"Le patient zéro" ou "Le cas index".

Ces deux formules désignent la première personne d'une épidémie à avoir été contaminée par un agent pathogène.

Il peut s'agir d'un porteur sain, mais il est important de l'identifier afin de contenir la maladie et de s'assurer qu'une nouvelle épidémie ne reprendra pas.

Son identification permet en effet d'identifier les personnes ayant été en contact avec lui et donc potentiellement contaminées, ainsi que d'identifier par exemple les lieux à désinfecter en priorité.

  • Dans le cas de l'épidémie de SRAS, en 2002, le patient zéro ou cas index était l'occupant d'une chambre d'un hôtel de Hong-Kong.
  • Et pour l'épidémie de maladie à virus Ebola, en 2014, c'est un enfant de deux ans, mort le 6 décembre 2013, qui selon une étude du "Journal of Medecine", est considéré comme le patient zéro ou cas index.

"Réduire".

C'est chauffer un liquide à feux doux afin d'enclencher un processus d'évaporation.

En laissant ainsi l'eau s'évaporer, le liquide concentre ses sucs et acquiert une texture plus onctueuse.

On utilise notamment cette technique pour les sauces, afin de leur donner une consistance plus épaisse et d'en renforcer le goût.

"Un procédé".

Ce mot peut revêtir, selon le contexte, deux significations fort différentes :

  • il s'agit d'abord d'une méthode, d'une technique, utilisée pour la réalisation d'une tâche, ou la fabrication d'un matériau ou d'un produit fini.
  • mais également, on l'ignore le plus souvent, je pense, l'extrémité de la queue de billard ; celle avec laquelle on frappe les boules ou billes.

Et sur laquelle on appose régulièrement de la craie bleue ou "bleu", afin de lui donner une meilleure adhérence.

"Un blasphème".

C'est une parole outrageant la divinité, la religion, le sacré, et, par extension, une personne ou une chose considérée comme quasi sacrée.

De ce fait, le blasphème est naturellement prohibé par la religion.

Celui ou celle qui blasphème est appelé "blasphémateur" ou "blasphématrice" et leurs agissements sont qualifiés de "blasphématoires".

Exemple de jurons blasphématoires : "Nom de Dieu !" ou "Bon Dieu !".

"Prévaloir".

La signification de ce verbe varie légèrement, selon que le sujet soit une personne ou une chose :

Il signifie ainsi :

  • Avoir l'avantage, prendre le dessus, l'emporter, triompher, lorsque le sujet est une personne.

On dit par exemple : "Le jeune ministre a prévalu contre ses différents concurrents".

  • et Avoir plus d'importance, jouer un rôle prééminent, lorsque le sujet est une chose.

On dit par exemple : "L'utilisation des cartes bancaires prévaut désormais sur celle des chèques ou des espèces".

Et la caste journalistique a de plus en plus tendance a utiliser le verbe "prévaloir" dans le sens de :

  • Exister, se produire.

On entend par exemple souvent désormais : "Contrairement à ce qui prévalait autrefois".

Le verbe "prévaloir" s'utilise également de manière pronominale ("Se prévaloir").

Source : www.cnrtl.fr

"Se prévaloir de".

Cette locution verbale signifie :

  • tirer avantage ou parti de quelque chose.

On dit par exemple : "Se prévaloir de son poste de contremaître".

  • ou tirer vanité, alléguer afin de se mettre en valeur.

On dit par exemple : "Se prévaloir de sa naissance".

Le verbe "prévaloir" s'utilise également de manière non pronominale ("Prévaloir").

Source : www.cnrtl.fr

Pourquoi dire : "Un match" ?

Un "match", cest à dire : une "rencontre sportive"

Et pas : "Une rencontre sportive" !

Pourquoi dire : "Il a gagné le toss" ?

Le tirage au sort à pile ou face ("Toss") au football

Et pas : "Il a remporté le pile ou face" ou "Il a remporté le tirage au sort" !

Concrètement, il s'agit en effet de la pratique effectuée par l'arbitre avant qu'une rencontre sportive ne débute, afin de permettre à l’équipe ou au joueur qui le remporte de choisir : 

  • ou de débuter à gauche ou à droite du terrain.

Le tirage au sort à pile ou face ("Toss") au football

Sources : wiktionary.org et www.linternaute.fr

"Un barnum".

Ce substantif masculin fait référence au patronyme de l'entrepreneur de spectacles états-unien Phineas T. Barnum.

Et il désigne, selon les cas :

Chapiteau de cirque

  • un chapiteau de cirque,

Barnum de réception

  • une vaste tente rectangulaire, utilisée lors de réceptions.

Pliable et s’installant rapidement en extérieur grâce à une structure tubulaire en acier, elle est recouverte de toile sur le toit et de panneaux latéraux amovibles, permettant de s’abriter du soleil, de la pluie ou du vent.

Barnum de marché

  • ou un très grand parasol rectangulaire utilisé comme abris de jardins, sur les foires ou marchés pour abriter les marchands ou camelots, ou encore sur les chantiers de construction afin de protéger une zone de travail extérieure.

Phineas Taylor Barnum

"Un barnum médiatique".

Cette locution désigne un évènement faisant l'objet d'un énorme tapage médiatique.

Le mot "barnum" fait référence au patronyme de l'entrepreneur de spectacles états-unien Phineas Taylor Barnum, né le 5 juillet 1810 et mort le 7 avril 1891.

Son sens des affaires et ses spectacles de monstres humains firent rapidement du cirque Barnum, qu'il fonda en 1871, une entreprise prospère et célèbre.

Devenu également auteur, éditeur, philanthrope, et même politicien, il se définissait lui-même comme le "prince des charlatans" ou "prince des mystificateurs", profitant de la crédulité et du voyeurisme des gens.

Plus de deux siècles après sa naissance, son nom est encore utilisé de nos jours, en français, pour désigner un chapiteau de cirque, une vaste tente ou un très grand parasol.