J'ose espérer que ce petit échantillon de l'humour un tantinet machiste et xénophobe des années 1980 ne m'attirera pas les foudres de mes amis féministes et lusitaniennes !
Richesse et défense de la langue française
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J'ose espérer que ce petit échantillon de l'humour un tantinet machiste et xénophobe des années 1980 ne m'attirera pas les foudres de mes amis féministes et lusitaniennes !
Voilà bien quatre substantifs féminins que l'on peut malheureusement souvent confondre, alors qu'ils ne désignent pas vraiment la même chose !
On dit par exemple : "Le président Chirac ne résistait pas à une bonne assiette de cochonailles".
On dit par exemple : "Mais où as-tu donc trouvé cette cochonnerie ?".
Ou : "Ce type est d'une cochonnerie incroyable".
On dit par exemple : "Arrête de faire des cochonneries".
Ou : "Cesse-donc de manger des cochonneries à longueur de journée".
On dit par exemple : "Tu devrais jeter toutes ces cochonneries".
Ou : "Ce fauteuil en promotion était une véritable cochonnerie !".
On dit par exemple : "Il ne cesse de lui dire des cochonneries".
On dit par exemple : "Pour mon ancienne copine, le jambon ou les légumes sous plastique - même bio - n'étaient que des cochoncetés !".
On dit par exemple : "Ce type est connu pour ne proférer que des cochoncetés".
Ou : "Mon fils et sa copine s'étaient enfermés dans la chambre pour faire des cochoncetés !".
Sources : www.larousse.fr et www.cnrtl.fr
Ce petit mot masculin du registre argotique nous vient directement de l'arabe "Chouf" signifiant "Regarder".
Et il peut avoir pas moins de cinq significations différentes :
On dit par exemple : "Être en chouf".
On dit par exemple : "Un chouf de quinze ans gagne malheureusement bien davantage que son père maçon ou chauffeur de bus".
Source : wiktionary.org
Ce mot français peut avoir différentes significations en fonction du niveau de langue utilisé ou du côté de l'Atlantique où l'on se situe :
On dit par exemple : "Avec un bon baveux j'aurais pu éviter la taule".
On dit par exemple : "J'me suis astiqué le baveux".
On retrouve par exemple ce mot - parmi beaucoup d'autres synonymes - dans la chanson grivoise "Les nuits d'un damoiseau".
Source : wiktionary.org
Ces deux appellations étranges désignent une variété de ver marin existant depuis plus de 300 millions d’années et dont l'espérance de vie peut atteindre 25 ans.
Il a naturellement hérité son nom de "Poisson pénis" de sa forme phallique plus que suggestive, avec une boursouflure au niveau de la tête, une taille de 10 à 30 centimètres et une consistance mi-moelleuse, mi-dure !
On le trouve uniquement dans le Pacifique, près des côtes asiatiques et sur la côte Ouest des États-Unis d'Amérique, entre le sud de l’Oregon et la Basse-Californie (Mexique), où il passe l’essentiel de sa vie sous terre, à l’abri des regards, dans des terriers en forme de "U", dans les estrans, ces parties de plages périodiquement recouvertes par les marées, où il se nourrit de micro-organismes (planctons, bactéries…).
C'est parce qu'il a pour habitude de changer régulièrement d’abri afin de varier ses lieux "de chasse", permettant ainsi aux crabes et aux autres poissons de lui prendre sa place, que "le poisson pénis" est également surnommé "le gros ver aubergiste".
Disposant d'une forme parfaite pour cette vie souterraine, il est habituellement la proie des loutres, des limandes, des requins, des raies, des goélands et des humains, qui le consomment frit, grillé ou en sashimi.
Dans la province du Shandong, dans l’est de la Chine, on peut le préparer en ravioli : il a alors un goût assez proche de l’andouillette. Il est également consommé en Corée du Sud, où on lui prête des effets aphrodisiaques, mais aussi au Japon, principalement à Hokkaido, ainsi qu'en Russie.
On a beaucoup parlé de cet étrange animal fin 2019, après qu'une forte tempête, le 6 décembre, dégageant les sédiments, en a délogé plusieurs milliers et les a fait s'échouer et se décomposer sur Drakes Beach, au Nord de San Francisco, en Californie, pour le plus grand régal des oiseaux marins.
Sources : www.lemonde.fr et animalaxy.fr
Ces deux mots désignent :
On dit par exemple : "Je trouve que ce pantalon me sert trop au niveau de l'entrecuisse (ou de l'entrejambe)".
On dit par exemple : "Si tu veux mon avis : crois-en mon expérience, ce type s'intéresse davantage à ton entrecuisse (ou à ton entrejambe) qu'à tes capacités cérébrales".
Nota bene : Dans le domaine de la mode et du textile, lorsque l'on prend les mesures d'une personne en vue de déterminer une taille de pantalon, on utilise le mot "entrejambe" de façon impropre pour désigner la distance séparant l'entrejambe de l'extrémité de la jambe.
