Pourquoi dire : "Un gap" ?

Et pas, tout simplement : "Un fossé" !

Il y a certes deux syllabes à prononcer au lieu d'une, mais avec un bon entraînement, je suis certain que l'on peut y parvenir !

Ne pas confondre : "T'étonner" et "Tétonner".

Ces deux verbes homonymes n'ont naturellement pas la même signification :

  • "T'étonner" signifie "Te surprendre" ; surprendre quelqu'un que l'on tutoie, l'ébranler, le secouer dans ses fondements, dans son assurance.

On dit par exemple : "Je vais t'étonner chérie, mais pour nos 25 ans de mariage j'ai décidé de faire la vaisselle après le repas !".

  • Tandis que "Tétonner", signifie, selon le contexte, :
    • prendre de la poitrine, pour une jeune femme, dans le registre familier,
    • laisser apparaître après cuisson une protubérance en forme de téton, pour des madeleines correctement concoctées, dans le jargon culinaire.
    • ou, autrefois, d'arranger ses cheveux ou ceux de quelqu'un, en les coiffant et en les peignant (registre désuet).

"La plus belle femme du monde".

Brigitte Bardot

Cela a longtemps été le surnom de l'actrice de cinéma française Brigitte Bardot, née le 28 septembre 1934.

Son patronyme "Bardot" est - on l'ignore souvent - le nom d'un animal hybride appartenant à la famille des équidés, également appelé "Bardeau".

  L'actrice française Brigitte Bardot

Mannequin dès l'âge de 15 ans, actrice et chanteuse, Brigitte Bardot est une vedette planétaire de la fin des années 1950 et des années 1960.

L'actrice française Brigitte Bardot

Égérie et muse de grands artistes de l'époque, celle que l'on surnomme rapidement "BB" (en référence à celui de la célèbre actrice française Danielle Darrieux, alors surnommée "DD") est un emblème de l'émancipation des femmes et de la liberté sexuelle de son époque, incarnant tout à la fois des rôles de femme-enfant et de femme fatale.

Affiche du film français "Et Dieu... créa la femme" de Roger Vadim (1956) Affiche du film français "Le mépris" de Jean-Luc Godard (1963)

Devenue rapidement un symbole sexuel, ses 45 films et plus de 70 chansons en plus de 20 ans de carrière, lui confèrent une renommée internationale et font d'elle, des décennies durant, la française la plus célèbre au monde.

Ayant débuté au cinéma en 1952 auprès de Bourvil dans "Le trou normand" de Jean Boyer, elle met un terme à sa carrière d'actrice en 1973, afin de se consacrer à la défense des droits des animaux, notamment avec la création de la fondation Brigitte-Bardot.

Prises de position

À partir de 1990, et notamment de son mariage, en 1992, avec Bernard d'Ormale, conseiller de Jean-Marie Le Pen, elle se fait régulièrement remarquer pour ses prises de position islamophobes ou homophobes.

Se disant "conservatrice" et "de droite mais pas Front National", elle prend cependant position en faveur de la candidate de ce parti, Marine Le Pen, lors des élections présidentielles de 2012 et 2017 ; la décrivant comme "la Jeanne d'Arc du XXIe siècle"...

Vie privée

Brigitte Bardot est la soeur aînée de l'actrice française Mijanou Bardot, qui a tourné quelques films entre 1956 et 1970.

L'actrice française Mijanou Bardot, soeur cadette de Brigitte Bardot

Elle a été successivement mariée au réalisateur français Roger Vadim (1952-1957), à l'acteur français Jacques Charrier (1959-1962), au multimillionnaire allemand Gunther Sachs (1966-1969) et à l'homme politique français Bernard d'Ormale (1992-).

Elle a également entretenue des liaisons avec les acteurs français Jean-Louis Trintignant et Sami Frey, ainsi qu'avec le chanteur français Serge Gainsbourg ou le journaliste français Allain Bougrain-Dubourg.

Souvenir personnel :

Né en 1961, Brigitte Bardot était naturellement LE symbole sexuel des adolescents de ma génération.

Imaginez donc ma surprise et mon émotion lorsque, âgé de onze ans, en 1972, j'ai appris par ma mère - qui venait d'accompagner ma grand-mère maternelle au cimetière du Vésinet (78) sur la tombe d'une personne de sa famille - qu'elles y avaient cotoyé BB, venue elle aussi s'y recueillir. Et que nous étions donc - ce que j'ignorais parfaitement jusqu'alors... - de lointains cousins !

Je vous laisse également imaginer comment j'ai pu, à l'époque et quelques années durant, fanfaronner auprès de mes petits camarades, à propos de cette parenté, fût-elle éloignée. Tout juste si je ne passais pas mes vacances à l'enduire de crème solaire... !

Source : wikipedia.org

Ne dites pas : "Faire un plan" !

