"La cité aixoise", "La capitale des comtes de Provence", "La capitale du comté de Provence", "La cité du Roi René", "La cité du Roy René", "La capitale de la Provence", "La capitale provençale", "La capitale culturelle de la Provence", "La Florence provençale", "La ville aux mille fontaines", "La capitale du calisson", "La ville la plus coquine de France", "La ville la plus sexy de France" et... "Eggs-in-Provence".

Localisation de la ville française d'Aix-en-Provence (13)

Il s'agit des très nombreux surnoms d'Aix-en-Provence (13), la ville où je demeure depuis juillet 1999.

La mairie d'Aix-en-Provence (13)

Aix a été la première ville romaine sur le territoire de la France actuelle, fondée dès 122 av. J.-C. par le consul romain Gaius Sextius Calvinus.

D'où son nom latin d'Aquae Sextiae ("les eaux de Sextius").

Album des Voyages d'Alix "Aquae Sextiae Aix-en-Provence" de Yves Plateau, Alex Evang et Jacques Martin (2013)
Album des Voyages d'Alix "Aquae Sextiae Aix-en-Provence" de Yves Plateau, Alex Evang et Jacques Martin (2013)
  • Elle est souvent surnommée "La capitale des comtes de Provence", "La capitale du comté de Provence", "La cité du Roi René" ou "La cité du Roy René".

Cette dernière locution résulte du surnom de "Bon Roy René", attribué par ses sujets au plus célèbre des comtes de Provence, René d'Anjou, également appelé René Ier d'Anjou, René Ier de Naples et René de Sicile. Celui-ci a tout à la fois été seigneur puis comte de Guise (1417-1425), duc de Bar (1430-1480), duc consort de Lorraine (1431-1453), duc d'Anjou (1434-1480), comte de Provence et de Forcalquier (1434-1480), comte de Piémont, comte de Barcelone, roi de Naples (1435-1442), roi titulaire de Jérusalem (1435-1480), roi titulaire de Sicile (1434-1480) et d'Aragon (1466-1480) et, enfin, marquis de Pont-à-Mousson (-1480).

Pas question de cumul des mandats à l'époque !

  • Par simplification, on surnomme ainsi souvent Aix-en-Provence "La capitale de la Provence" ou "La capitale provençale".
  • Son riche passé historique vaut à la ville d'accueillir de nombreux musées, les ANOM (Archives Nationales d'Outre-Mer), le Centre Chorégraphique National du Pavillon Noir ou la Fondation Vasarely, expliquant son surnom de "La capitale culturelle de la Provence".
La place d'Albertas et sa fontaine, à Aix-en-Provence (13)
La place d'Albertas et sa fontaine, à Aix-en-Provence (13)
  • Le surnom de "La Florence provençale" résulte de son architecture et des couleurs de ses façades, aux teintes de sable doré, rose, orangé ou rouge.

La fontaine de la Rotonde à Aix-en-Provence (13)

  • Celui de "La ville aux mille fontaines" est assez largement exagéré, puisque le nombre total de fontaines publiques ou privées n'est que de ... 250 !
Le cours Mirabeau à Aix-en-Provence (13), la fontaine moussue et la statue du Roi René, au loin
Le cours Mirabeau à Aix-en-Provence (13), la fontaine moussue et la statue du Roi René, au loin

Et dire que les habitants d'Aix-en-Provence osent - à l'instar de tous les français - se gausser de la tendance à l'exagération de leurs voisins marseillais !

  • La ville doit son surnom de "La capitale du calisson" à sa spécialité culinaire, une confiserie créée au XVIIe siècle, réalisée à base de pâte d'amandes aromatisée au melon et à l'orange confits.
Calissons d'Aix-en-Provence (13)
Calissons d'Aix-en-Provence (13)
  • Son surnom de "La ville la plus coquine de France" tient à sa place de numéro un au classement des ventes de jouets sexuels par tranches de 100 000 habitants...
  • Et celui de "La ville la plus sexy de France" à sa place, là encore, de numéro un... au classement des ventes de lingerie par habitant !

Peut-être que l'on finira par surnommer Aix-en-Provence... "Sex en Provence" ?

Mon préféré

  • Enfin, et c'est de tous les surnoms de ma ville d'adoption celui que je préfère - même s'il est dans la langue de Shakespeare - : les paléontologistes états-uniens appellent Aix-en-Provence... "Eggs-in-Provence" !

On a en effet découvert, au cours du demi-siècle écoulé, une quinzaine de gisements d’oeufs de dinosaures issus du Crétacé supérieur, au sein du parc départemental de Roques-Hautes.

Oeuf de dinosaures trouvés dans le parc départemental de Roques-Hautes (13)
Oeuf de dinosaures découverts dans le parc départemental de Roques-Hautes (13)

Situés sur les communes d’Aix-en-Provence, de Beaurecueil, du Tholonet, de Saint-Antonin-sur-Bayon, et de Saint-Marc Jaumegarde (13), en contrebas du célèbre massif de la Sainte-Victoire, ses 800 hectares de relief accidenté constituent l'un des plus grands gisements européens d'oeufs de dinosaures et en font indubitablement l'un des haut-lieux de la paléontologie mondiale.

Panneau du Parc départemental de Roques-Hautes (13)

Tout en offrant aux scientifiques états-uniens l'opportunité de concevoir cet excellent calembour fondé sur la paronymie entre le mot anglais "Eggs" et le mot français "Aix" !

www.aixenprovence.fr

Pourquoi dire : "Le sex-appeal" !

Et pas : "L'attrait sexuel", "L'attrait physique", voire "Le charme".

Fort heureusement, cet anglicisme relève désormais du registre désuet et s'utilise nettement moins qu'il y a encore quelques années, me semble-t-il.

