"Le septième art" ou "Le 7e art".

L'expression "Septième art" désigne le "cinématographe" ou "cinéma".

Elle apparaît pour la première fois en 1911 dans un essai de l'écrivain italien Ricciotto Canudo intitulé "La Naissance d'un sixième art - Essai sur le cinématographe".

Canudo voulait alors, en effet, faire du cinématographe le "6e art", celui qui ferait la synthèse des "arts du temps" (la musique et la poésie) et des "arts de l’espace" (l’architecture, la sculpture et la peinture).

Apprenant cependant que la danse, le mime, le théâtre et le cirque pouvaient être regroupés en "arts de la scène " et constituer le "6e art", il imagine alors le cinématographe comme le "7e art".

En 1922, il fonde "La Gazette des sept arts", une des premières revues de critique cinématographique,  dans laquelle il publie, en 1923, un "Manifeste du 7e art" qui, à la suite des efforts déjà déployés par Guillaume Apollinaire, Abel Gance, Vladimir Maïakovski, Vsevolod Meyerhold, Colette et les futurs surréalistes ou le critique Louis Delluc, contribue à élever le cinéma au statut d’un art.

Source : wikipedia.org

"Faire le poids" ou "Ne pas faire le poids"

Cette expression du registre familier, qui relève du domaine de la boxe, signifie, au sens figuré :

  • "soutenir la comparaison, être de taille,  être de force à s'opposer à quelque chose, pouvoir rivaliser, supporter la comparaison",

On dit par exemple : "Je doute que notre service commercial puisse faire le poids face à un concurrent aussi agressif".

  • et "ne pas soutenir la comparaison, ne pas être de taille, ne pas être de force à s'opposer à quelque chose, ne pas pouvoir rivaliser, ne pas supporter la comparaison".

On dit par exemple : "Face aux géants états-uniens des nouvelles technologies nos champions tricolores ne font pas le poids".

Source : www.languefrancaise.net

"Bernard Musson".

L'acteur français Bernard Musson

Bernard Musson est un acteur français, né le 22 février 1925 et mort le 29 octobre 2010.

Élève de Charles Dullin, il a mené une longue carrière au théâtre.

Si son nom vous est vraisemblablement inconnu, il est en revanche très probable que son visage vous dise quelque chose.

L'acteur français Bernard Musson

Car avec plus de 250 films à son actif entre 1951 et 2002, Bernard Musson est l'un des seconds rôles les plus connus du cinéma français, avec Dominique Zardi ou Robert Dalban.

L'acteur français Bernard Musson dans "Jeux interdits" de René Clément (1951), son premier rôle au cinéma
L'acteur français Bernard Musson dans "Jeux interdits" de René Clément (1951), son premier rôle au cinéma (au centre)

Il a souvent joué les domestiques ou les huissiers mais vous l'avez également vu en gendarme, dans "Jeux interdits" de René Clément (1951), son premier film, ainsi qu'en prisonnier, aux côtés de Fernandel, dans "La vache et le prisonnier" de Henri Verneuil (1959).

Fernandel et Bernard Musson, dans "La vache et le prisonnier" de Henri Verneuil (1959)
Fernandel et Bernard Musson, dans "La vache et le prisonnier" de Henri Verneuil (1959)

Source : wikipedia.org

"Grand bien vous fasse".

J'aime assez cette expression du registre soutenu, souvent utilisée avec une connotation ironique, qui signifie : que cela vous soit profitable.

Elle se conjugue en "Grand bien leur fasse", "Grand bien lui fasse" ou "Grand bien te fasse".

Et l'on dit par exemple : "Continue donc à te coucher ainsi aux aurores, mon fils : grand bien te fasse !".

Ou : "Vous voulez continuer à cuire au soleil sans protection : grand bien vous fasse !".

Source : www.languefrancaise.net

"Le pays de la Téranga".

Le mot "Téranga" signifie "hospitalité" en Wolof et cette expression désigne le Sénégal.

Les Sénégalais l'utilisent eux-mêmes pour parler de leur pays et elle a été largement popularisée à travers le monde pour avoir servie de devise publicitaire dans les campagnes de promotions touristiques du pays ("Le Sénégal, pays de la Téranga").

Et cela au point d'avoir engendré, par extension et de façon abusive, l'expression "Les lions de la Téranga" pour désigner l'équipe nationale de football du Sénégal.

