"Requinquer" ou "Se requinquer".

J'aime assez ce verbe un peu désuet du registre familier.

  • "Requinquer quelqu'un", c'est :
    • l'habiller de neuf,
    • lui redonner des forces, lui rendre la santé,
    • ou lui redonner du courage, de l'entrain.
  • et "Se requinquer", c'est :
    • s'habiller de neuf, soigner sa mise (en général d'une manière affectée),
    • reprendre des forces, retrouver la santé,
    • ou retrouver la bonne humeur.

Ne dites pas : "Une start-up" et "Un startuper" !

Mais, tout simplement, : "Une jeune pousse" et "Un fondateur de jeune pousse" !

On ne dit pas : "Le ton monte" ni "Le thon monte", mais...

Réponse
« La grosse a pris l’escalier » !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie existant dans l’expression « Le ton monte » entre les substantifs masculins du langage courant « ton » et « thon« , ce dernier désignant au sens figuré, dans le registre argotique, une femme de forte corpulence jugée peu gracieuse.

Les verbes se terminant en "ayer" peuvent tous se conjuguer (et donc se prononcer) de deux façons différentes.

Il existe en français 25 verbes principaux se terminant en "ayer" : Balayer, bayer, brayer, bégayer, déblayer, débrayer, défrayer, délayer, dérayer, désembrayer, désenrayer, effrayer, égayer, embrayer, enrayer, essayer, étayer, frayer, monnayer, pagayer, payer, rayer, relayer, remblayer, surpayer.

Et ils présentent la particularité de pouvoir se conjuguer suivant deux modes, le "y" pouvant se transformer en "i" devant un "e" muet.

  • Premier mode possible :
    • Je balaye, J'essaye, Je paye, Je raye, etc.
    • Tu balayes, Tu essayes, Tu payes, Tu rayes, etc.
    • Il balaye, Il essaye, Il paye, Il raye, etc.
    • Ils balayent, Ils essayent, Ils payent, Ils rayent, etc.

Dans ce cas, leur prononciation se termine en "êye" : "je balêye", "J'essêye", etc.

  • Second mode possible (le "y" se transforme en "i") :
    • Je balaie, J'essaie, Je paie, Je raie, etc.
    • Tu balaies, Tu essaies, Tu paies, Tu raies, etc.
    • Il balaie, Il essaie, Il paie, Il raie, etc.
    • Ils balaient, Ils essaient, Ils paient, Ils raient, etc.

Dans ce cas, leur prononciation se termine en "ê" : "je pê", "je balê", "j'essê", etc.

À mon sens sens, le second mode - la formulation en "aie"/"aient"/"aies" ("ê") - est plus joli et plus soutenu que le premier - la formulation en "aye"/"ayent"/"ayes" ("êye") -.

On ne dit pas : "Rabattre les oreilles", "Il me rabat les oreilles" ni "Elle nous a rabattu les oreilles" !

Mais : "REbattre les oreilles", "Il me rEbat les oreilles" et "Elle nous a rEbattu les oreilles" !

Sauf si vous vous appelez Charles Mountbatten-Windsor... auquel cas, je prie naturellement par avance Votre Altesse Royale de bien vouloir avec l'extrême obligeance d'accepter mes plus plates excuses !

Ne dites pas : "Les meilleures adresses se passent du bouche à oreille" !

Comme l'a lamentablement déclaré l'historienne française Florence Tamagne, le 5 novembre 2019, dans l'émission radiophonique de Jean Lebrun "La marche de l'histoire", sur la chaîne radiophonique publique française France Inter.

Mais : "Les meilleures adresses se TRANSMETTENT DE bouche à oreille" !

Faute de quoi ce que vous dites signifie que les meilleures ne comptent pas sur le/n'ont pas besoin du bouche à oreille... ; ce qui n'est pas vraiment la même chose !

On ne dit pas : "Mélodie en sous-sol", mais...

Réponse
Descend garer notre berline allemande au parc de stationnement souterrain !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Mélodie » et la locution verbale « Mets l’Audi » ; cette dernière étant une marque allemande d’automobiles et « Mélodie en sous-sol » étant le titre d’un célèbre film policier franco-italien, réalisé en 1963 par Henri Verneuil, avec Jean Gabin et Alain Delon.

Ne dites pas : "Un vétéran de la seconde guerre du Golfe" !

Mais : "Un ANCIEN COMBATTANT de la seconde guerre du Golfe" !

On ne dit pas : "T'as une vraie rivalité, j'trouve" !

Le journaliste sportif français Giovanni Castaldi

Comme l'a déclaré le journaliste sportif français Giovanni Castaldi, le 4 novembre 2019, dans l'émission vespérale d'Olivier Ménard, "L'Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française "L'Équipe".

Mais : "TU as une vraie rivalité, jE trouve" !

Et même, idéalement, à mon sens : "IL ME SEMBLE QU'IL Y A une VÉRITABLE rivalité".