"Un aphorisme".

Ce mot désigne une formule concise formulant une vérité pratique couramment reçue ; une courte phrase exprimant un principe ou un concept de pensée, souvent par un assemblage d'idées paradoxal, surprenant, voire comique.

Il s'agit d'un bref énoncé, d'une proposition résumant à l'aide de mots peu nombreux, mais significatifs et faciles à mémoriser, l'essentiel d'une théorie, d'un savoir, d'une doctrine, d'une question scientifique.

Par exemple : "Il faut que tout change pour que rien ne change" (Giuseppe Tomasi di Lampedusa, en 1958, dans "Le guépard").

"Comme par un fait exprès" et "On le dirait fait exprès pour vous".

Ces deux locutions homographes n'ont absolument pas la même nature ni la même signification :

  • Dans "Comme par un fait exprès", le mot "fait" est en effet un substantif et "fait exprès" est donc une locution nominale, qui désigne un fait favorisant ou - le plus souvent - contrariant un projet. Et qui, bien que dû au hasard, semble voulu et concerté.

Ainsi, "fait exprès" exprime souvent, de manière ironique, la contrariété face à un empêchement.

On dit par exemple : "C'est tout de même incroyable : je dis que je veux voir une émission à la télévision et, comme par un fait exprès, tu me demandes de t'emmener faire des courses !".

  • Tandis que dans "On le dirait fait exprès pour vous", le mot "fait" est un adjectif et "fait exprès" est donc une locution adjectivale, qui désigne une adaptation naturelle, des dispositions naturelles pour ce dont il s’agit".

On dit par exemple : "Ce tailleur vous sied à ravir : on le dirait fait exprès pour vous".

Dans les deux cas le mot "fait" se prononce "faite" car le "t" final est suivi d'une voyelle.

Voir à ce sujet mon article sur la prononciation du mot fait.

"Barbara".

Barbara

Il s'agit du nom de scène de la chanteuse française Monique Andrée Serf, née le 9 juin 1930 et morte le 24 novembre 1997.

Seuls ses plus fervents admirateurs et quelques spécialistes le savent, mais cette auteure-compositrice-interprète française avait débuté sur scène, en 1950, sous le nom de "Barbara Brodi".

Et elle a souvent été désignée par différents surnoms.

Source : wikipedia.org

"Un fait".

Ce mot qui signifie "une action" se prononce :

  • au choix "fai" ou "faite" lorsqu'il est au singulier.

On dit par exemple : "Être coutumier du fai" ou "Être coutumier du faite" pour "Être coutumier du fait".

    • mais "faite" si le mot est suivi d'une voyelle et que la liaison amène à prononcer le "t".

On dit par exemple : "Comme par un faite exprès" pour "Comme par un fait exprès".

  • et uniquement "fai" lorsqu'il est au pluriel :

On dit par exemple : "Les fai sont là" ou "Les fai sont têtus" pour "Les faits sont là" et "les faits sont têtus".

"Un petit nom".

Cette locution nominale du registre familier, qui ne s'emploie plus beaucoup, sinon par les personnes très âgées, désigne le prénom.

On dit par exemple : "Vous êtes bien jolie mademoiselle... et c'est quoi votre petit nom ?".

"Escompter".

Ce verbe a deux significations très différentes :

  • en matière financière, escompter un effet de commerce ("traite"), c'est en obtenir le paiement avant l'échéance, moyennant une retenue ("agio"),
  • sinon, escompter quelque chose c'est la prévoir, l'attendre, l'espérer, compter dessus et se comporter, agir en conséquence.

On dit par exemple : "J'escompte bien obtenir mon diplôme en 5 ans."

"Habiter à Fourqueux n'est pas un gage de libido surdéveloppée".

Rien n'indique en effet que cette ancienne localité des Yvelines (78) ayant fusionné avec celle de Saint-Germain-en-Laye (78) au 1er janvier 2019, soit un repaire d'échangistes et de libertins.

Mais il est vrai que le fait qu'en soit originaire l'une de nos amies étudiantes parfaitement nymphomane, nous avait bien fait rire, mes amis et moi, au début des années 1980...

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Fourqueux » et la locution verbale argotique « Fourre queue ».

De quelle localité étrangère est originaire un "Un lisboète" ou "Une lisboète" ?

Réponse
De Lisbonne (Portugal) !
Complément d'information
Notons que l’on utilise également les mots « Un lisbonnin » ou « Une lisbonnine« , ainsi que « Un lisbonnais » ou « Une lisbonnaise« .

"Un quiproquo".

Ce mot d'origine latine désigne une méprise, une erreur, consistant à prendre une personne ou une chose pour une autre. Et le malentendu qui en résulte.

On dit par exemple : "Je suis désolé du quiproquo M. le commissaire : avec le désordre qui y règne j'ai pris votre bureau pour le local poubelle !".

Le terme appartenait à l'origine au vocabulaire pharmaceutique et désignait un médicament pris ou donné à la place d'un autre.

De nos jours, même s'il peut s'agir d'une erreur aux conséquences potentiellement graves dans la réalité, le quiproquo est un type de péripétie fréquemment utilisé dans la fiction.