"S'en faire accroire" et "S'en laisser accroire".

  • "S'en faire accroire", c'est se laisser tromper, berner, duper.

On dit par exemple : "Les clients de Bernard Maddof s'en sont fait accroire des années durant".

  • et "S'en laisser accroire", c'est manquer de lucidité, ne pas être assez méfiant vis-à-vis de certains propos.

On dit par exemple : "Les personnes âgées s'en laissent parfois accroire avec certains vendeurs par téléphone".

Le verbe "Accroire", qui signifie donc "Croire quelque chose qui n'est pas vrai en se laissant influencer à tort", s'utilise également sous une autre forme : "Faire accroire quelque chose à quelqu'un" ou "Faire accroire à quelqu'un que".

"Un mentor".

Dans la mythologie grecque, "Mentor" est le précepteur de Télémaque et l'ami d'Ulysse.

Par assimilation, un mentor est un conseiller expérimenté, attentif et sage auquel on fait entièrement confiance.

Il "mentore" un ou des "mentorés" dans le cadre du "mentorat".

Source : wikipedia.org

Ne dites pas : "Mettre en bouillie" !

Mais : "RÉDUIRE en bouillie" !

Cette locution verbale signifie :

  • au sens propre, dans le domaine culinaire, : réduire en fragments assez menus pour en augmenter la fusibilité,
  • et au sens figuré, dans le registre familier : écraser, détruire, fortement mutiler, anéantir, battre, voire tuer.

On dit par exemple : "Furieux, il a violemment projeté son clavier contre le mur et l'a réduit en bouillie". Ou : "Je me vengerai ! Je vais réduire ce type en bouillie !"

"Un bitoniau".

J'aime beaucoup ce charmant petit mot du registre familier, qui désigne une petite partie d’un dispositif mécanique, un petit objet, de type "Bouton", appartenant par exemple à un dispositif de commande.

On dit par exemple : "Ils auraient vraiment pu faire plus simple, je te jure : cet appareil est plein de bitoniaux dont tu n'as aucune idée de ce à quoi ils peuvent bien servir !".

"Tirer le diable par la queue".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme religieux appartient au registre familier.

Et elle ne doit sans doute pas manquer d'interloquer nos amis étrangers ou nos jeunes enfants.

Remontant semble-t-il au XVIIe siècle, elle signifie, au sens figuré : avoir de la peine à trouver de quoi vivre, vivre avec des ressources insuffisantes, vivre dans la précarité et le dénuement.

On dit par exemple : "J'ai longtemps tiré le diable par la queue avant de trouver enfin ce travail correctement payé".

Et l'on utilise également, dans le même sens, les expressions "Avoir des fins de mois difficiles", "Avoir du mal à joindre les deux bouts", "Ne pas parvenir à joindre les deux bouts" ou "Ne pas réussir à joindre les deux bouts".

Source : expressions-francaises.fr

Ne dites pas : "Un input" !

Mais : "Un intrant" !

Il s'agit en effet, :

  • en informatique, de l'entrée de données dans un système informatique,
  • en politique, du facteur d'impulsion qui aboutit à une action, une décision,
  • et, en économie, de l'ensemble des biens et services entrant dans le processus de production (matières premières, énergie, main-d'œuvre, etc.).

Et notamment des produits apportés aux terres et aux cultures (engrais, amendements, produits phytosanitaires, activateurs ou retardateurs de croissance, semences (et plants)).

L'antonyme de "Input" ("Output" ou "Extrant") est un élément sortant d'un processus, en général à destination d'un marché ou de l'environnement.

"Un Abribus".

Beaucoup de gens l'ignorent, mais il s'agit là d'une marque enregistrée, désignant un type d'abri que nos amis belges appellent "Aubette".

Proposé pour la première fois en 1964 à Lyon (69), par l'entreprise JCDecaux, l'Abribus permet de protéger les usagers des intempéries aux arrêts des lignes de bus ou de cars, tout en offrant un emplacement pour des panneaux publicitaires.

Le matériel était souvent fourni gratuitement par la société qui se rémunérait par la publicité. Dans un contexte où la possibilité de créer de nouveaux emplacements publicitaires était limitée, ce concept a assuré la fortune de son créateur Jean-Claude Decaux et une position de quasi-monopole mondial.

L'idée a fait florès et l'abribus publicitaire n'a cessé d'évoluer, tout en demeurant le mobilier urbain emblématique de la société JCDecaux.

Source : wikipedia.org