Ce substantif féminin polysémique en forme d'apocope relève du registre familier.
Et il désigne selon le contexte :
dans le domaine artistique : une perfORMANCE,
C'est à dire une oeuvre d'art ou un échantillon artistique traditionnellement interdisciplinaires, créé par des actions menées par l'artiste ou d'autres participants, et ayant souvent lieu en direct et en public.
dans le domaine médical : une perfUSION,
C'est à dire, par ellipse de "perfusion intraveineuse", une technique - parfois nommée par son principe, infusion - permettant l'administration par voie parentérale de médicaments ou de nutiments.
et dans le domaine sportif : une perfORMANCE.
C'est à dire : un résultat, une distance ou un temps, réalisé le plus souvent lors de compétitions officielles et à l'issue d’un entraînement long, complexe et éprouvant.
Cette locution nominale masculine relève du registre désuet.
Et elle désignait : l'épilepsie, également appelée mal comitial.
Elle a servi de titre à un roman policier de l'écrivain belge Georges Simenon, paru en 1933 aux Éditions Fayard.
Cette affection neurologique touche plus de 50 millions de personnes à travers le monde.
Elle est définie comme une famille de maladies dont le point commun est une prédisposition cérébrale à engendrer des "crises" épileptiques dites "non provoquées", c'est-à-dire spontanées, non expliquées par un facteur causal immédiat.
Une crise épileptique est caractérisée par une altération fonctionnelle transitoire au sein d'une population de neurones, due à une "décharge" épileptique :
soit limitée à une région du cerveau (crise dite "partielle"),
soit impliquant les deux hémisphères cérébraux de manière simultanée (crise dite "généralisée").
L'épilepsie se manifeste habituellement durant l’enfance ou à l’adolescence, ou encore après l’âge de 65 ans, plus rarement à partir de 30 ans. Chez les personnes âgées, l'augmentation des cas de troubles cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux accentue le risque. Un tiers des patients souffre d'une épilepsie réfractaire et présente des crises malgré l'utilisation des anti-épileptiques.
Un facteur prédisposant peut être d'origine génétique, lésionnel (lésion cérébrale présente depuis la naissance, malformative, ou acquise au cours de la vie, comme un accident vasculaire cérébral ou les complications d'un traumatisme crânien grave), toxique (certains médicaments tel que le tramadol abaissent le seuil épileptologène) ou autre (par exemple, une anomalie de l'électroencéphalogramme peut être considérée comme prédisposant).
Il n'existe pas une seule épilepsie, mais de nombreuses formes différentes, à l'origine de crises épileptiques elles-mêmes très variées ; les plus fréquentes sont les crises tonico-cloniques généralisées dites convulsions, les crises myocloniques, les absences épileptiques, les crises partielles simples, les crises partielles complexes.
Une épilepsie est caractérisée par deux traits essentiels :
son caractère soit "généralisé" (les crises intéressent d'emblée les deux hémisphères cérébraux), soit "partiel" (les crises n’intéressent qu'une population limitée de neurones),
et son étiologie ("idiopathique" ou "génétique", et "symptomatique" ou "structurel/métabolique", selon les anciennes et nouvelles terminologies, respectivement).
Chez les personnes souffrant d'épilepsie, la survenue d'une crise est souvent due à un état de fatigue inhabituel, un manque de sommeil, ou un état anxieux. Dans une minorité de cas dits "photosensibles", une stimulation lumineuse intermittente (par exemple, un stroboscope ou un éclair lumineux) peut être à l'origine des crises.
Cette locution verbale relève du langage courant et s'utilise lorsque les températures baissent et que notre nez se met à couler de façon parfois abondante.
Ce phénomène, appelé "rhinorrhée" par les médecins, touche la plupart d'entre nous et s'explique par une réaction purement physiologique.
En temps normal, en effet, le nez fabrique en permanence un fluide épais et gluant, le mucus, chargé de filtrer et d'humidifier l'air extérieur.
Mais en hiver, l'air devenant sec est froid, les cellules du système immunitaire appelées mastocytes vont envoyer un message au cerveau pour lui signaler de fabriquer davantage de mucus, afin de protéger la muqueuse nasale d'un assèchement et d'éviter que l'air sec n'irrite les poumons.
Second mécanisme : le cerveau déclenche un réchauffement du nez en augmentant le flux sanguin. La condensation de la vapeur d'eau expirée va alors former une "goutte au nez".
S'enclenche alors un cercle vicieux : plus l'eau s'évapore, plus elle « prend » de la chaleur au nez qui se refroidit, qui va fabriquer encore davantage de liquide.
On peut ainsi perdre 300 à 400 ml d'eau par jour.
Aussi est-il nécessaire de bien penser à s'hydrater en hiver... et d'avoir sur soi de nombreux paquets de mouchoirs avant de sortir !
Mais : "La SALPÉ", "L'Hôpital de la SALPÊTRIÈRE" et "L'Hôpital de la Pitié-SALPÊTRIÈRE" !
Ce célèbre hôpital relevant de l'AP-HP (Assistance Publique - Hôpitaux de Paris) est situé 47-83, boulevard de l'Hôpital dans le 13e arrondissement, au Sud-Est de Paris (75).
