"Maugréer".

Je trouve que l'on n'utilise pas assez ce verbe du registre soutenu qui signifie montrer sa mauvaise humeur, son mécontentement, son impatience, sa réticence, en prononçant des paroles à mi-voix.

Source : www.cnrtl.fr

Ne dites pas : "Un destroyer" !

Cuirassé américain USS Missouri.

Mais : "Un contre-torpilleur" !

Ce type de navire de guerre est capable de défendre un groupe de bâtiments (militaire ou civil) contre toute menace, comme d'attaquer un groupe de navires moyennement défendus.

Il possède des moyens de lutte antiaérienne, anti-sous-marine et antinavire.

Source : wikipedia.org

"Tout bonnement".

Cette locution adverbiale du registre familier signifie, selon le contexte :

  • sans détour ni recherche, d'une manière directe,

Ou : "Je suis allé tout bonnement chez le fabricant, qui m'a donné toutes les informations que je souhaitais".

  • ou : naïvement, avec bonne foi et simplicité.

On dit par exemple : "Face à la police, le voleur a tout bonnement reconnu être l'auteur du cambriolage".

"En file indienne".

Quatre jeunes gens traversant un passage piétion en file indienne

Cette locution nominale signifie "L'un derrière l'autre, à la suite les uns des autres, parfaitement alignés".

Et elle peut s'appliquer indifféremment à des humains ou à des animaux en marche, lesquels se déplacent souvent ainsi.

Éléphants en file indienne

Cette expression ne fait nullement référence à l'Inde, mais aux amérindiens, ces indiens d'Amérique.

Elle est en effet née au cours du XIXe siècle, dans la litté­rature nord-américaine, comme par exemple dans les romans de l'écrivain états-unien Fenimore Cooper, ;au premier rang desquels le célèbrissime "Le dernier des Mohicans", paru en 1826.

Elle fait ­référence à une stratégie que les ­tribus indiennes avaient l’habitude d’utiliser lors des conflits. Les guerriers marchaient en effet l’un derrière l’autre, en utilisant les traces de leur prédécesseur, ce qui leur permettait de ne laisser qu’une seule paire d’empreintes.

Un procédé qui servait à tromper l’ennemi, qui était alors incapable d'estimer convenablement le nombre de combattants à affronter. A l’opposé, manquant de discipline, les ­soldats anglais ou américains se déplaçaint évidemment de manière beaucoup plus désordonnée et donc beaucoup plus facilement repérable.

L'expression "En file indienne" est à rapprocher de l'expression "À la queue-leu-leu", dont la signification est identique.

Source : www.cnews.fr

Pourquoi dire : "Groggy" ?

Et pas, selon le contexte, :

  • "Étourdi, assommé de coups et près de s'écrouler", pour un boxeur.
  • Ou "Ébranlé, sonné" (registre familier) ("La nouvelle de la mort de son ami l'avait assommé. Il était groggy")

"A posteriori".

  • Contrairement à un emploi erroné que j'entends de plus en plus fréquemment, la locution latine "A posteriori" ne signifie nullement "Après coup", mais : "En s'appuyant sur l'expérience, sur les faits constatés".
  • Par opposition à "A priori", qui signifie "De prime abord, avant tout examen approfondi, en se fondant sur des données antérieures à l'expérience".

Source : www.larousse.fr

"Quotidien", "Quotidienne", "Quotidiennement" ou "Quotidienneté".

  • l'adjectif "Quotidien" ou "Quotidienne" (langage courant) qualifie ce qui se fait chaque jour, relève de la vie de tous les jours et n'a donc rien d'exceptionnel.

On dit par exemple : "Dans le métro marseillais, les fraudes sont quotidiennes".

  • Par ellipse lexicale", "Un quotidien" est un journal paraissant tous les jours (langage courant).
  • l'adverbe "Quotidiennement" (langage courant) signifie "Chaque jour, tous les jours".

On dit par exemple : "Jean-Pierre Hubert publie quotidiennement au moins 5 articles sur jaimelesmots.com".

  • et le substantif "La quotidienneté" (registre soutenu) désigne ce qui a lieu tous les jours, est habituel et banal.

On dit par exemple : "La quotidienneté des tâches ménagères me pèse".