"Le jeu de paume".

Le jeu de paume est un sport, pratiqué depuis plusieurs millénaires.

Initialement joué à main nue ou gantée de cuir, il est ensuite devenu un sport de raquettes.

Il est l'ancêtre direct de la pelote basque, de la pelote valencienne, de la balle pelote, du jeu de balle au tambourin, du tennis et plus généralement de tous les sports de raquette.

Un joueur de paume est un "paumier" ou un "paumiste".

On distingue parmi les jeux de paume deux disciplines : la courte paume,  qui se joue en salle avec une galerie, et la longue paume qui se joue en extérieur.

Le Serment du Jeu de Paume par le peintre Jacques-Louis David (1792)
Le Serment du Jeu de Paume par le peintre Jacques-Louis David (1792)

En France, le jeu de paume est également associé au "Serment du Jeu de paume", un des événements majeurs du début de la Révolution française.

Centre d'art du Jeu de paume

Et au "Jeu de Paume", un centre d'art parisien (75), consacré à l'image et à la photographie, situé dans un bâtiment construit, en 1861, sous le règne de Napoléon III, place de la Concorde, à l'angle nord-ouest du jardin des Tuileries, afin d'abriter des courts de jeu de paume. Et de constituer le pendant de l'Orangerie, construit en 1852, côté Seine, afin d'abriter les orangers du jardin des Tuileries auparavant entreposés au palais du Louvre durant l’hiver.

"Avoir une araignée au plafond".

Cette expression, qui date de la deuxième moitié du XIXe siècle, serait apparue chez les prostituées parisiennes afin de désigner quelqu'un de mentalement dérangé, perturbé.

La métaphore est délicieuse : le plafond est le sommet intérieur de la boîte crânienne dans laquelle, l'araignée, animal habitué des intérieurs négligés, peut librement tisser sa toile, sans être dérangée.

Source : ww.expressio.fr

Pourquoi dire : "Un whodunit" ou "Un whodunnit" ?

Et pas : "Un roman-jeu" ou "Un roman-problème" !

Cette contraction anglaise des mots "Who (has) done it ?", qui signifie littéralement "Qui l'a fait ?", est fréquemment utilisée pour désigner une forme de roman policier, apparue au début du XXe siècle, où l'intrigue vise à découvrir l'identité du coupable.

Et où la structure de l’énigme et sa résolution sont les facteurs prédominants.

Au cours du récit, des indices sont fournis au lecteur qui est invité à déduire l’identité du criminel avant que la solution ne soit révélée dans les dernières pages. L’enquête est fréquemment menée par un détective amateur plus ou moins excentrique, par un détective semi-professionnel, voire par un inspecteur de la police officielle.

En principe, le lecteur doit disposer des mêmes indices que l'enquêteur et donc des mêmes chances que lui de résoudre l'énigme, l'intérêt principal de ce genre de romans étant de pouvoir y parvenir avant le héros de l'histoire.

Une forme particulière de ce type de roman, appelée "mystère en chambre close" renvoie à une énigme où la victime aurait été tuée ou agressée dans un local apparemment étanche dont le coupable se serait échappé de façon irrationnelle.

Source : wikipedia.org

Titres français de films américains : mais où vont-ils donc chercher pareilles traductions ?

On le sait, les distributeurs cinématographiques français ne se donnent souvent même pas la peine de traduire les titres de films américains : "Blade runner", "Brazil", "Eyes wide shut", "American beauty" et j'en passe.

Plus étonnant, ils se permettent tout aussi régulièrement de rebaptiser de titres anglais différents certains autres longs métrages !

Affiche du film "Pentagon papers"

Affiche américaine du film "Pentagon papers"

Ainsi, en janvier 2018, le film de Steven Spielberg "The post" ("Le Post", en référence au célèbre quotidien d'investigation états-unien "The Washington Post") est-il devenu dans l'Hexagone ... "Pentagon papers" ("Les documents du Pentagone") en écho à l'affaire des "Panama papers", en date d'avril 2016 !

Affiche du film "Very bad trip"

Affiche du film "Very bad trip 2"

Ou, en 2009, 2011 et 2013, les films de Todd Phillips, "The hangover" ("La gueule de bois") et ses deux suites "The hangover 2" et "The hangover 3", devenus... "Very bad trip" ("Mauvais délire"), "Very bad trip 2" et "Very bad trip 3" !

Par chance, la majorité des films anglo-saxons distribués en France bénéficient tout de même de titres traduits en français.

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"Une chassie".

Ce mot désigne tout simplement ce que l'on appelle dans le langage courant "une crotte d'oeil" ou "un caca d'oeil" dans le registre familier.

Ces sécrétions visqueuses, que l'on retrouve au coin de nos yeux au matin après avoir dormi, sont composées de mucus, de poussières et de cellules mortes.

Durant la journée, le mouvement de nos paupières et le liquide lacrymal font office de nettoyant pour nos yeux et réduisent la formation de cette substance. Mais ce mouvement ne s’exerçant plus lorsque nos yeux sont en repos, la nuit favorise leur apparition.

Ne dites pas : "Faire du violon" !

Un violon

Mais : "Jouer du violon" !

Ou "Aller en prison", "Être emprisonné" !

Le "Violon" est effet l'un des nombreux mots du registre argotique désignant la prison.

On ne dit pas : "N'importe quel auditeur i' peut " !

Comme l'a déclaré le syndicaliste CGT français Thomas Vacheron, le 2 décembre 2019, dans l'émission "Le téléphone sonne", sur la chaîne radiophonique publique française France Inter.

Mais : "N'importe quel auditeur peut" !

Cela vous évitera d'avaler le pronom de la troisième personne du singulier masculin "Il"... et surtout de commettre un lamentable pléonasme.

Pour ces deux raisons je décerne à ce monsieur mon label de médiocrité "Fâchés avec le français" !

"L'uvule" ou "L'uvule palatine".

L'uvule ou luette

Il s'agit de la petite excroissance de chair pendant à l'entrée de la gorge de l'être humain, que l'on appelle plus couramment "La luette".

Quelle n'a pas été ma stupéfaction - je l'avoue - de découvrir en cherchant une photographie susceptible d'illustrer ce petit article, que certaines personnes se faisait percer l'uvule !

Uvule (ou luette) percé

"Transformer en écumoire" ou "Transformer en passoire".

Ces deux locutions verbales très imagées du registre familier signifient "Cribler de balles ou de plomb", "Tuer par arme à feu au moyen d'un très grand nombre de balles ou cartouches".