"Cirer le pingouin".

Cette amusant locution verbale en forme d'idiotisme animalier appartient au registre argotique.

Et elle signifie, au sens figuré :

  • masturber un homme,
  • ou : se masturber, pour un homme.

Mais il existe de très nombreuses autre façons de le dire !

 

"Dérouler du câble".

Comment bien ou mal dérouler un câble

Cette locution verbale du registre vulgaire signifie, au sens figuré : faire une fellation, sucer un sexe d'homme.

Cette expression m'a toujours beaucoup amusé, et cela à la fois :

  • parce que j'imaginais les blagues graveleuses pouvant exister entre professionnels véritablement chargés de dérouler du câble au sens propre...
Un homme déroulant du câble (au sens propre)
Un homme déroulant du câble (au sens propre)

Un homme déroulant du câble (au sens propre)

Une préoccupation que l'on retrouve par exemple dans l'expression "Faire pleurer le colosse".

"Dégorger le poireau", "Se faire dégorger le poireau" ou "Se dégorger le poireau".

Ces trois extraordinaires locutions verbales en forme d'idiotisme alimentaire ou gastronomique appartiennent au registre vulgaire.

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Dégorger le poireau" :
    • masturber un homme,

On dit par exemple : "C'est quand même incroyable : qu'il aille bien ou qu'il aille mal, mon mec a toujours envie que je lui dégorge le poireau !".

    • se masturber, pour un homme,

On dit par exemple : "Avant-hier je n'avais pas le moral : j'ai dégorgé le poireau".

    • ou : éjaculer, pour un homme.

On dit par exemple : "Hier j'étais en forme : j'ai dégorgé le poireau

  • "Se faire dégorger le poireau" :
    • se faire masturber, pour un homme,

On dit par exemple :"Ce midi je me suis fait dégorger le poireau par ma femme".

  • "Se dégorger le poireau" :
    • se masturber, pour un homme.

On dit par exemple : "Ce matin je vais me dégorger le poireau".

    • ou : éjaculer, pour un homme.

On dit par exemple : "Durant la nuit  je me suis dégorgé le poireau".

Mais il existe de très nombreuses autre façons de dire "Se masturber" !

Ou de dire "Éjaculer".

"Faire pleurer le Petit Jésus".

Cette étonnante locution verbale en forme d'idiotisme religieux appartient au registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : se masturber, pour un homme.

Mais il existe de très nombreuses autre façons de le dire !

"L'un dans l'autre".

Non Môssieur : ce n'est pas ce que vous croyez ! Pas de cela ici, vous êtes dans une maison correcte !

Cette locution adverbiale parafitement honorable appartient au langage courant et date du début du XIXe siècle.

Elle signifie au sens figuré : tout compte fait, en prenant en compte tous les paramètres d'une situation, les avantages compensant les désavantages, et des éléments, souvent indépendants, pouvant se combiner pour créer une situation finalement favorable alors qu'elle pouvait sembler d'abord défavorable.

On dit par exemple : "L'un dans l'autre, ce licenciement m'arrange".

Ou : "Ne penses-tu pas que, l'un dans l'autre, tu verras peut-être davantage tes enfants en étant divorcé ?".

Source : wiktionary.org

Quel est le point commun entre un transpalette et une belle gonzesse ?

Réponse
Lorsqu’on n’en a pas, on doit décharger à la main !
Explication du calembour
Il résulte de la polysémie du verbe « Décharger », qui signifie « Éjaculer » dans le registre argotique.

Une "bombasse"

Je précise naturellement, à toutes fins utiles, qu'il s'agit là d'une vile plaisanterie sexiste, machiste, phallocrate et misogyne des années 1970.

Pfiou ! J'espère avoir pris suffisamment de précautions pour ne pas me faire traîner dans la boue par ces hordes de féministes hystériques !

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de ces autres devinettes :

"Une partie fine" ou "Des parties fines".

Une "partie fine"

Cette locution féminine appartient au registre soutenu.

Et elle désigne de discrètes réunions destinées aux plaisirs sexuels collectifs.

On dit par exemple : "On sait que le président ne destestait pas les parties fines".

Sources : wiktionary.org et www.linternaute.fr

"Une resucée".

Non, non : pas de ça ici ! N'ayez donc pas l'esprit mal placé, je vous prie !

Ce substantif féminin appartient certes au registre populaire, mais il ne fait que désigner, de manière parfaitement honorable :

  • au sens propre : une nouvelle quantité d'une boisson que l'on vient de boire,

On dit par exemple : "Je te sers encore une petite resucée ?".

Servir une "resucée" de café

  • et au sens figuré : une reprise ou répétition d'un sujet déjà traité ; une chose qui a déjà été dite, faite, lue, vue, entendue, utilisée, etc.

On dit par exemple : "Les trois suites du film états-unien Sex crimes, réalisé en 1998 par John MacNaughton, n'en constituent que de pâles resucées".

Sources : www.cnrtl.fr et Le Robert

"Zobi !" ou "Zobi la mouche !".

La locution nominale en forme d'idiotisme animalier "Zobi la mouche !" tout comme l'interjection "Zobi !" appartient au registre argotique.

Et toutes deux s'utilisent pour évoquer un refus, une dénégation, l'impossibilité d'obtenir quelque chose.

On dit par exemple : "Tu espères peut-être que je vais te prêter mon ordi ? Zobi !".

Ou : "Mon patron m'avait dit que je pourrais revenir travailler cet été, mais Zobi la mouche !".

Elles sont dérivées du substantif masculin d'origine arabe "Zob" signifiant "Pénis" dans le registre argotique et apparu en français, à la fin du XIXe siècle, à travers l'argot des soldats coloniaux.

Essentiellement utilisées par les jeunes, elles ont notamment été popularisées par la chanson "Zobi la mouche", premier succès du groupe français "Les Négresses Vertes", en 1988.

Et dans les années 2010, un bateau baptisé du même nom a participé à des compétitions de voile.

Sources : dictionnaire.reverso.net, wikipedia.org et www.laparlure.com

 

"La putasserie".

Ce substantif féminin désigne :

  • au sens propre :
    • le fait de se prostituer ou un comportement de prostituée.

On dit par exemple : "La putasserie de cette danseuse de cabaret est clairement établie".

    • par extension : un comportement de femme légère.

On dit par exemple : "Mon oncle reprochait à ma tante sa putasserie".

    • par métonymie : l'acte de prostitution.

On dit par exemple : "La putasserie était malheureusement courante parmi les jeunes ouvrières".

    • par extension : la prostitution et tout ce qui s'y rattache.

On dit par exemple : "À cette époque la putasserie faisait partie de ce qui attirait les étrangers dans notre capitale".

  • et au sens figuré, dans le registre familier :
    • la manifestation d'un esprit vénal, hypocrite, complaisant.

On dit par exemple : "La putasserie de certaines publicités me dégoûte".

    • le caractère d'une activité par laquelle on cherche à plaire.

On dit par exemple : "On connaît la putasserie des métiers du spectacle"

    • ou : une chose sale, répugnante, qui dégoûte.

On dit par exemple : "Je ne supporte plus les putasseries que l'on nous fait faire".

Source : www.cnrtl.fr