L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière est le plus grand des hôpitaux français par sa superficie. Au sein de ses 90 bâtiments répartis sur 33 hectares, sont présents 77 services regroupés en 10 pôles, dont les urgences.
Il compte 2 130 lits et 7 000 salariés y accueillent chaque année 156 000 patients.
Fondé en 1656 par le roi Louis XIV, La Salpêtrière fut le premier et le plus grand des établissements de l'Hôpital général de Paris.
Pourquoi ce nom de "Pitié-Salpêtrière" ?
Et il fut construit sur l'emplacement du petit arsenal, où l'on fabriquait la poudre pour les munitions, surnommé "La Salpêtrière".
Plus ancien explosif chimique connu, la "poudre noire", parfois dénommée "poudre à canon" ou "poudre à fusil", est constituée d'un mélange déflagrant de soufre, de nitrate de potassium (ou "salpêtre") et de charbon de bois.
Après la démolition en 1896 de l'ancien hôpital de la Pitié, le nouveau fut installé en 1911 sur un site jouxtant celui de la Salpêtrière (sur l'ancien site, dans le 5e arrondissement, se trouve aujourd'hui la Grande Mosquée de Paris, inaugurée en 1926).
Les deux hôpitaux fusionnèrent en 1964.
Et ils forment aujourd'hui l'hôpital "Pitié-Salpêtrière", faisant partie du groupement hospitalier "Pitié-Salpêtrière-Charles-Foix" depuis 2012.
Le 14 décembre 1974, l'hôpital fait l'objet d'une double protection au titre des monuments historiques : un classement et une inscription.
Ce substantif masculin qui relève du registre familier désigne : un médecin.
Et il nous vient de l’arabe"ṭabib ("médecin"), via le maghrébin "ṭbib" et nous a été transmis à partir du XIXe siècle à travers l'argot militaire des nos troupes coloniales basées en Afrique du Nord.
Le médecin est une personne exerçant la médecine et titulaire du diplôme de docteur en médecine.
Ces mots homophonographes ne doivent surtout pas être confondus :
"Une mater" (ma-tère) est un substantif féminin du registre familier, signifiant selon le contexte :
par apocope : un établissement hospitalier public ou privé, service d'hôpital ou de clinique, réservé aux femmes sur le point d'accoucher ou présentant des complications dues à leur grossesse.
ou, pour les jeunes, par utilisation du mot latin "mater" ("la mère) : une mère.
On dit par exemple : "Ta mater est d'accord pour samedi soir ?".
Ces différentes formules en forme d'idiotismes animaliers relèvent du registre familier.
Et elles signifient respectivement, et selon le contexte :
"Un mal de chien"(locution nominale) :
une douleur violente, une souffrance terrible,
On dit par exemple : "Ma femme a eu un mal de chien lorsqu'elle s'est cassé la cheville".
ou : beaucoup de difficultés,
On dit par exemple : "J'ai eu un mal de chien à obtenir mon baccalauréat au rattrapage".
"Faire un mal de chien" (locution verbale) : souffrir atrocement,
On dit par exemple : "Mes côtes fêlées me font un mal de chien".
et "Se donner un mal de chien" (locution verbale) : déployer une quantité déraisonnable d’énergie à la résolution d’un problème, mais avec un résultat généralement positif.
On dit par exemple : "Je me suis donné un mal de chien pour préparer la fête d'anniversaire de mariage de mes grands-parents".
Il s'agit d'une neuropathiechroniqueatypique (maladie neurologiquechroniquedégénérative), épidémique mais non contagieuse, découverte dans l'Île de Guam, la plus grande île de l'archipel des Mariannes, dans l’océan Pacifique.
Ce mystérieux syndrome tire son nom du fait qu'au milieu du XXe siècle, les médecins et épidémiologistes états-uniens ont constaté sur cette île - et uniquement là - une incidence anormalement élevée (50 à 100 fois plus que la normale) d'un syndrome évoquant des maladies neurodégénératives connues, mais avec des cas sporadiques parmi les jeunes.
Cette maladie, apparemment émergente n'était constatée qu'au sein de la population autochtone Chamorro, ce qui était très intrigant et préoccupant pour les épidémiologistes.
Cette maladie neurodégénérative mêlant des symptômes de sclérose latérale amyotrophique et de démence parkinsonienne a sévi durant presque un siècle, devenant la principale cause de décès, puis a fortement régressé.
L'étiologie de cette pathologie extrêmement sévère, affectant le système nerveux central et responsable de troubles à la fois moteurs et mentaux, d'évolution progressive, est longtemps restée mystérieuse.
Si les symptômes avaient été mis en relation avec la présence de neurotoxines de cyanobactéries dans des graines de cycas consommées par les Chamorros, le mystère restait entier car les quantités ingérées étaient trop faibles pour générer de tels troubles.
Jusqu’au jour où l’idée d’une bioaccumulation dans les chauves-souris frugivores fut proposée. Cette hypothèse fut validée grâce à des échantillons de spécimens conservés depuis cinquante ans dans une collection naturaliste.