"Un suçon".

Un suçon dans le cou d'une jeune femme

Ce substantif masculin désigne une petite marque ou ecchymose temporaire, résultant d'une succion de la peau par la bouche, faite de manière suffisamment appuyée et prolongée pour que les vaisseaux sanguins situés sous la peau éclatent.

Les suçons se font le plus souvent dans le cou ou sur les épaules.

Un jeune homme venant de faire un suçon dans le cou d'une jeune femme

Nos amis québecois disent "Une sucette" !

"La ride du lion" ou "Les rides du lion".

La ride du lion ou les rides du lion sur un front de femme

Il s'agit de rides d'expression se développant au niveau du front que l'on appelle communément ainsi les "rides inter-sourcilières" ou "rides de la glabelle".

Sources : www.jp-martinetto.com et www.docteur-picovski.com

On n'écrit pas : "Une pillule" ni "Un pillulier" !

Mais : "Une piLule" et "Un piLulier" !

Avec un seul "l".

  • "Une piLule" est un médicament de forme arrondie et administré par voie buccale, c'est à dire : devant être avalé.

Une pilule

  • et "Un piLulier" est une boîte dans laquelle on met des pilules.
Des piluliers de porcelaine anciens ou "Boîtes à pilules"
Des piluliers de porcelaine anciens ou "Boîtes à pilules"

Il existe depuis quelques décennies des piluliers plastiques comportant différents compartiments, voire des modèles dits "hebdomadaires", permettant d'organiser la prise de pilules à différents moments de la journée ou/et de la semaine.

Un pilulier hebdomadaire

"L'athazagoraphobie".

Une femme athazagoraphobe, cest à dire ayant peur de perdre ou d’être oublié de ses amis

"L'athazagoraphobie" est la peur excessive d’être oublié ou ignoré de ses amis ou de ses pairs, voire de les perdre ; une pathologie de plus en plus répandue dans les grandes villes, qui cache un manque de confiance en soi, une peur de l’abandon et un manque de maturité.

On est toujours dans l’attente de nouvelles de ses proches. Et une seule journée sans message ou sans appel apparaît interminable, l'angoisse ne faisant qu'empirer au fil des heures.

Cette phobie peut apparaître après des expériences traumatisantes, comme la perte d’un ami ou une rupture amoureuse.

Être trahi par un confident ou le voir s’éloigner petit à petit peut également laisser des séquelles.

L'athazagoraphobe a tout le temps besoin d’être rassuré de l’affection que lui porte ses amis.

Or cette dépendance affective peut finir par génèrer des conflits, soit exactement l'inverse de ce qu'il souhaitait.

Sources : www.cosmopolitan.fr et www.linternaute.fr

"Souffrir de quelque chose" et "Souffrir quelque chose".

Le verbe "Souffrir" doit en effet ici être utilisé sous sa ("Souffrir quelque chose"), signifiant

  • "Souffrir de quelque chose" (forme intransitive) signifie :
    • éprouver une souffrance, des douleurs physiques ou morales ; avoir mal.

On dit par exemple : "Je souffre beaucoup du dos".

    • ou : éprouver un dommage.

On dit par exemple : "Les vignes souffrent beaucoup du gel cet hiver".

  • tandis que "Souffrir quelque chose" (forme transitive) signifie :
    • dans le registre soutenu : permettre, tolérer.

On dit par exemple : "Souffrez, chère madame, que je vous débarrasse de votre manteau".

Ou : "Ces calculs ne souffrent aucune approximation".

    • dans le langage courant : supporter quelque chose de pénible ou de désagréable ; endurer.

On dit par exemple : "Mon père souffre le martyre avec sa hanche".

Source : wiktionary.org

"Une culotte de cheval";

Une femme avec une "culotte de cheval"

Cette locution nominale féminine en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme vestimentaire appartient au registre familier.

Et elle désigne, au sens figuré, chez les femmes essentiellement : un amas de graisse situé à l'arrière du haut des cuisses, sur les fesses et les hanches, formant des zones durcies et douloureuses au toucher, pouvant favoriser l'apparition de la cellulite.

Ce phénomène, qui s’explique par des facteurs hormonaux et physiologiques, est assez peu observé chez les hommes, dont les amas graisseux sous-cutanés se font plus couramment au niveau du ventre et de la poitrine.

Source : www.crpce.com

"Les rides inter-sourcilières" ou "Les rides de la glabelle".

La ride du lion sur un front de femme

Il s'agit de rides d'expression se développant au niveau du front et donnant parfois un petit air sévère.

On les appelle communément "Les rides du lion" ou "La ride du lion".

Et elles sont provoquées par les tensions musculaires répétées des muscles abaisseurs des sourcils.

Leur tension quotidienne parfois excessive, associée à la perte d'élasticité de la peau, est responsable de l'apparition de ces sillons verticaux.

Sources : www.jp-martinetto.com et www.docteur-picovski.com

"Une bosse séro-sanguine".

