Ne dites pas : "P'tain, pas d'bol : i' z'ont pu d'clopes non plus dans c'te rade !".

Mais : "Décidément, manque de chance : ils n'ont plus de cigarettes non plus dans ce café !" (langage courant) !

Ou "Ma foi, je joue de malchance : ce débit de boissons est également en rupture de cigarettes !" (registre soutenu) !

Ne dites pas : "On va shorter" !

Mais, selon le contexte, :

  • "Nous allons abréger",
  • "Nous allons vendre à la baisse".

Ne dites pas : "Un journaliste embedded" !

Mais : "Un journaliste EMBARQUÉ" ou "Un journaliste INTÉGRÉ" !

C'est à dire un journaliste qu’une armée embarque dans ses fourgons afin qu’il établisse un compte-rendu aussi favorable que possible et justifie à posteriori - autant que faire se peut - le bien-fondé de ses actions et interventions.

"Tomber des nues".

J'aime beaucoup cette expression qui signifie, au sens figuré, être extrêmement surpris face à un événement inopiné.

Elle a d'abord signifié, au XVIIe siècle, "arriver à l'improviste, de façon surprenante, sans que l'on sache d'où".

"Tombé du ciel", en quelque sorte, puisque le mot "Nues", aujourd'hui tombé en désuétude désigne un groupe de nuages.

Sources : wiktionary.org et www.edilivre.com

"Une grue".

Ce mot a différentes significations, qui peuvent au surplus varier en fonction du registre de langue :

  • Dans le langage courant :
Grue cendrée
Grue cendrée
    • c'est tout d'abord un animal, grand oiseau migrateur de la famille des échassiers, au plumage blanc, gris ou gris-bleu, et à l'instinct grégaire développé,
Grue de chantier
Grue de chantier
    • mais également un appareil de levage et de manutention réservé aux lourdes charges.
Grue d'atelier
Grue d'atelier
  • Tandis que dans le registre familier :
    • c'est une femme niaise,
    • ou une femme facile et vénale,
    • et donc, par extension, une prostituée.

 

Quels sont les pluriels de "Une expatriation" et de "Un expatrié" ?

Réponse
« Des racines » et « Des ménages » ! Une expatriation, des racines. Et un expatrié des ménages !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre « des racines » et la forme conjuguée du verbe « déraciner », « déracine ». Et de l’homophonie entre « des ménages » et la forme conjuguée du verbe « déménager », « déménage » : une expatriation déracine et un expatrié déménage.