"Se rincer l'oeil".

"Se rincer l'oeil"

Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel relève du registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : assister à une scène érotique ; regarder discrètement et avec plaisir une situation érotique ; regarder avec concupiscence une personne nue.

On dit par exemple : "D'innombrables badauds new yorkais se sont rincé l'oeil, le 15 septembre 1954, lors du tournage nocturne de la cultissime scène de "Sept ans de réflexion", la célèbre comédie états-unienne de Billy Wilder (1955). Les remontées subites d'air chaud suscitées par le passage des rames de métro faisaient bouffer la jupe de Marilyn Monroe, tandis qu'elle se tient au-dessus d'une grille d'aération, pour le plus grand plaisir des spectateurs, mais également de l'acteur Tom Ewell et du machiniste, qui, sous la grille actionnait un énorme ventilateur.

"Se rincer l'oeil"

Source : www.expressio.fr et wiktionary.org

"Une planche à repasser".

Cette locution féminine désigne :

  • au sens propre, dans le langage courant : une table pliante, également appelée "table à repasser", sur laquelle on dispose du linge à plat afin d'en aplatir les plis avec un fer à repasser.

"Une table à repasser" ou "Une planche à repasser""Une table à repasser" ou "Une planche à repasser", pliée et de profil

  • et au sens figuré, dans le registre familier, péjorativement, en référence à l'image d'une planche à repasser pliée, vue de profil : une femme longiligne, sans formes et sans poitrine.

Une planche à repasser

Source : wiktionary.org

"Avoir l'esprit mal placé" ou "Avoir l'esprit mal tourné".

Ces deux locutions verbales relèvent du registre familier.

Et elles signifient toutes deux : avoir toujours une arrière-pensée sexuelle ; interpréter les choses de façon scabreuse, licencieuse, graveleuse.

Comme lorsque, par exemple, on vous parle d'un "gros engin", de "grosses miches" ou d'un "cornet à deux boules".

J'ai consacré une collection d'articles à ce thème, dont je me permets de vous recommander la lecture.

Sources : www.expressio.fr et www.linternaute.fr

"Dormir à l'auberge du cul tourné".

J'aime beaucoup cette locution verbale du registre populaire en forme d'idiotisme corporel.

Et qui signifie, au sens figuré : dormir dos à dos, lorsque sa ou son partenaire est mécontent, de mauvaise humeur, et ne souhaite pas avoir de rapport sexuel.

Tourner ainsi le dos constitue un comportement d'évitement du sexe et signifie à son interlocuteur que ses velléités de rapport sexuel sont vaines en raison de la forte animosité qui continue de vous animer.

Sources : www.laparlure.com, www.languefrancaise.net et wiktionary.org

"Mater".

Ce verbe peut avoir différentes significations en fonction du registre dans lequel il est employé.

  • dans le langage courant, il signifie en effet :
    • au sens propre, aux échecs : mettre le roi adverse en position de mat, c'est à dire en échec (Échec !") et de telle façon qu'il ne puisse plus se déplacer sans se retrouver dans la même situation, ce qui met fin à la partie ("Échec et mat !"),

On dit par exemple : "Je suis certain que mon père va te mater en moins de cinq minutes !".

Mater, aux échecs

    • et au sens figuré : soumettre, éventuellement par la violence, un animal, un être humain, ou une collectivité qui manifeste - un peu trop - sa volonté d'indépendance ou qui se révolte ; les rendre définitivement docile ; les dompter.

On dit par exemple : "Le président espère mater frapidement cette révolte".

  • dans le registre désuet :
    • mortifier, affaiblir.

On dit par exemple : "Mater son corps par de fréquents jeûnes".

    • retenir, refouler, réfréner.

On dit par exemple : "Toute mon enfance, on a voulu mater mon imagination".

  • et, dans le registre argotique :
    • regarder attentivement.

On dit par exemple : "Mate un peu la grenouille !".

On dit par exemple : "Mate un peu la gonzesse !".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Regarder".

Sources : Le Robert, wiktionary.org et www.cnrtl.fr

"Pratiquez-vous la cryptogamie ?" ou "Que les cryptogames, spermatophytes, angiospermes et gymnospermes lèvent le doigt !"

Allons, ne soyez-donc pas timide ! Vous pouvez vous confier à moi : nous sommes seuls, ici. Et je vous promets de ne rien dire à personne, si vous ne souhaitez pas que cela se sache.

Mais il y a, je pense, fort peu de chances que vous soyez concernés, puisque la cryptogamie est l'étude des cryptogames, qui sont... les plantes sans fleurs. Ou tout du moins, les organismes végétaux se caractérisant par des organes reproducteurs cachés ou peu apparents.

