"Une gageure".

Ce mot ne se prononce pas "Gajeure" mais "Gajure" !

Même si, comme nombre de ses confrères et de français, le journaliste français Bruno Duvic l'a encore prononcé ainsi lors du journal radiophonique de 13H du 22 mai 2019, sur la radio publique nationale France Inter.

Explication :

Le "e" de "GagEure" n'est en effet qu'un "e" muet du type de celui que l'on trouve dans des mots comme "PigEon" ou "VengEance".

Le mot "Gage", auquel se rapporte la "Gageure" se prononce "gaje" et non "gag".

Comme on souhaite que le second "g" de "Gageure" se prononce bien lui aussi comme un "j" et non pas pas "gue", on lui accole donc un "e" muet, afin de le prononcer "gaje-ure".

Sans ce "e", "Gageure" s'écrirait "Gagure"... et se prononcerait "ga-gure" !

CQFD.

A toutes fins utiles, je profite de l'occasion pour rappeler que ce terme de "Gageure" signifie :

  • au sens propre, une promesse que des personnes se font réciproquement de payer ce dont elles conviennent en gageant, c'est à dire en déposant quelque chose comme gage, qui sera attribué au gagnant en cas de contestation,
  • par extension, la chose gagée,
  • et, surtout, au sens figuré, auquel on l'emploie le plus souvent de nos jours : une action ou un projet étrange, qui semble constituer un véritable défi au bon sens, un pari pour le moins hasardeux.

On dit par exemple : "Réussir à être élu dans ce contexte constituerait une véritable gageure".

Source : wiktionary.org et christophecourtois.blogspot.com

"Le summum de quelque chose".

C'est son plus haut point, son acmé, son apogée.

On dit par exemple : "Être au summum de sa gloire, pour une personnalité. Ou être au summum de sa puissance pour une nation".

Ou : "Le summum du nanar me semble incontestablement être le film états-unien "Plan 9 from outer space", réalisé en 1958 par Ed Wood (auquel le réalisateur Tim Burton consacra un film biographique en 1995).

"La somniloquie".

Ce trouble du sommeil, qui fait partie des parasomnies, consiste à parler en dormant, plus ou moins fortement, sachant que cela peut aller de simples mots à de longues phrases plus ou moins compréhensibles.

Elle n’est pas vraiment considérée comme une maladie, dans la mesure où elle engendre peu de souffrance ou de gêne du dormeur et de son voisin de lit, en dehors d’un possible dérangement sonore et de la divulgation de secrets.

Source : wikipedia.org

"FRAM".

Logo FRAM

Ce voyagiste français créé à Toulouse (31) en 1949 est devenu le numéro un français des voyagistes généralistes.

Mais nombreux sont ceux qui ignorent la signification pourtant toute simple de son nom en forme d'acronyme : "Fer Route Air Mer" !

Ancien logo FRAM
Ancien logo "FRAM"

"Faire accroire quelque chose à quelqu'un" ou "Faire accroire à quelqu'un que".

J'aime beaucoup cette locution du registre soutenu qui signifie "Tromper sciemment quelqu'un", "Lui faire croire quelque chose que l'on sait être faux".

On dit par exemple : "Les parents font accroire à leurs enfants que c'est le Père Noël qui leur apporte des cadeaux et qu'il passe par la cheminée".

Le verbe "Accroire", qui signifie donc "Croire quelque chose qui n'est pas vrai en se laissant influencer à tort", s'utilise également sous deux autres formes : "S'en faire accroire" et "S'en laisser accroire".

"Mieux vaut être ministre de nos jours qu'autrefois" !

Le terme "Ministre" dérive en effet du latin "minister", adjectif dérivé de "minus", qui signifie "Serviteur".

Le ministre n'était donc d'abord qu'un simple serviteur, avant que ce mot ne soit réservé au serviteur du roi.

Puis, enfin, à l'agent du pouvoir gouvernemental, à la tête d'un ministère ou d'un département ministériel, tel que nous le connaissons.

