Mais : "À tout de suite" !
Comme suivant, prononcer correctement, en articulant normalement ("a-tou-de-suite") évite ce genre de bévues.
Richesse et défense de la langue française
Mais : "À tout de suite" !
Comme suivant, prononcer correctement, en articulant normalement ("a-tou-de-suite") évite ce genre de bévues.
Pour un belge, cette formule signifie tout simplement "Je vous appelle" ou "Je t'appelle" (sous-entendu : par téléphone).
Ce qui peut parfois prêter à confusion lorsqu'un belge annonce à un français "Je te sonnerai si j'ai besoin de toi".
Car, pour le français, "Je te sonnerai" sous-entend un rapport de domination de type maître-domestique, remontant au temps où les personnes fortunées disposant de domestiques tiraient sur un long cordon pour appeler leur servante ou leur valet.
D'où la formule, toujours en vigueur de nos jours mais dont a souvent oublié l'origine : "Je ne t'ai pas sonné !", pour signifier à quelqu'un que l'on ne lui a rien demandé (registre familier).
C'est ce que font nos amis belges ; à la grande surprise de l'adolescent que j'étais, lors de mes premiers voyages outre-Quiévrain au milieu des années 1970 !
Je ne vous dis pas la tête que j'ai fait, lorsqu'un antiquaire bruxellois spécialisé dans les bandes dessinées anciennes, chez qui je passais mes journées, m'a demandé : "Saurais-tu me dire l'heure, mon grand ?". Et aussitôt après : "Sais-tu me tenir cet album, je te prie" ?
Je vous assure que cela surprend !
Sachez-le par conséquent, lorsque vous vous rendrez en Belgique, vous pourrez entendre des phrases du type : "Je ne sais pas garder ce chien, car je déménage prochainement en appartement" ou "Sauras-tu faire le plein avant de me ramener la voiture ?".
Mais : "Le MENTORAT" !
Ce terme désigne une relation interpersonnelle de soutien, une relation d'aide, d'échanges et d'apprentissage, dans laquelle une personne d'expérience, le "mentor", offre sa sagesse et son expertise dans le but de favoriser le développement d'une autre personne, le "mentoré", qui a des compétences ou des connaissances à acquérir et des objectifs professionnels à atteindre.
L'aide fournie par le mentor est généralement facturée mais peut être bénévole dans certains cas particuliers. Elle est apportée dans le cadre d'une relation professionnelle, en dehors de la ligne hiérarchique, répondant aux besoins particuliers du mentoré en fonction d'objectifs liés à son développement personnel ou professionnel.
Source : wikipedia.org
J'aime beaucoup ce terme du registre familier qui peut, selon le contexte, revêtir des significations fort différentes, puisqu'il peut désigner :
Source : wiktionary.org
Ces deux mots, utilisés par les numismates, désignent ce que nous appelons plus communément le coté "Face" et le côté "Pile" d'une pièce de monnaie.
Mais : "Tendance" et "La tendance" !
J'ai particulièrement apprécié cette formule à double sens figurant sur les sacs isothermes réutilisables vendus dans les supermarchés de la chaîne Monoprix.
Et le fait que j'ai longtemps stocké les bouteilles de vodka frappées et les pots de glace Noix de macadamia Häagen-Dazs dans mon congélateur de célibataire, à destination de mes visiteuses de passage n'a strictement rien à voir avec cela !
J'ai également aimé les sacs "Avec ce sac vous allez remporter toutes les courses", "Ce sac se porte bien, et vous ?", "J'adore les courses en sacs", "Le meilleur site pour shopper", "Un sac pour deux mains et après demain" et "Votre vie n'a jamais été aussi bien remplie".
Il s'agit du nom de plume du scénariste de bande dessinée belge Philippe Vandevelde, né le 24 février 1957 et mort le 5 octobre 2019.
Il a repris, avec Janry, la série de bande dessinée belge "Spirou et Fantasio", de 1982 à 1998.
Et il est, notamment, le créateur, en 1983, avec Janry, de la série "Le Petit Spirou" ainsi que de la série "Soda", successivement dessinée, à partir de 1985, par Luc Warnant, Bruno Gazzotti (tome 3 à 12) et Dan Verlinden (tome 13).
J'adore ce petit mot du registre soutenu, qui désigne une méprise, une erreur grossière due à l'ignorance ou à l'inadvertance.
C'est grâce au génial dessinateur et scénariste belge André Franquin, le père du "Marsupilami" et de "Gaston Lagaffe", que j'ai découvert ce mot en 1973, à la sortie de "Gaffes, bévues et boulettes", le onzième album du célèbre garçon de bureau du journal "Spirou".
Comme je l'ai entendu, début octobre 2019, dans l'émission télévisée "L'Équipe du soir", sur la chaîne télévisée française L'Équipe.
Mais : "Un achat de dernière minute" ou "Un achat effectué en catastrophe" !
Il s'agit, au surplus, d'un faux anglicisme, la véritable forme anglaise étant "Panic buying"...