Pourquoi la notoriété des maisons de passe siciliennes n'est-elle plus à faire ?

Réponse
Parce que tout le monde connaît le clandé sicilien !
Explication du calembour
Il résulte de l’homonymie entre « le clandé sicilien » et « Le clan des siciliens », titre d’un célèbre film franco-italien réalisé en 1969 par Henri Verneuil et réunissant Alain Delon, Jean Gabin et Lino Ventura.

"Lâcher la grappe" n'est pas une pratique vinicole !

Mais signifie, au sens figuré, dans le registre familier : "Laisser tranquille, laisser en paix".

Contrairement à ce que certains esprits mal placés pensent souvent cette expression ne fait nullement allusion aux parties génitales masculines... et peut donc tout à fait être utilisée par une personne de sexe féminin.

À l'instar de son équivalent moderne, appartenant au même registre familier, : "Lâcher les baskets".

On dit par exemple : "Le type qui était en face de moi, dans le train, était super relou : je lui ai dit Lâche-moi la grappe ou j'appelle le contrôleur !".

La "grappe" dont il est ici question désignait, au XIIe siècle un crochet, en argot, en ancien français.

Ainsi, "Lâcher la grappe" constituait à l'origine une injonction réclamant à la personne qui était accrochée à vos basques de bien vouloir lâcher prise .

Source : wiktionary.org

"Un micropénis" et "Un macropénis".

Un homme tentant d'évaluer la longueur de son pénis avec un mètre à ruban

Ces deux appellations désignent des sexes masculins de taille sensiblement inférieure ou supérieure à la taille moyenne du pénis humain (*) :

  • "Un micropénis" est un pénis fonctionnant normalement sur le plan sexuel mais inférieur à 2,5 fois l'écart type par rapport à la taille moyenne du pénis humain, soit d'une longueur inférieure à 7 centimètres à l'état flaccide (au repos).

Diagnostiqué à la naissance, il affecterait, selon les estimations, 1,5 nouveau né masculin sur 10 000.

  • à l'inverse, "Un macropénis" est un pénis de plus de 22 centimètres de long à l'état flaccide (au repos).

Pour rappel, tailles moyennes du pénis humain :

Entre 1 et 7 cm : micropénis
Entre 8 et 12 cm : petit
Entre 12 et 14 cm : courant, habituel
Entre 14 et 16 cm : normal
Entre 16 et 22 cm : grand
Au-delà de 22 cm : macropénis

Sources : wikipedia.org et www.jaibobola.fr

"C'est l'histoire d'un zoophile qui prend son élan...".

Explication du calembour
Il résulte de la polysémie du mot « Élan », qui désigne à la fois un grand cervidé aux bois aplatis en éventail et le mouvement que l’on fait, l’impulsion que l’on se donne pour s’élancer ; le verbe « Prendre » étant pour sa part à interpréter ici comme synonyme de « Pénétrer sexuellement ».

Sur le même thème, je vous recommande également : "C'est l'histoire d'un zoophile qui rentre dans un bar...".

Pourquoi les cancres sont ils souvent considérés comme de véritables obsédés sexuels ?

Réponse
Parce qu’ils ont fréquemment sauté plusieurs classes !
Explication du calembour
Il résulte de la polysémie du verbe « Sauter » qui peut – entre autres – signifier « ne pas suivre l’ordre normal des classes, à l’école, lorsque un enfant est en avance sur le plan scolaire » ou « avoir des relations sexuelles avec une personne ou un ensemble de personnes » (registre argotique).

"La sodomie de diptères", "La sodomisation de diptères", "Sodomiser les diptères", "La diptérosodomie", "La diptéro-sodomie" et "Être un sodomisateur de diptères".

J'aime beaucoup ces différentes formules ironiques du registre soutenu permettant d'éviter l'emploi de ces trois idiotismes animaliers du registre vulgaire que sont :

  • "Enculer les mouches": pinailler, être pointilleux ; chicaner sur des riens, ergoter sur des détails, ratiociner,
  • et "Un enculeur de mouches" : un pinailleur, quelqu'un de pointilleux ; qui chicane sur des riens, ergote sur des détails.

Attention toutefois : l'expression "Prendre la mouche" ne doit pas être confondue avec les formules "Sodomiser les diptères" ou "Enculer les mouches" !

On ne dit pas : "La Lang de Blois" !

Mais : "Jack Lang" !

Jack Lang

Il s'agit en effet du surnom en forme de calembour de l'homme politique français, socialiste, Jack Lang, né le 2 septembre 1939.

Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre les locutions nominales « Lang de Blois » et « Langue de bois » et fait référence à l’homosexualité non assumée de Jack Lang.

Député et maire de Blois (41), Jack Lang a été plusieurs fois ministre (Culture, Communication et Éducation Nationale) dans des gouvernements socialistes, notamment en tant que "numéro deux du gouvernement".

Cofondateur, en 1958, avec Édouard Guibert, de la troupe universitaire de Nancy (54), il créé en 1963 le Festival de théâtre universitaire de Nancy, qu'il présidera jusqu'en 1973. Dès l'édition de 1968, l'événement dépasse la sphère artistique lorraine pour acquérir une réputation nationale et mondiale.

Appelé par le président Georges Pompidou à la direction du théâtre de Chaillot en 1972, Jack Lang s'engage à partir de 1974 aux côtés de François Mitterrand, le faisant profiter de son carnet d'adresses international.

Entré au Parti socialiste en 1977, il devient secrétaire national à la culture en 1979.

Et est révélé au grand public en 1981, lorsqu'il est nommé ministre de la Culture, un poste qu'il occupera pendant dix ans sous tous les gouvernements socialistes des deux septennats de François Mitterrand, de mai 1981 à mars 1986, puis de mai 1988 à mars 1993.

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