Au contraire, donc, des phanérogames ou spermatophytes - qu'ils soient angiospermes ou gymnospermes -, qui ont des organes de reproduction apparents dans le cône ou dans la fleur.

Mais vous le saviez déjà probablement, bande de petits coquins !

"À faire bander un mort".

Une fille belle "à faire bander un mort"

Cette locution adverbiale relève bien sûr du registre vulgaire.

Et elle signifie : extrêmement excitant, désirable au plus haut point.

On dit par exemple : "Cette fille était belle à faire bander un mort".

Comment appelle-t-on une lesbienne avec très peu de poitrine ?

Réponse
Une homo plate !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les locutions « homo plate » (homosexuelle dépourvue de poitrine dans le registre familier) et le mot « omoplate« .

Une homo plate

Je précise naturellement, à toutes fins utiles, qu'il s'agit là d'une vile plaisanterie sexiste, machiste, phallocrate et misogyne des années 1970.

Pfiou ! J'espère avoir pris suffisamment de précautions pour ne pas me faire traîner dans la boue par ces hordes de féministes hystériques !

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de ces autres devinettes :

"Faire une carte de France".

Cette locution verbale relève du registre désuet.

Et elle désigne, au sens figuré : une tache de sperme résultant d'une éjaculation nocturne.

On la retrouve notamment dans l'excellent film français "Que la fête commence", réalisé en 1975 par le regretté Bertrand Tavernier, avec trois de mes acteurs français préférés dans les premiers rôles : Philippe Noiret, Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle.

Dans ce film, en effet, son grand-oncle, le régent (Philippe Noiret) s'extasie devant la précocité du jeune roi Louis XV, auteur d'une carte de France a seulement 9 ans.

 

"Un vieux bouc".

Cette locution nominale masculine désigne :

  • au sens propre, dans le langage courant : un bouc (mâle de la chèvre) âgé,

Un vieux bouc

  • et au sens figuré, dans le registre familier :
    • un homme repoussant par son odeur ou sa lubricité rappelant celle de l'animal,
    • ou, pour les québecois, semble-t-il : un homme d'un certain âge connu pour son expérience, sa ténacité.

Source : usito.usherbrooke.ca

"Une entraîneuse".

Ce substantif féminin désigne, selon le contexte :

  • dans le domaine sportif :
    • une femme chargée de la préparation physique, technique, tactique et mentale d’un sportif, d’une sportive ou d’une équipe sportive,
    • ou : une femme chargée de diriger une équipe au sein d'un club ou d'une équipe nationale, responsable de ladite équipe devant les dirigeants du club ou de sa fédération.

L'entraîneuse de football française Corinne Diacre

Compte tenu de la connotation sexuelle éventuelle que ce terme est susceptible d'avoir, en raison de sa seconde acception, évoquée ci-dessous, on utilise parfois, de nos jours, le néologisle "Une entraîneure" ou l'anglicisme "Une coach", que je réprouve totalement.

Une 'entraîneuse de football française

  • et, dans le registre désuet : une femme dont le rôle est de pousser à la consommation les clients de bars ou de discothèques, désormais davantage appelée "Hôtesse" ou "Hôtesse de bar".

Une "entraîneuse de bar" ou "hôtesse de bar"Des "entraîneuses de bar" ou "hôtesses de bar"

Sources : wiktionary.org et wikipedia.org

43 façons de dire "L'anus".

Un anus en très gros plan

"Le TDC", "Le Trou du cul", "Le troudu" et "Le trouduc" appartiennent au registre vulgaire.

De même que "La boîte à chocolat", "Le fion", "La pastille", "La rondelle", "Le trou à caca", "Le trou à merde", "Le trou de balle"  ou "La turbine à chocolat".

Ou "Le boyau cullier", qui relève également du registre désuet.

"Le borgne", "Le cyclope", "L'échalotte", "L'oeil de bronze", "L'oeillet", "L'oeillet plissé", "L'oeillet rose", "L'oeilleton", "L'oignon", "Le petit", "Le petit trou", "Le pétoulard", "Le pot", "Le pot d'échappement", "La rosette", "Le trou", "Le trou mignon", "Le trou plissé", "Le trou qui pète", "Le troufignard", "Le troufignon", "Le troufion" (ou "Le trouffion"), et "Le vase" relèvent du registre argotique.

Et "L'entrée des artistes", "La porte de derrière" ou "La porte de service" du registre familier.

"Le fondement" et "L'orifice anal" appartiennent au registre soutenu.

Et "L'orifice du rectum" ou "L'orifice rectal" au jargon médical.

Sources : www.languefrancaise.net, dictionnaire.sensagent.leparisien.fr et Le guide de poche des gros mots. 1001 insultes, injures et jurons pour toutes les occasions, de Jean-Michel Jakobowicz (2020)