"Un aérodrome" et "Un aéroport".

Ces deux termes étroitement liés sont fréquemment confondus alors qu'ils désignent des réalités bien distinctes.

Voire - c'est à mon sens le cas le plus fréquent - que l'on se trompe en pensant connaître la différence, imaginant qu'un "Aéroport" est un "Grand aérodrome" et que le petit "Aérodrome" devenu grand devient un "Aéroport". Ce qui est à la fois totalement faux... et parfaitement exact !

Je m'explique :Aérodrome

  • un "Aérodrome" est un terrain aménagé pour le décollage, l'atterrissage et les évolutions au sol des aéronefs.

Il peut inclure quelques bâtiments, des installations et des équipements destinées au garage, à la mise en œuvre et à la maintenance des aéronefs.

Le site est souvent le lieu d'implantation d'associations ou d'entreprises ayant des activités liées à l'aéronautique.

Aéroport

  • tandis qu'un "Aéroport" est implanté SUR un aérodrome, dont il partage parfois les infrastructures avec d'autres utilisateurs, militaires (base aérienne) ou civils (aviation générale).

Le mot "Aéroport" désigne l'ensemble des bâtiments et des installations servant au traitement des passagers ou du fret aérien situés sur un "Aérodrome".

La confusion entre les deux mots provient naturellement de ce que la plupart des grands aéroports sont désormais le plus souvent à l'usage exclusif ou quasi-exclusif du transport aérien commercial, ce qui fait que le mot "Aéroport" désigne l'ensemble des installations, "Aérodrome" compris.

    • Le bâtiment principal de l'aéroport est l'"Aérogare".

Pour le passager aérien, l'aérogare est l'interface entre les transports terrestres individuels ou collectifs et les avions ; c'est le lieu où il accomplit les formalités d'enregistrement auprès de la compagnie aérienne ainsi que les éventuelles formalités de police ou de douane.

Les plus grands aéroports utilisent plusieurs aérogares qui donnent, elles-mêmes, accès à plusieurs jetées, voire à des bâtiments totalement séparés où sont stationnés les avions.

      • Mais doit-on dire "Aérogare" ou "terminal" ?

Les appellations en français de ces bâtiments ne sont pas standardisées : le terme "Aérogare" est plutôt attaché au bâtiment desservi par les transports terrestres et le terme "Terminal" aux bâtiments donnant accès aux avions.

Et pour ajouter à la confusion, la terminologie anglaise est présente dans la plupart des aéroports en plus de la langue locale.

Or l'équivalent de l'"Aérogare" français est en anglais le "Terminal", et celui du "Terminal" français est "Concourse". Pratique, n'est-ce pas ?

Certains aéroports sont utilisés par une compagnie aérienne comme plateforme de correspondance. Une partie notable des passagers utilise alors l'aéroport pour changer d'avion. La configuration des terminaux et des installations destinées au traitement des bagages doit alors prendre en compte ce cas particulier.

Il existe quelques types spécifiques d'aéroports :

    • Un "Héliport" est un aéroport ou une partie de l'aéroport destiné exclusivement au trafic des hélicoptères.
    • Un "Hydroaéroport" est un aéroport bâti près d'un plan d'eau et destiné aux hydravions.
    • Et un "Adaport" est - pour nos amis québécois - un aéroport généralement situé au cœur d'une zone urbanisée et destiné aux avions à décollage court.

Autres articles sur le même thème : La surprenante origine du mot "Avion" et  Pourquoi il est aberrant de dire qu'"un avion vient de se poser sur le tarmac".

Source : wikipedia.org

Charles Aznavour

Charles Aznavour

Il s'agit du nom de scène de l'acteur, écrivain et auteur-compositeur-interprète franco-arménien Shahnourh Varinag Aznavourian, né le 22 mai 1924 et mort le 1er octobre 2018.

Il a commencé sa carrière musicale en 1942, à l'âge de seulement 18 ans, au sein du duo "Roche et Aznavour".

Il a écrit ou coécrit - au cours de sa prodigieuse carrière qui court sur 78 années et 8 décennies - plus de mille chansons, que ce soit pour lui-même ou d'autres artistes.

Et en a enregistré près de mille deux cents chansons interprétées en plusieurs langues : en français, anglais, italien, espagnol, allemand, arménien, napolitain, russe et sur la fin de sa carrière en kabyle, ce qui a contribué à faire de lui l'un des chanteurs français les plus connus en dehors du monde francophone.

Sans renier sa culture française, il représente l'Arménie dans plusieurs instances diplomatiques internationales à partir de 1995 et obtient la nationalité arménienne en 2008.

Cinéma

Charles Aznavour a joué dans plus de 60 films et téléfilms.

Il a débuté enfant, à 12 et 14 ans, dans "La guerre des gosses" (1936) d'Eugène Deslaw et Jacques Daroy et "Les disparus de Saint-Agil" de Christian-Jaque (1938), sans être toutefois crédité aux génériques.

