Dans le langage courant, on peut naturellement se contenter de formules telles que "Tu me prends pour un abruti !" ou "Tu me prends pour un crétin !".
Mais comme souvent, cependant, le registre familiers'avère bien plus parlant. Ainsi, en utilisant les idiotismes alimentaires "Tu me prends pour un jambon !" ou "Tu me prends pour une quiche !", vous affirmez bien plus nettement votre courroux !
De même qu'avec les idiotismes animaliers "Tu me prends pour une buse !" ou "Tu me prends pour une tanche !".
Et ce beaucoup plus, à mon sens, qu'en usant du registre argotique avec "Tu me prends pour un con !", "Tu te fous de moi !" ou "Tu te fous de ma gueule !".
Lequel registre argotique est même - pour moi - devancé par le registre soutenu : "Tu fais injure à mon intelligence !"
J'apprécie particulièrement ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes animaliers, qui relèvent du registre familier et signifient : prendre pour un abruti ou prendre pour un idiot.
Sur ce même sujet, je vous recommande la lecture de mon article consacré aux différentes façons de dire : "Prendre pour un idiot".
Il résulte de la paronymie entre les deux substantifs masculins « Bison » et « Vison », désignant deux noms d’animaux longtemps chassés pour leurs fourrures.
Mais la fourrure du « Vison » est immensément plus recherchée et appréciée que celle du « Bison » !
Bernard Lama est un joueur de football international français, né le 7 avril 1963.
Évoluant au poste de gardien de but dans les années 1980-1990, il a commencé le football en Guyane(97-3) où sont nés ses parents.
Il rejoint la métropole à sa majorité et joue successivement pour le LOSC, leFC Metz, le Brest Armorique et leRC Lens, avant de remplacer Joël Bats dans les buts du PSG.
À Paris (75), Bernard Lama devient l'un des meilleurs gardiens du monde. Il découvre rapidement la Coupe d'Europe, devient international et remplit son palmarès. Après une première Coupe de France et une place de vice-champion en 1993, Lama et le PSG décroche le titre national l'année suivante, en 1994.
En 1996, le club de la capitale devient le second club français à gagner une coupe d'Europe, après l'Olympique de Marseille en 1993, avec la victoire en Coupe des coupes, un trophée qu'il manque malheureusement de conserver l'année suivante.
En froid avec ses dirigeants, il Lama part jouer six mois à West Ham, en 1998, avant de revenir au PSG, où il joue deux saisons avant de ne pas être prolongé et de finir par une saison au Stade rennais.
Équipe de France
Après son arrivée au PSG, Lama intègre rapidement l'équipe de France de Gérard Houllier en 1993.
Il garde les buts lors du tragique France-Bulgarie de novembre 1993 qui élimine les Bleus pour la participation à la Coupe du monde 1994.
Il s'impose ensuite sous l'ère d'Aimé Jacquet et se révèle au monde entier lors de l'Euro 1996.
À la suite d'une suspension pour consommation de cannabis, il perd cependant sa place au profit de Fabien Barthez. De ce fait, il est sacré champion du monde 1998 en France sans jouer un seul match et ne joue ensuite que quelques rencontres en Bleus jusqu'en 2000.
mais : une fente profonde, longitudinale, irrégulière, affectant toute l'épaisseur d'un ouvrage de maçonnerie, également appelée "Crevasse" ou "Fissure",
par analogie, au sens figuré, dans le registre soutenu : une fêlure, une fissure, une brèche, une atteinte compromettant la solidité de quelque chose, qui peut, en se produisant dans quelque chose, en provoquer la ruine et la fin prochaines.
On dit par exemple : "Ce problème risque de constituer à l'avenir une fissure au sein de la majorité".
dans le domaine de la passemanterie : un galon de petite largeur, utilisé comme cache-clous ou cache point, servant également à cacher les coutures des étoffes ou leur ligne de jonction avec le bois d'un meuble,
dans le domaine de l'imprimerie : une raie blanche, diagonale, sinueuse, se présentant occasionnellement dans la composition d'une page imprimée et formée d'espaces (ou "blancs") dans de nombreuses lignes successives de cette page, par exemple à la terminaison de mots au même endroit dans plusieurs lignes superposées.
On parle également de "Cheminée", "Rue" ou "Ruelle".
et dans le domaine militaire : un galon utilisé comme insigne de grade des sous-officiers, nommé "Galon à lézarde" à cause de la forme de sa trame.
Dans les deux cas, il s'agit de félins hybrides, nés - en captivité - de l'union d'un lion et d'un tigre :
mais tandis que le ligre (lion tigre) est issu d'un papa lion et d'une maman tigresse,
le tigron (tigre lion) est issu d'un papa tigre et d'une maman lionne.
Du fait tant de l'éloignement géographique, que des périodes de reproduction différentes ou du comportement différent de chaque espèce vis-à-vis de l'autre, ligres et tigrons n'existent pas dans la nature.
Et leur existence relève - à mon sens - d'une parfaite absence d'éthique de la part des personnes mettant en contact des individus de ces deux espèces.