Source : Almanach Hachette. Petite encyclopédie populaire. 1906

Ne dites pas : "Un film en live" ou "Une série en live", pas plus que "Un film live" ou "Une série live" ni que "Un film live-action" ou "Une série live-action" ! !

Mais : "Un film EN PRISES DE VUES RÉELLES" ou "Un FEUILLETON EN PRISES DE VUES RÉELLES" !

  • "Un film en live", "Un film live", "Une série en live" ou "Une série live" sont quatre faux anglicismes utilisés pour désigner des oeuvres audiovisuelles qui sont la transposition en prises de vue réelles d'une œuvre graphique originale dont les personnages, sont, en général, représentés au moyen de dessins (notamment la bande dessinée, le manga, le dessin animé ou encore l'animation par ordinateur, le jeu vidéo, etc).
  • "Live-action film" et "Live-action series" sont les termes anglais d'origine.

L'oeuvre qualifiée de "Live" est, soit une adaptation fidèle de l'histoire originale, soit un nouveau scénario réutilisant les personnages et concepts originaux.

Ces termes sont plutôt utilisés par les journalistes et blogueurs, notamment dans les milieux "Geek" ou dans le milieu des amateurs de culture japonaise, ainsi que dans certains outils de promotions des œuvres concernées.

On n'emploie pas le terme "Film live" ou "Live-action film" pour se référer à des adaptations de romans, bien que de tels films proposent des transpositions incarnées de personnages littéraires à l'origine non incarnés.

Plus largement, dans les pays anglophones, on emploie les termes "Live" ou "Live-action" pour différencier tout film qui n'utilise pas la technique de l'animation.

Source : wikipedia.org

"Karen Cheryl" ou "Carene Cheryl".

Karen Cheryl

Il s'agit des noms d'artiste successifs de la chanteuse et actrice française Isabelle Morizet, née le 19 janvier 1955.

Carene Cheryl

D'abord connue sous le nom de scène de Carène Cheryl, de 1975 à 1978, elle a ensuite fait carrière sous le nom de Karen Cheryl jusqu'en 1991.

Elle a ensuite acquis une nouvelle notoriété sous son véritable patronyme d'Isabelle Morizet, depuis le début des années 2000, en tant qu'animatrice de radio et de télévision.

Isabelle Morizet

En 1987, invitée dans l'émission de Jean-Pierre Foucault "Sacrée soirée", celui-ci commet, en désannonçant sa chanson "À l'envers, à l'endroit", ce que j'ai appelé le "lapsus du siècle" : vous pouvez en découvrir la vidéo.

"Montéhus".

Montéhus

Il s'agit du nom de scène du chansonnier français Gaston Mardochée Brunswick, né le 9 juillet 1872 et mort le 31 décembre 1952. Il est notamment l'auteur des chansons antimilitaristes "Gloire au 17e", "La Butte Rouge" et "La Jeune Garde".

D'abord socialiste modéré, il évolue en 1906 vers un antimilitarisme radical, avant de rejoindre l'Union sacrée en 1914, et d'adhérer à la SFIO dans les années 1930.

"Le somnambulisme".

Il s'agit d'un trouble du sommeil faisant partie des parasomnies et consistant à déambuler en dormant.

Ces déambulations nocturnes se font en état d'inconscience, lors d'un sommeil lent profond ; le somnambule semblant être éveillé avec les yeux ouverts.

Elles peuvent être sans danger, lorsqu'elles consistent simplement à s'asseoir sur son lit ou dans un fauteuil, ou à marcher dans un couloir. Mais elles peuvent parfois s'avérer hasardeuses (nettoyer des objets ou faire la cuisine), voire dangereuses (conduire, commettre des actes violents, voire une agression sexuelle ou un homicide) !

Source : wikipedia.org

"Une gazette".

Ce très joli mot qui désigne un périodique imprimé consacré aux faits de société et aux actualités, vient de l'italien "Gazetta", qui désignait une petite monnaie vénitienne du XVIIe siècle, représentant une pie ("Gazza") et équivalant au prix d'un journal.

Source : Almanach Hachette. Petite encyclopédie populaire. 1906