Ce mot construit du registre familier, construit à partir de l'onomatopée du cri du jeune poussin peut désigner, selon le contexte :
un oiseau,
un jeune fantassin. Il s'agit d'un néologisme dû à Antoine-François Varner, qui l'a inventé dans une comédie publiée en 1838 et intitulée "Le Pioupiou". Le mot a ensuite connu un grand succès dans le sillage de la chanson de Montéhus, "Gloire au 17e", composée en souvenir de la mutinerie des soldats du 17e régiment d'infanterie de Narbonne (11), qui avaient refusé de tirer sur les manifestants lors de la révolte des vignerons du Languedoc en 1907. Après 1914, le mot "Pioupiou" a subi de nombreuses concurrences, notamment celles des mots "Bidasse" et "Troufion", qui l'ont supplanté dans le langage courant.
dans la nomenclature de l'ESF (Ecole du Ski Français), un enfant de 3 à 6 ans qui ne sait pas encore ou très peu skier,
un anémomètre autonome principalement destiné aux amateurs de vol libre.
Alimenté par un panneau solaire et communiquant ses données via un signal radio, il peut être placé n'importe où, même sans électricité ni connexion internet. Les données ainsi récoltées sont compilées sur un site internet public, qui permet de connaître en temps réel la direction et la force du vent pour l'ensemble des Pioupious présents sur le territoire.
"Du nanan" : ce mot du registre désuet désignait autrefois :
au sens propre, dans le langage enfantin, : une friandise.
et, par métaphore ou au sens figuré, dans le registre familier : de bonnes choses.
"Être du nanan" ou "C'est du nanan" : cette la locution verbale signifiait autrefois dans le registre familier : "C'est très bon", "C'est très recherché".
Bien qu'associées à un même patronyme, ces deux maladies n'ont absolument rien à voir ! :
la première, également appelée "Scorbut de l'enfant", tire en effet son nom du britannique Thomas Barlow, né le 4 novembre 1845 et mort le 12 janvier 1945,
tandis que la seconde est une valvulopathie cardiaque, également désigné "Ballonisation de la valve mitrale", "Ballonisation valvulaire", "Prolapsus de la valve mitrale" ou "Prolapsus mitral", qui tire son nom du cardiologue sud-africain John Brereton Barlow, né le 24 octobre 1924 et mort le 10 décembre 2008.
L'hybristophilie, c'est l'attirance et l'excitation sexuelle provoquées par ... les criminels !
En particulier lorsqu'ils se sont rendus coupables de faits particulièrement abominables ou affreux.
Cette paraphilie est également connue sous le nom de "Syndrome de Bonnie et Clyde", du nom des célèbres bandits américains du début des années 30, Bonnie Parker et Clyde Barrow, immortalisés par le film américain de 1967 du réalisateur américain Arthur Penn, "Bonnie and Clyde", ainsi que par les superbes disques et chansons éponymes de 1968 de Serge Gainsbourg.
L'enclitophilie est une variante de l'hybristophilie, concernant les femmes criminelles.
Cette expression, qui semble dater du XVIIIe siècle, signifie en effet "Être capable de mesurer, d'estimer, évaluer quelque chose avec justesse", sans utiliser le moindre instrument, au contraire des marins d'autrefois qui utilisaient un compas.
On dit par exemple : "Dans la famille Hubert nous avons d'excellentes capacité d'estimation : on a le compas dans l'oeil !".
Il s'agit du nom d'artiste du dessinateur et scénariste belge Georges Rémi, né le 22 mai 1907 et mort le 3 mars 1983.
Souvent désigné comme "Le père de Tintin", on le considère également souvent comme "Le père de la ligne claire" ou "L'inventeur de la ligne claire", et même comme "Le père de la bande dessinée européenne".
D'abord dessinateur amateur d'une revue scoute, à partir de 1924 il signe ses planches du pseudonyme "Hergé" formé à partir des initiales "R" de son nom et "G" de son prénom. Quelques mois plus tard, il entre au quotidien "Le Vingtième Siècle", dont il devient rapidement l'homme providentiel grâce aux "Aventures de Tintin". Celles-ci débutent le 10 janvier 1929 dans un supplément du journal destiné à la jeunesse, "Le Petit Vingtième".
Durant les années 1930, Hergé diversifie son activité artistique (illustrations de journaux, de romans, de cartes et de publicités), tout en poursuivant la bande dessinée. Il crée tour à tour "Les Exploits de Quick et Flupke" (1930), "Popol et Virginie au pays des Lapinos" (1934) et enfin "Les Aventures de Jo, Zette et Jocko" (1935).
Il s'agit du nom d'artiste du dessinateur et scénariste de bande dessinée belge Joseph Gillain, né le 13 janvier 1914 et mort le 19 juin 1980.
Il est l'initiateur de ce que le monde de la bande dessinée appelle "l'École de Marcinelle ou École de Charleroi", qui est au "Journal de Spirou", fondé à Marcinelle (Belgique) par Jean Dupuis en 1938, ce que "l'École de Bruxelles" est au "Journal de Tintin", lancé en 1946 par Raymond Leblanc et les éditions du Lombard.
Jijé devient en effet très tôt un pilier du "Journal de Spirou", pour lequel il reprend brièvement une première fois, en 1940, le personnage de "Spirou", créé à l’origine par le Français Rob-Vel, alors indisponible. Jijé le restitue en mars 1941 à Rob-Vel, qui cède deux ans plus tard tous les droits à Dupuis. L’éditeur marcinellois confie alors la série à Jijé, qui lui adjoint un compagnon, "Fantasio". Avant de céder la série "Spirou" à André Franquin dès 1946, Jijé contribue à en fixer le style, et à lui donner un ton plus fantaisiste.
Les dessinateurs de "l'École de Bruxelles" - Hergé, Edgar P. Jacobs, Jacques Martin - utilisent régulièrement dans séries ("Tintin", Blake et Mortimer", "Alix" et "Lefranc") des textes assez longs, très documentés et plutôt académiques, dans des phylactères de forme rectangulaire.
"L'École de Marcinelle" ou "L'École de Charleroi" est une école artistique appartenant à l'âge d'or de la bande dessinée franco-belge.
Elle est directement liée au "Journal de Spirou", fondé le 21 avril 1938 à Marcinelle (Belgique) par Jean Dupuis.
Au contraire de "L'École de Bruxelles", qui est liée au "Journal de Tintin", lancé le 26 septembre 1946 dans la capitale belge par Raymond Leblanc et les éditions du Lombard.
Dans le sillage deJijé, les dessinateurs de l'École de Marcinelle (Franquin, Morris, Will, Peyo, Tillieux, Roba, Jidéhem) dessinent souvent des personnages dits "à gros nez" et utilisent des phylactères arrondis, dans lesquels fusent des dialogues simples, joyeux et spontanés.
Leurs dessins, réalisés dans le mouvement et la rotation du poignet, possèdent une dynamique très différente de "l'École de Bruxelles".
Certains auteurs, comme Roger Leloup sont passés d'une école à l'autre : les premières aventures de "Yoko Tsuno" relevaient de "L'École de Marcinelle" ou "École de Charleroi", avant que la série n'évolue progressivement vers "l'École de Bruxelles".