noter, sur leur liste de contrôle, les noms des oiseaux déjà observés dans leur vie ou au cours de l'année.

Une coche de flèche sur la corde d'un arc

    • en tir à l’arc : l'entaille (ou la pièce entaillée rajoutée) au bout du fût d'une flèche, qui empêche celle-ci de glisser sur la corde de l’arc,
    • autrefois : la femelle du cochon,

Une truie

    • et de nos jours, en charcuterie : une truie reproductrice arrivant en fin de carrière de reproduction, destinée à être abattue, et dont la chair est plus savoureuse que celle du cochon de boucherie.

Sources : www.cnrtl.fr et wikipedia.org

"Renarder".

"Renarder", "Aller au renard", "Balancer un renard", "Cracher un renard", "Écorcher le renard", "Faire un renard", "Lâcher un renard" ou "Piquer un renard", c'est à dire "Vomir".

Ce verbe étrange du registre argotique signifie : vomir.

Et il est naturellement à rapprocher des idiotismes animaliers particulièrement imagés "Aller au renard", "Balancer un renard", "Cracher un renard", "Écorcher le renard", "Faire un renard", "Lâcher un renard" et  "Piquer un renard".

Mais il existe encore beaucoup d'autres façons de dire "Vomir" en français.

"Un bivalve", "un pélécypode" ou "Un lamellibranche".

Coquillages bivalves

Ce substantif masculin désigne un mollusque d'eau douce ou d'eau de mer possédant une coquille double, à deux valves, pouvant s'entrouvrir et se refermer.

Les "bivalves" sont également nommée "pélécypodes" ou "lamellibranches".

Et cette classe de coquillages le plus souvent comestibles et appartenant aux "fruits de mer" comprend notamment : les palourdes, les bulots, les clams, les coques, les coquilles Saint-Jacques, les couteaux, les huîtres, les moules, les palourdes, les pétoncles et les praires.

Source : fr.vikidia.org