Ce substantif masculin désigne selon le contexte :
de nos jours, dans le registre populaire :
un homme, un individu de sexe masculin ; un gars, un type,
On dit par exemple : "J'ai rencontré un mecsympa au boulot, avec lequel je suis allé voir au vél voir l'Ohème".
ou : un homme au sein d'un couple : compagnon, amant ou mari,
On dit par exemple : "Ma soeur est venu avec son nouveau mec".
et autrefois, dans le registre désuet et dans le registre argotique :
un homme du milieu, maquereau ou souteneur, gagnant sa vie en assurant la protection et en contrôlant une ou plusieurs prostituées.
On dit par exemple : "Attention : le mec de cette fille ne rigole pas et pèse 120 kilos. Toi qui ne dépasse pas les 55, tu devrais jouer la prudence et arrêter de lui demander si elle est atendue...".
ou : un chef, un patron, un homme fort, énergique, faisant figure de maître, semblant détenir le pouvoir.
On dit par exemple : "Il veut jouer au mec, mais c'est un locdu".
Sources : www.linteraute.fr, www.cnrtl.fr et wiktionary.org
Ces différents mots relèvent du registre vulgaire.
Et ils signifient selon le contexte :
ausens propre: l'anus, c'est à dire l'orifice du rectum donnant passage aux matières fécales.
On dit par exemple : "J'ai le trou du cul en feu à force de bouffer des piments".
et au sens figuré :
une personne idiote, stupide.
On dit par exemple : "Ce trou du cul voulait m'expliquer mon boulot !".
ou : une personne prétentieuse, hautaine.
On dit par exemple : "Ce trou du cul vient en costard pour bosser dans un atelier de mécanique".
Dans les deux cas, cette formule injurieuse à caractère sexuel, en forme d'idiotisme corporel, s'emploie davantage pour les hommes que pour les femmes.
Il existe en effet de nombreux synonymes du verbe "Éjaculer" utilisé au sens propre, dans son acception de "Émettre du sperme, pour un homme".
On s'en doute la quasi-totalité ce ces verbes appartient au registre argotique, à l'instar des verbes "Décharger", "Foutre", "Gicler" ou "Juter".
Mais également de "Arroser", "Asperger", Baver", "Chécra" (verlan de "Cracher"), "Cracher", "Partir", "Saliver", "Se finir", "Se moucher" ou "Se vider" (lorsqu'ils sont utilisés dans cette acception).
Toujours dans le même registre, nous trouvons locution verbale "Se vider les couilles".
J'aime beaucoup cette locution verbale du registre argotique.
Un tantinetmachiste et phallocrate, elle signifie : continuellement, sans interruption, sans relâche, sans pause, sans s'arrêter, de façon ininterrompue, dans un seul effort, sans cesser d'être actif.
On dit par exemple : "Il m'arrive très régulièrement de travailler sur ce blogue 15 à 20 heures sans débander".
Source : www.expressio.fr et www.languefrancaise.net
Cette locution nominale du langage courant constitue une très pudibonde façon de dire : s'accoupler, coïter, avoir une relation sexuelle, faire l'amour.
On dit par exemple : "Oh vous savez bien, très chère, que Gaëtan et moi ne faisons plus la chose depuis des années".
Et il est formé à partir des termes latins "germanus" ("germain") et "pratum" ("pré").
Datant de 1950, il désigne :
ausens propre :
ce qui se réfère au quartier de "Saint-Germain-des-Prés", à Paris (75), situé sur la rive gauche de la Seine, à proximité du Quartier latin.
et en particulier : les personnes qui venaient, la nuit, y faire la fête.
Dans les années qui suivirent la Libération, on parlait ainsi des "milieux germanopratins" liés à l'"existentialisme", ce mot ayant fini par désigner une mode et un mode de vie.
On dit par exemple : "Boris Vian et Juliette Gréco sont assurément deux des plus célèbres germanopratins de l'après-guerre".
Après la Seconde Guerre mondiale, le quartier de Saint-Germain-des-Prés, qui était encore un village, est en effet devenu un haut lieu de la vie intellectuelle et culturelle parisienne avec notamment la présence de Marguerite Duras (et le "Groupe de la rue Saint-Benoit"), de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir, de la chanson dite "rive gauche" (dont deux des emblèmes étaient Juliette Gréco et Léo Ferré), de cinéastes tels que Jean-Luc Godard et François Truffaut, de poète comme Jacques Prévert ou d'artiste comme Alberto Giacometti.
Philosophes, auteurs, acteurs et musiciens se cotoyaient dans les boîtes de nuit (où la France découvrait le "bebop") et les brasseries, où la philosophie existentialiste coexistait avec le jazz américain, dans les caves de la rue de Rennes, que fréquentaient notamment Boris Vian et les "zazous".
Enfin Saint-Germain-des-Près était également le principal lieu de sociabilité homosexuelle masculine parisienne.
Ou les habitants et habitantes du quartier, ce qui fait de ce mot un gentilé.
et par extension, depuis quelques décennies, de façon légèrement péjorative : ce qui se réfère au milieu intellectuel parisien, symbolisé par ce quartier de Saint-Germain-des-Prés.