Petit moyen mnémotechnique pour vous souvenir de la différence : la première partie de ce type de mots-valises correspond toujours au nom du mâle :
"Ligre" commence par "Li", donc le papa est un lion. Et la maman, par voie de conséquence, une tigresse.
"Tigron" commence par "Tigr", donc le papa est un tigre. Et la maman, par voie de conséquence, une lionne (il faut suivre un petit peu, n'est-ce pas !).
Pour finir, sachez que le ligre est le plus grand de tous les félins, puisqu'il peut peser plus de 400 kg et mesurer plus de 3,50 m de long de la tête à la queue !
Un ligre né en 1897 a pesé jusqu'à 479 kg et Hercule, un ligre de 410 kg, né aux États-Unis, atteignait les 3,60 m, soit tout de même la longueur d'une Twingo 2 !
Vous voilà désormais incollable sur le sujet, avec un bon sujet de conversation pour la machine à café !
autrefois : la bile, un liquide amer, verdâtre, contenu dans la vésicule biliaire.
Et l'on continue à parler de "Vésicule du fiel" pour désigner le réservoir de la bile.
la bile des animaux de boucherie ou de la volaille.
On appelle par exemple "Fiel de boeuf", l'extrait de fiel, servantt à enlever les taches de graisse.
par extension :
une substance amère,
ou : un liquide vert.
Au XIXe siècle, on appelait ainsi "Fiel" le liquide vert servant de fixatif pour les dessins au crayon.
et ausens figuré, dans le registre soutenu : la causticité, l'acrimonie,une animosité plus ou moins sourde, une haine contre quelqu'un ou quelque chose, une amertume s'accompagnant de méchanceté, d'insinuations malveillantes ou d'allusions perfides.
On dit par exemple : "Je déteste ma tante, car c'est une vieille personne aigrie qui déverse constamment son fiel sur toutes les personnes de son entourage".
Ces deux locutions verbalesparonymes ne doivent naturellement pas être confondues.
"La fièvre aphteuse" est une maladie virale animale généralement non mortelle, voire bénigne, qui affecte notamment les bovins, les porcs, les chèvres, les moutons et d'autres animaux.
Les chevaux n'y sont pas sensibles et les hommes très rarement.
La fièvre aphteuse a un impact économique important, qui justifie des politiques nationales et internationales.
tandis que "La fièvre acheteuse" est le nom donné familièrement à "L'oniomanie" ou trouble lié à l'achat compulsif, une manie compulsive des achats, généralement peu ou pas nécessaires à l'individu.
Cette locution nominale féminine étrange désigne généralement ce que l'on appelle plus communément : une invasion de criquets.
Le substantif féminin "Infestation" désigne en effet :
l'envahissement d’un organisme vivant par des parasites non microbiens, au contraire du terme "Infection", qui désigne l'envahissement d’un organisme vivant par des microbes.
et notamment, en agriculture, la contamination et l'envahissement par des parasitesou des adventices.
La Corne de l'Afrique (Somalie, Djibouti, Éthiopie et Érythrée), mais aussi le Kenya et l'Ouganda, ont connu, à partir de décembre 2019, une infestation acridienne comme elle n'en avait pas subi depuis des décennies, avec un essaim de 200 milliards de criquets mesurant 60 kilomètres par 40 (ce qui équivaut au Luxembourg), pouvant se déplacer de 100 à 150 km par jour ,et dévorant quotidiennement 400 000 tonnes de nourriture, correspondant à la consommation de 84 millions d'humains !
et l'adjectif "Acridien" (du grec ancien "akridis" qui signifiait "sauterelle") désigne :
ce qui ressemble ou est relatif à une sauterelle,
ou : ce qui est relatif aux "acrididés", c’est-à-dire aux criquets (autrefois confondus avec les sauterelles).
Ces différentes locutions verbales du registre familier signifient : laisser passer une belle occasion, rater une opportunité.
Et elles font référence au "Coche", un ancien type de véhicule hippomobile.
On dit par exemple : "Pete Best, Henry Padovani, Seymour Brussel et Gilles Petit : tous ont en commun d'avoir raté le coche, en quittant respectivementThe Beatles, The police, Les inconnus et Les chevaliers du fiel avant qu'ils ne connaissent le succès !".
Sources : www.cnrtl.fr, www.expressio.fr, wiktionary.org et www.linternaute.fr
Cette locution verbale du langage courant signifie, selon le contexte :
au sens propre : être avide, se jetter sur sa proie, à l'instar d'un vautour,
On dit par exemple : "Après la bataille au corps à corps, qui fut une véritable boucherie, on assista au désolant spectacle de quelques soldats rapaces, qui dépouillaient certains cadavres de leurs montres ou de leurs bijoux".
et au sens figuré : être âpre au gain, avide de butin.
On dit par exemple : "Compte tenu de la gravité de la crise que nous connaissons actuellement, les agissements habituels de certaines banques et de leurs représentants, souvent plus rapaces les uns que les autres, ne sont plus tolérables".