On se souvient en particulier de "Tirez sur le pianiste" de François Truffaut (1960), "Le tambour" de Volker Schlöndorff (1979) ou "Les fantômes du chapelier" de Claude Chabrol (1982).

À titre personnel, je garde un excellent souvenir de son interprétation du docteur Samuel Goldmann, l'un des deux "Intellectuels assis", avec François Jonsac (Maurice Biraud), face à la "Brute qui marche" (Lino Ventura), dans "Un taxi pour Tobrouk" de Denys de la Pattelière (1961).

Ou de celle d'Edmond Clacul dit "le naïf", dans "La métamorphose des cloportes" de Pierre Granier-Deferre (1965), deux de mes films français préférés, dialogués de main de maître par Michel Audiard.

Arthur dit "le mou" (Maurice Biraud), Alphonse Maréchal dit "Le malin" (Lino Ventura), Rouquemoute dit "Le rouquin" (Georges Géret) et Edmond Clancul dit "Le naïf" (Charles Aznavour) dans "La métamorphose des cloportes", le film franco-italien de Pierre Granier-Deferre (1965)
Arthur dit "le mou" (Maurice Biraud), Alphonse Maréchal dit "Le malin" (Lino Ventura), Rouquemoute dit "Le rouquin" (Georges Géret) et Edmond Clancul dit "Le naïf" (Charles Aznavour) dans "La métamorphose des cloportes", le film franco-italien de Pierre Granier-Deferre (1965)

Famille

Pour finir, il convient de rappeler que Charlez Aznavour était le cousin de l'acteur américain Mike Connors, héros de la série "Mannix".

Source : wikipedia.org

"La fouine".

Le rappeur français La Fouine

il s'agit du surnom du rappeur franco-marocain Laouni Mouhid, né le 25 décembre 1981.

Également acteur, il a par ailleurs créé "La Banlieue Sale", son propre label musical, en 2008, avec son frère Canardo. Ainsi que sa propre marque de vêtements nommée "Street Swagg".

Et est avec deux millions d'abonnés sur YouTube, 7 millions sur Facebook et 4 millions sur Twitter, le rappeur français le plus suivi sur les réseaux sociaux.

Mondialement connu comme "Le rappeur à la barbichette", il finit cependant par la couper en juin 2016 !

Le rappeur franco-marocain La Fouine sans sa barbichette

Source : wikipedia.org

On ne dit pas : "Et c'est bien dans l'film montré" !

Comme l'a déclaré la philosophe et historienne de la pensée féministe Geneviève Fraisse, le 4 avril 2019, dans l'émission radiophonique dominicale française de Laurent Delmas et Christine Masson, consacrée au cinéma, "On aura tout vu", sur la radio publique française "France Inter".

Mais : "Et cela est bien montré dans le film" !

 

Doit-on dire "Un acmé" ou "Une acmé" ?

Réponse
On peut dire les deux car ce mot peut être masculin ou féminin !

Ce mot désigne, je vous le rappelle, :

  • le point extrême d’une tension, d’un propos ou d’une situation.

On dit par exemple : "L'acmé de la manifestation s'est située lors de la confrontation directe avec les forces de l'ordre, sur la place de la Concorde".

  • ou une crise, dans le domaine médical.

On dit par exemple : "L'acmé de la crise est passée."

"ASSÉDIC".

Cet acronyme désigne :

Logo Assedic (2003-2008)
Logo Assedic (2003-2008)
  • au sens propre, l'ASSociation pour l’Emploi Dans l’Industrie et le Commerce, créée le 31 décembre 1958.

Il s'agissait d'un organisme chargé du versement des allocations chômage jusqu'au 20 décembre 2008, date à laquelle il a été fusionné avec l'ANPE pour former "Pôle emploi".

Logo Assedic (1993-2003)
Logo Assedic (1993-2003)
  • et, par métonymie, et au pluriel, dans la vie courante, : les allocations elles-mêmes ("percevoir les Assédic").

"L'hallux varus".

Il s'agit d'une déformation inhabituelle de l'articulation de l'hallux ou "gros orteil", qui  "part" sur le côté :

Celle-ci peut :

  • être congénitale,
  • résulter d'un traumatisme,
  • ou survenir après une opération de l'hallux valgus au cours de laquelle la correction de l'alignement de l'hallux aura été exagérée.

Une réduction manuelle par le port de semelles est parfois possible, si l'on si prend à temps.

Sinon, en fonction du degré de déformation et du niveau d'arthrose, on pourra déplacer le tendon ou faire une arthrodèse.

 

"L'hallux".

Hallux ou "Gros orteil"

Il s'agit du terme exact servant à désigner le "gros orteil", premier de  nos cinq orteils ou "doigts de pied".

Il fait l'objet de deux principales malformations :  l'"hallux valgus" et l'"hallux varus".