Mais, selon le contexte, :

  • "ÉLABORER un plan" ou "ÉTABLIR un plan", au sens de "Ensemble de dispositions fixant des objectifs à atteindre et définissant les moyens à mettre en œuvre".
  • et : "DESSINER un plan" ou "DRESSER un plan", au sens de "Dessin schématique représentant diverses parties d'un tout" !

"Dessiner un plan" ou "Dresser un plan"

On ne dit pas : "Être lent est peu socialement admis et accepté" !

Comme l'a déclaré le journaliste français Ali Rebeihi, le 12 décembre 2019, dans l'émission "Grand bien vous fasse !", sur la chaîne radiophonique nationale France Inter.

Mais : "Être lent est socialement peu admis et accepté" !

"La bague au doigt".

Cette locution du registre familier évoque naturellement le mariage :

  • "Passer la bague au doigt" à quelqu'un, c'est l'épouser.
  • Tandis que déclarer : "Je ne déménagerai jamais sans avoir la bague au doigt", signifie qu'être mariée sera une condition sine qua non pour emménager chez ou avec son prétendant.

Découvrez pourquoi il vaut mieux dire "Fainéant" que "Feignant".

Ces deux mots qui peuvent aussi bien être des adjectifs que des substantifs désignent ou s'appliquent à une personne qui ne fait rien, qui ne veut rien faire.

  • "Fainéant" (langage courant) se serait formé à partir de la contraction entre la forme verbale du verbe "Faire" "fait" et le mot "néant" : qui ne fait rien.

Et l'on a historiquement surnommés "rois fainéants" les derniers rois mérovingiens, qui ont abandonné l’exercice du pouvoir et leurs charges aux "maires du palais".

  • "Feignant" (registre populaire) est le participe présent du verbe "Feindre", et désigne à l’origine quelqu’un qui fait semblant de mettre du coeur à l’ouvrage.

Comme sa prononciation est assez proche de "Fainéant", le mot a peu à peu pris le sens de ce dernier : quelqu'un qui ne fait rien.

Cette graphie, bien que plus ancienne que "Fainéant", est cependant jugée être d’un usage plus populaire.

Source : www.lalanguefrancaise.com

"Au grand dam de quelqu'un".

Cette locution nominale signifie "À son grand désavantage, à son détriment".

On dit par exemple : "Les dirigeants politiques français n'osent jamais effectuer de profondes réformes au grand dam de leurs successeurs".

Mais que peu bien vouloir signifier ce mot "Dam" ?

Tout simplement : "Préjudice, dommage".

Le châtiment du "Dam" était en effet autrefois, en théologie, un châtiment éternel privant les réprouvés de la vue de Dieu.

Ne dites pas : "Faire un retour" !

Mais : "Réagir", "Répondre" ou "Commenter" !

Cela vous évitera d'utiliser inutilement le verbe "Faire" dont vous devez déjà, très vraisemblablement, comme nombre d'entre nous, truffer nombre de vos phrases !

Pour essayer de commencer à vous défaire de cette mauvaise habitude, n'hésitez donc pas à consulter ma collection "Faire sans" ou : Pour une limitation de l'emploi abusif ou inutile du verbe "Faire".

"Deux conceptions parentales du rangement...".

La scène se déroule à l'hiver 2004. Je me suis remarié en 1999 et vis à Aix-en-Provence (13) avec ma nouvelle épouse et ma belle-fille. Àgée de 5 ans, ma fille, qui vit à Paris (75) chez sa maman, vient régulièrement nous voir en avion, en tant que mineur non accompagné.

Ce jour là, nous arrivons tout juste de l'aéroport de Marignane (13), où je suis allé la chercher seul en voiture.

Sitôt la porte franchie, elle saute au cou de sa belle-mère et de ma belle-fille pour les étreindre et les embrasser chaleureusement dans l'entrée. Avant de suivre ma belle-fille dans leur chambre, en laissant négligemment tomber son bonnet, son écharpe et son anorak sur le sol de l'entrée... et en balançant tranquillement ses chaussures de chaque côté du couloir... alors que nous avons pour habitude d'accrocher nos vêtements à des patères situées à différentes hauteurs et de ranger nos chaussures sur des étagères ; laissant de ce fait ma femme bouche bée, littéralement abasourdie devant ce spectacle, relevant - pour elle - d'un monde parallèle !

Prenant conscience de sa bévue, ma fille ressort cependant aussitôt de sa chambre en s'esclaffant : "Oups ! J'me suis trompée d'maison ! J'me croyais chez ma mère !".

Et d'aller aussitôt ranger ses chaussures et accrocher son anorak, son bonnet et son écharpe !

Aujourd'hui âgée de 24 ans, la petite fille d'alors devenue grande se qualifie elle-même d'"aussi bordélique que maniaque" !

Je m'interroge encore sur l'origine mystérieuse de son côté maniaque... Il faudra que j'en parle à mon psychiatre.