Source : wiktionary.org
N'en déplaise à tous ceux qui peuvent avoir l'esprit mal placé, cette locution verbale du registre familier ne signifie évidemment pas que l'on a fait son éducation sexuelle avec une jeune femme obèse (ce que désigne le mot "Tas" dans le registre vulgaire) !
Mais simplement - au sens figuré - : que l'on a commencé professionnellement tout au bas de l'échelle, sans formation théorique préalable et appris son métier par la pratique, en travaillant auprès de collègues expérimentés qui nous ont progressivement transmis leurs expérience, savoir-faire et connaissances.
Voir mon article sur la signification - au sens propre - de la formule "Sur le tas".
On pouvait naturellement s'en douter : le registre vulgaire, le registre argotique et le registre populaire sont ici d'une incroyable richesse, avec des formules aussi fantaisistes que savoureuses : "Aller voir la veuve poignet", Aller voir madame cinq doigts", "Cirer le pingouin", "Dégorger le poireau" (ou "Se dégorger le poireau"), "Emmener Popaul au cirque", "Étrangler le borgne", "S'astiquer", "S'astiquer le poireau", "Se branler", "Se cirer le manche", "Se dégorger le poireau", "Se faire reluire", "Se palucher", "Se pignoler", "Se pogner", "Se polir le chinois", "Se polir le jonc", "Se taper une queue" ou "Se tirer sur l'élastique", "Se tirer sur la nouille".
Sinon, le registre familier ne nous offre guère que : "Faire pleurer le Petit Jésus", "Se tirlipoter" ou "Se tripoter".
Et le langage courant : "Se caresser" ou "Se toucher".
Tandis que "Pratiquer l'onanisme" relève du registre soutenu.
Enfin nos amis québecois disent "Se crosser" et "Se pogner le bat" (registre vulgaire) ou "Se passer un poignet" (registre familier).
Et les marseillais : "Se séguer" ou "Se taper la sègue" (registre argotique).
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander l'audition et la lecture des savoureuses paroles de la chanson "Les nuits d'un damoiseau", qui comporte quelques unes des expressions recensées dans le présent article.
Source : wiktionary.org
Cette expression du registre familier ne signifie nullement qu'un homme est en érection !
Mais, simplement, qu'une personne :
On dit par exemple : "Ma mère est raide dingue des fruits de mer".
Ou : "Ma voisine est raide dingue de ce chanteur".
On dit par exemple : "Je suis raide dingue de ma copine"
Ou : "Ma soeur est raide dingue de son nouveau fiancé".
Cette expression du registre argotique ne signifie nullement "Tripoter l'un de ses testicules" !
Mais simplement : "S'y connaître, être expert dans un domaine".
On dit par exemple : "Mon pote Kevin touche sa bille en informatique !".
Cette amusante chanson constitue une parodie méconnue de la célèbre chanson grivoise de 1963 "Les nuits d'une demoiselle", écrite par Guy Breton, composée par Raymond Legrand et interprétée par Colette Renard.
Comme dans celle-ci, l'interprète - dont j'ignore le nom - y énumère pas moins de 27 expressions imagées du registre argotique évoquant la fellation et la masturbation, envisagée cette fois du côté masculin.
Que c'est bon d'être damoiseau, car le soir, dans mon petit lit,
Quand l'étoile Vénus brille haut, quand sur la ville tombe la nuit,
J'me fais soupeser les valseuses,
Je m'fais user le calisson,
Je m'fais gonfler les caverneuses,
Je m'fais mesurer l'espadon,
J'me fais polisher la calandre,
J'me fais déboucher le gicleur,
J'me fais ramoner l'échappement,
J'me fais tarauder l'injecteur,
J'me fais fouetter la Chantilly,
Je me fais lécher le chinois,
J'me fais réchauffer la bouillie,
J'me fais dérouler l'ver à soie,
Je m'fais défroisser l'col roulé,
Je m'fais amidonner l'baveux,
Je m'fais égrener l'taboulé
Je me fais moucher le morveux
Je m'fais souffler dans la trompette,
Je me fais suer le colosse,
Je m'fais rissoler l'andouillette,
Je m'fais museler le molosse,
Je m'fais stimuler la prostate,
Je m'fais curer la vespasienne,
Je me fais nouer la cravate,
Je m'fais monter la canadienne,
Je m'fais une séance de ciné,
J'me fais l'ami des amygdales,
J'me fais irriguer le veiné,
J'me fais gâter par Philippe Val,
Mais vous me demanderez peut-être ce que je fais le jour durant,
Oh, cela tient en très peu de lettres, le jour, je m'branle, tout simplement.
Pour les amateurs : il existe une autre version de cette chanson, interprétée par un certain "Robeurt Féneck" et "poétiquement incorrecte", énumérant 17 autres façons imagées d'évoquer la fellation et la masturbation masculine, en partie fondées sur des calembours.