Une bosse séro-sanguine, communément appelée "oeuf de pigeon"

Il s'agit de ce que l'on appelle communément "un oeuf de pigeon", c'est à dire un gros hématome au niveau du front ou du cuir chevelu, résultant de l'éclatement d'un vaisseau sanguin.

Douloureux, gonflé et disgracieux, il mettra plusieurs jours à se résorber en passant par toutes les couleurs de l'arc en ciel ou presque : violet, vert, puis jaune.

Source : www.enfant.com

"La pilule".

Pilules contraceptives

Ce substantif féminin du langage courant constitue une ellipse lexicale désignant : la pilule contraceptive.

Il s'agit d'un petit comprimé contenant des hormones que la femme doit prendre oralement à la même heure tous les jours.

La pilule est la méthode contraceptive féminine la plus utilisée en France.

On distingue deux grandes catégories de pilules contraceptives, aussi efficaces l’une que l’autre (efficacité d’environ 99%) :

  • Les PP (Pilules Progestatives) ne contiennent que des progestatifs, hormones de synthèse dérivées de la progestérone. Parmi elles, certaines stoppent l’ovulation (il n’y a plus de règles) et d’autres non (les règles restent normales). Les PP doivent être prises tous les jours à heure fixe. Elles augmentent la densité de la glaire cervicale (les spermatozoïdes ne peuvent pas passer). Elles réduisent aussi l’épaisseur de la paroi utérine, ce qui empêche l’implantation d’un ovule fécondé.

La "pilule du lendemain", à prendre de préférence dans les 12 heures après un rapport sexuel non protégé, fait partie des PP.

  • tandis que Les PC (Pilules Combinées) contiennent un progestatif et un oestrogène de synthèse.

En France, il existe des PC de 2e, 3e et 4e génération : les progestatifs et oestrogènes utilisés sont différents pour chaque génération. Ces pilules agissent de la même façon que les PP, si ce n’est qu’elles bloquent à coup sûr l’ovulation. Il est conseillé de prendre cette pilule tous les jours pendant 21 jours, avant de faire une pause de 7 jours. Cela entraîne l’apparition d’hémorragies de privation, similaires en apparence aux règles normales. Il faut ensuite reprendre la pilule pendant 21 jours, etc.

Source : www.topsante.com

"Être un paquet d'os", "Être un sac d'os" ou "N'avoir que la peau sur les os" et "Un paquet d'os" ou "Un sac d'os".

N'avoir que la peau sur les os : une jeune femme anorexique

Toutes ces formules très imagées en forme d'idiotisme corporel désignent, au sens figuré :

  • "Être un paquet d'os" (registre familier), "Être un sac d'os" (registre familier) ou "N'avoir que la peau sur les os" : être extrêmemement maigre, d'une très grande maigreur.

On dit pas exemple : "Lorsqu'il est sorti de l'hôpital, après sept mois, mon oncle n'avait plus que la peau sur les os".

N'avoir que la peau sur les os : l'écrivaine états-unienne Elizabeth Ann "Lizzie" Velásquez, née le 13 mars 1989, souffre d’une maladie congénitale très rare, le syndrome d'apparence progéroïde et marfanoïde-lipodystrophie, qui l’empêche notamment d’accumuler de la graisse corporelle
L'écrivaine états-unienne Elizabeth Ann "Lizzie" Velásquez, née le 13 mars 1989, souffre d’une maladie congénitale très rare, le syndrome d'apparence progéroïde et marfanoïde-lipodystrophie, qui l’empêche notamment d’accumuler de la graisse corporelle
  • et "Un paquet d'os" (registre familier) ou "Un sac d'os" (registre familier) : une personne extrêmement maigre, d'une très grande maigreur.

On dit par exemple : "Cette fille n'est pas mince : c'est un vrai sac d'os !".

Les formes "Être un paquet d'os" et "Un paquet d'os"  sont nettement moins usitées que les formes "Être un sac d'os" et "Un sac d'os".

 

 

Pourquoi dire : "Le baby blues" ?

Et pas : "Le syndrome du troisième jour" ou "La dépression transitoire après accouchement" !

J'en conviens volontiers : c'est beaucoup plus long... mais il s'agit de français et non d'anglais.

Et surtout, il s'agit des termes idoines.

Ce syndrome apparaît chez la mère dans les premiers jours qui suivent l’accouchement.

Les symptômes se manifestent par de l’irritabilité, de l’anxiété, de la vulnérabilité et des sautes d’humeur.

Il s’agit d’une réaction transitoire qui s’explique par des changements physiologiques (chute hormonale importante), une augmentation du stress et un manque de sommeil.

Jusqu’à 80 % des femmes en sont affectées. Il est généralement passager et dure de quelques heures à 15 jours. Dans la plupart des cas, les symptômes s’estompent d’eux-mêmes sans qu’il y ait besoin d’intervenir.

Il ne doit pas être confondu avec la "dépression post-partum" ou "dépression post-natale".

Source : naitreetgrandir.com