On ne dit pas : "Faut tout qu'j'refasse" !

Mais : "IL faut quE jE refasse tout" et, idéalement, : "Je dois tout refaire" !

"Tranquille !".

Cette interjection marseillaise n'a pas laisser de me surprendre les premiers mois de mon arrivée à Aix-en-Provence (13) en juillet 1999...

"Tranquille !" - par ellipse de "Oui, tranquillement" - est en effet ce que vous répond souvent un marseillais lorsque vous lui dites "Bonjour ; tu vas bien ? ou "Bonjour ; ça va ?".

"Une Cuiller" et "Une cuillère".

Petite cuillère

Ce mot féminin du langage courant désigne un ustensile de table ou de cuisine, constitué d'une partie creuse de forme ovale ou arrondie et d'un manche.

Cet ustensile est essentiellement utilisé pour puiser, transvaser ou porter à la bouche des aliments liquides ou peu consistant.

Le mot peut s'écrire de deux façons différentes, chacune des deux graphies étant parfaitement correcte.

On a toutefois de plus en plus tendance à écrire "Cuillère", une graphie plus en adéquation avec la prononciation ("cui-yère").

Source : www.cnrtl.fr et www.lalanguefrancaise.com

Bibi Rovère

Le contrebassiste de jazz français Bibi Rovère

Il s'agit du surnom en forme de gémination du contrebassiste de jazz français Gilbert Rovère, né le 29 août 1939 et mort d'un cancer le 13 mars 2007.

Frère du contrebassiste de jazz français Paul Rovère, il a accompagné des musiciens aussi célèbres que les états-uniens Bud Powell, Sonny Rollins, Dexter Gordon ou Duke Ellington. Ou encore le français Martial Solal.

Il a été l'époux de l'actrice française Liliane Rovère, née Cukier, qui a gardé son nom d'épouse comme nom d'artiste.

Source : wikipedia.org

"C'est parti mon kiki !".

La locution interjective "C'est parti mon kiki !" est une formule du registre populaire, généralement utilisée au commencement d'une action.

Elle peut avoir pour fonction de se donner du courage ou d'encourager une ou plusieurs autres personnes.

Elle signifie, selon le contexte, : "C'est parti !", En avant", "En route !", "On commence !" ou "On s'y met !".

On dit par exemple "C'est parti mon kiki !" avant de rentrer en scène, pour un acteur ou un chanteur, avant de démarrer un véhicule, avant de sauter en parachute ou à l'élastique, avant de prendre part à une course, avant de sonner à une porte, etc.

Le mot "Kiki" peut avoir en français plusieurs significations différentes.

Et on le retrouve dans une autre expression : "Serrer le kiki".

"Être à la barre".

Cette ellipse lexicale peut avoir deux deux significations radicalement différentes selon le contexte :

  • être à la barre (d'un navire) c'est décider de la direction à prendre,
  • par extension, c'est donc également diriger, conduire, mener une politique par exemple.

On dit par exemple que son premier secrétaire est à la barre d'un parti.

  • tandis qu'être à la barre (d'un tribunal) c'est témoigner.

On appelle les témoins à la barre.

"Une rime intérieure".

On parle de "rime intérieure" lorsque les mêmes sons se répètent dans un vers.

Ou lorsqu'il y a :

  • répétition du même son à la fin de chaque "hémistiche" (moitié) d'un vers :

Exemple : Victor Hugo, "A Villequier" :

"Maintenant qu'attendri par ces divins spectacles,
Plaines, forêts, rochers, vallons, fleuve argenté,
Voyant ma petitesse et voyant vos miracles,
Je reprends ma raison devant l'immensité".

  • ou de deux vers de suite :

Exemple : Louis Aragon, "Santa Espina" :

"Je me souviens d'un air qu'on ne pouvait entendre
Sans que le coeur battît et le sang fût en feu
Sans que le feu reprît comme un coeur sous la cendre
Et l'on savait enfin pourquoi le ciel est bleu".

Cette répétition de son peut se faire par assonances, consonances ou allitérations.

On trouve beaucoup de rimes intérieures dans les expressions populaires du type "Roule, Raoul !" ou "C'est part, mon kiki !", ainsi que dans les devises publicitaires ou politiques du type "St Yorre, ça va fort !"  ou "Giscard à la barre" !

Source : www.appstate.edu

"Être monté comme un âne" ou "Avoir une queue de cheval".

Ces deux locutions du registre familier en forme d'idiotisme animalier sont utilisés pour qualifier un homme doté d'attributs virils surdimensionnés.

"Une queue de cheval" est une locution nominale polysémique à laquelle j'ai par ailleurs consacré un article dont je me permet de vous recommander la lecture.