 

Ne dites pas : "Mettre la barre trop haut" ou "Mettre la barre un peu trop haut" !

Mais : "PLACER la barre trop haut" ou "PLACER la barre un peu trop haut" !

On ne dit pas : "L'administration Clinton" ou "L'administration Obama" !

Mais : "Le gouvernement Clinton" ou "La présidence Obama" !

"Le syndrome de la queue de cheval".

Le syndrome de la queue de cheval est provoqué par la compression de la "queue de cheval".

Et ses symptômes sont variables en fonction de la gravité de la compression : sciatique uni- ou bilatérale (selon l'uni- ou bilatéralité de la compression), paraplégie périphérique, atrophie des muscles et incontinence anale et vésicale.

Les formes graves de ce syndrome se traitent par neurochirurgie.

Source : wikipedia.org

"Sous-tendre".

Ce verbe du registre soutenue signifie :

  • au sens propre : joindre les extrémités d'un arc (pour une corde) ou contenir entre ses côtés (pour un arc),
  • et au sens figuré, auquel nous l'utilisons davantage dans la vie courante, : être à l'origine, donner comme base, être à la base de quelque chose.

On dit par exemple : "Comment respecter un pouvoir dont j'abhorre l'intégralité des principes qui sous-tendent la plupart de ses décisions ?".

Source : www.cnrtl.fr

Mel Brooks

Le réalisateur états-unien Mel Brooks

Il s'agit du nom d'artiste de l'acteur et réalisateur états-unien Melvin Kaminsky, né le 28 juin 1926.

Producteur exécutif, scénariste, compositeur et producteur américain

En 1963, il coréalise son premier film : un court-métrage parodique sur l’art moderne intitulé "The Critic", qui remporte un Oscar.

Producteur de théâtre, il épouse en 1964 l’actrice états-unienne Anne Bancroft, avec laquelle il reste marié jusqu'au décès de celle-ci, en 2005.

L'actrice états-unienne Anne Bancroft et le réalisateur états-unien Mel Brooks

Il est ensuite le cocréateur de la parodie d’espionnage "Max la Menace", diffusée de 1965 à 1970, avec Don Adams.

Mel Brooks écrit ensuite un scénario fondé sur son expérience avec les producteurs de Broadway, qui devient son premier long métrage en tant que réalisateur - "Les Producteurs" (1968) - et qui remporte un Oscar (le seul de sa carrière).

C'est là qu'il fait la connaissance de l'acteur qui devient son coéquipier dans bon nombre de ses films, Gene Wilder.

En 1974, alors qu'il est en train de tourner un de ses plus célèbres films, "Le shérif est en prison", Gene Wilder lui propose un scénario original, "Frankenstein Junior", une parodie du grand film des années 1930, qui devient par la suite son film le plus célèbre, avec "Les Producteurs".

Le réalisateur états-unien Mel Brooks

En 1981, pour "La Folle Histoire du monde", Mel Brooks est à l'origine d'un morceau de rap intitulé "It's good to be the king" ("C'est bon d'être le roi") où il apparaît, dans cette séquence filmée, déguisé en Louis XVI.

Le clip, extrait de son film, étant un tube planétaire, il récidive avec d'autres morceaux rap comme "Inquisition", sans toutefois connaître un succès comparable à "It's good to be the king".

Travaillant simultanément comme scénariste, metteur en scène et acteur, Mel Brooks a souvent obtenu de mauvaises critiques en raison de son style excessif.

En tant que producteur, Mel Brooks oeuvre dans un registre beaucoup plus dramatique au sein de sa société de production Brooksfilms. Au cours des années 1980 il produit ainsi des projets aussi variés que "Elephant Man" de David Lynch (1980) ou "La Mouche" de David Cronenberg (1986).

En 1991, il fait une tentative de film non-parodique avec "Chienne de vie", mais le film est un échec. Il revient alors à son domaine de prédilection, les parodies, avec "Sacré Robin des Bois" et "Dracula, mort et heureux de l'être".

Mel Brooks passe la deuxième moitié des années 1990 à jouer le rôle d’Oncle Phil dans le feuilleton télévisé "Dingue de toi" sur NBC.

Enfin, en 2001, la version théâtrale des "Producteurs", avec Nathan Lane et Matthew Broderick, connaît un triomphe et bat un record en remportant un Grammy et douze Tony Awards mais aussi un Oscar et un Emmy.

Source : wikipedia.org